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Being and Nothingness

Being and Nothingness

par Jean-Paul Sartre 1943 688 pages
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Points clés

1. La conscience se définit par sa relation à l’être

L’être d’un existant est exactement ce qu’il paraît être.

L’être et l’apparence sont indissociables. Sartre remet en cause le dualisme philosophique traditionnel entre être et apparence, affirmant que l’être d’un existant est précisément ce qu’il montre. Il n’y a pas de réalité cachée derrière l’apparence ; celle-ci constitue la mesure même de l’être.

Le rejet des dualismes. Cette perspective dépasse les oppositions telles qu’intérieur/extérieur, puissance/acte, essence/apparence. Sartre propose un monisme du phénomène, où toutes les apparences sont égales et se renvoient mutuellement sans statut privilégié.

Le phénomène comme relatif-absolu. Le phénomène est relatif car il nécessite un sujet auquel il apparaît, mais il est aussi absolu puisqu’il se révèle tel qu’il est. Il ne s’agit pas d’une simple illusion ou déformation d’un être véritable, mais d’une positivité pleine, susceptible d’être étudiée et décrite en tant que telle.

2. Le néant naît de la conscience humaine

La possibilité permanente du non-être, en dehors de nous et en nous, conditionne nos questions sur l’être.

Le non-être fait partie intégrante de la réalité. Sartre soutient que le non-être n’est pas seulement une absence ou une négation, mais un élément réel du monde, particulièrement en lien avec la conscience humaine. Les questions, la destruction, et les jugements négatifs révèlent la présence du néant.

L’humanité comme origine du néant. C’est par la conscience humaine que le néant entre dans le monde. L’être humain, par sa capacité à questionner, détruire et nier, introduit la possibilité du non-être dans la plénitude de l’être.

Le néant et l’attente. Le non-être se manifeste souvent dans les limites de l’attente humaine. Lorsque nous espérons trouver quelque chose et que cela n’est pas là, nous faisons l’expérience d’une compréhension pré-jugée du néant. Cette expérience est objective et non une simple illusion subjective.

3. La mauvaise foi est une modalité fondamentale de l’existence humaine

La conscience n’est pas un mode de connaissance particulier que l’on pourrait appeler sens intérieur ou connaissance de soi ; elle est la dimension de l’être transphénoménal dans le sujet.

La mauvaise foi comme auto-tromperie. Sartre définit la mauvaise foi comme un mensonge à soi-même, une manière d’échapper à la vérité de sa propre existence. Elle implique une malhonnêteté fondamentale où l’on sait et cache simultanément la vérité.

La structure de la mauvaise foi. La mauvaise foi suppose l’unité d’une conscience unique, où le trompeur et le trompé sont la même personne. Cela crée un paradoxe, car il semble impossible de se mentir à soi-même de manière délibérée et cynique.

La translucidité de la conscience. La translucidité de la conscience signifie qu’on doit être, au moins en partie, conscient de sa mauvaise foi. Cela complique encore le concept, puisqu’il semble impliquer un certain degré de bonne foi dans l’acte même de mauvaise foi.

4. Le corps est vécu différemment par soi et par autrui

L’être transphénoménal de ce qui existe pour la conscience est lui-même en soi.

Le corps comme source d’aliénation. Sartre explore comment le corps, tel qu’il est perçu par autrui, peut devenir une source d’aliénation. Le regard de l’Autre fige et objectifie le corps, le transformant en chose dotée de qualités et de limites.

Le corps comme limite à la liberté. La facticité du corps, son donné et sa contingence, peuvent apparaître comme une contrainte à la liberté. Nous ne choisissons pas notre corps, et ses limites peuvent entraver nos projets et désirs.

Le corps comme moyen d’expression. Malgré ses limites, le corps est aussi le moyen par lequel nous nous exprimons et interagissons avec le monde. Il est l’instrument de nos actions et le véhicule de nos expériences.

5. La liberté est à la fois un don et un fardeau

La conscience est un être tel que, dans son être, son être est en question dans la mesure où cet être implique un être autre que lui-même.

Condamnés à être libres. Sartre affirme que l’être humain est « condamné à être libre ». Cela signifie que nous sommes responsables de nos choix et de nos actes, même si nous n’avons pas choisi de naître ni la liberté qui nous définit.

Liberté et responsabilité. Cette liberté n’est pas une faculté ou une propriété, mais l’être même de la conscience. Elle est un fardeau car elle implique que nous sommes toujours responsables de nous-mêmes et du monde qui nous entoure.

L’angoisse comme conscience de la liberté. L’angoisse est la modalité d’être de la liberté en tant que conscience d’être. C’est la reconnaissance que nous sommes les seuls auteurs de nos valeurs et qu’aucune justification extérieure ne peut légitimer nos choix.

6. Le regard d’autrui façonne notre perception de soi

L’être transphénoménal de ce qui existe pour la conscience est lui-même en soi.

L’Autre comme miroir. Sartre introduit le concept du « regard », qui désigne la manière dont le regard d’autrui façonne notre perception de nous-mêmes. Le regard de l’Autre nous révèle à nous-mêmes comme objets, avec des qualités et des limites.

Honte et fierté. La honte et la fierté sont des émotions qui naissent de notre conscience d’être vus par l’Autre. La honte est la reconnaissance de notre objectification, tandis que la fierté est l’affirmation de notre valeur aux yeux d’autrui.

La lutte pour la reconnaissance. La relation entre consciences est une lutte constante pour la reconnaissance. Chaque conscience cherche à imposer sa propre vision du monde et à définir l’autre comme un objet dans ce monde.

7. L’amour, le désir et la haine sont des modes de relation à l’Autre

L’être transphénoménal de ce qui existe pour la conscience est lui-même en soi.

L’amour comme appropriation de la liberté. Sartre analyse l’amour comme une tentative d’appropriation de la liberté de l’Autre tout en la préservant comme liberté. L’amant cherche à être l’unique objet du choix libre de l’aimé.

Le désir comme incarnation. Le désir est la tentative de posséder le corps de l’Autre en tant que chair, de réduire l’Autre à un être purement physique. Il implique une incarnation mutuelle, où chaque conscience cherche à incarner l’autre.

La haine comme rejet de l’Autre. La haine est la tentative de détruire la liberté de l’Autre et de le réduire à un simple objet. C’est la reconnaissance du pouvoir de l’Autre à nous limiter et à nous définir, et le désir d’éliminer ce pouvoir.

8. La temporalité est la structure de l’être-pour-soi

L’être transphénoménal de ce qui existe pour la conscience est lui-même en soi.

L’être-pour-soi et la temporalité. Sartre soutient que la temporalité n’est pas une condition extérieure imposée à la conscience, mais une structure intrinsèque de l’être-pour-soi. Le passé, le présent et le futur ne sont pas des moments séparés, mais des dimensions interconnectées de l’existence.

Le passé comme facticité. Le passé est l’en-soi que l’être-pour-soi doit être. Il représente le poids de notre histoire, de nos limites et de nos circonstances non choisies.

Le futur comme possibilité. Le futur est le domaine de la possibilité, du non-encore-là qui nous attire en avant. Il est l’horizon de nos projets et la source de notre liberté.

9. L’action est enracinée dans la liberté et le projet

L’être transphénoménal de ce qui existe pour la conscience est lui-même en soi.

L’action comme modification intentionnelle. Sartre définit l’action comme la modification intentionnelle du monde. Elle implique un projet, un but, et l’usage de moyens pour atteindre ce but.

La liberté comme condition de l’action. La liberté est la condition nécessaire de l’action. Sans liberté, il n’y aurait ni projet, ni but, ni intentionnalité.

L’interaction entre liberté et facticité. L’action se situe toujours dans un contexte de facticité, c’est-à-dire les circonstances données et les limites qui façonnent nos choix. Liberté et facticité sont liées, chacune influençant et définissant l’autre.

10. Le monde prend sens par la conscience humaine

L’être transphénoménal de ce qui existe pour la conscience est lui-même en soi.

La conscience et le monde. Sartre souligne que le monde acquiert un sens par la conscience humaine. Ce sont nos projets, nos choix et nos actions qui donnent au monde sa signification.

Le monde comme reflet de nos projets. Le monde n’est pas une réalité neutre ou indifférente, mais le reflet de nos valeurs, de nos désirs et de nos peurs. Il est façonné par notre liberté et notre engagement.

La contingence du sens. Le sens du monde n’est ni fixe ni prédéterminé, mais contingent et dépendant de nos choix. Nous sommes responsables du sens que nous trouvons dans le monde et des valeurs qui guident nos actions.

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FAQ

What's Being and Nothingness about?

  • Existential Philosophy Focus: Being and Nothingness by Jean-Paul Sartre is a foundational text in existential philosophy, exploring the nature of existence, consciousness, and human freedom. It delves into the concepts of being-in-itself and being-for-itself, examining their relation to human experience and identity.
  • Human Reality and Freedom: Sartre emphasizes that human reality is characterized by freedom and the ability to transcend one's current state. Individuals are defined not solely by their past or present but by their possibilities and choices.
  • Negation and Nothingness: The book introduces the idea that nothingness is integral to understanding being. Sartre posits that consciousness is defined by its relationship to nothingness, which allows for the possibility of freedom and choice.

Why should I read Being and Nothingness?

  • Understanding Existentialism: The book provides insight into existentialist thought, significantly influencing modern philosophy, psychology, and literature. It challenges traditional views of identity and existence.
  • Personal Reflection: Sartre's examination of freedom, choice, and responsibility encourages readers to reflect on their own lives and the nature of their existence, prompting critical thinking about self-definition and actions.
  • Philosophical Foundation: It serves as a crucial foundation for understanding later existentialist thinkers and movements, enhancing comprehension of contemporary philosophical debates.

What are the key takeaways of Being and Nothingness?

  • Being-in-itself vs. Being-for-itself: Sartre distinguishes between being-in-itself (objects that exist independently) and being-for-itself (conscious beings that define themselves), essential for understanding human consciousness and existence.
  • Freedom and Responsibility: The book emphasizes that with freedom comes the burden of responsibility. Individuals must confront their choices and the implications of their actions, as they are the architects of their own lives.
  • Role of Nothingness: Nothingness is a fundamental aspect of consciousness, allowing for negation and the possibility of change, crucial for understanding how individuals can transcend their current state.

What are the best quotes from Being and Nothingness and what do they mean?

  • "Existence precedes essence.": This quote encapsulates Sartre's belief that individuals are not born with a predetermined purpose or essence; rather, they create their own essence through actions and choices, emphasizing personal freedom and responsibility.
  • "Man is condemned to be free.": Sartre highlights the paradox of freedom; while individuals have the freedom to choose, they are also burdened by the weight of their choices, reflecting the existentialist view that freedom is both a gift and a curse.
  • "Hell is other people.": This famous line reflects the idea that interpersonal relationships can lead to conflict and objectification, as individuals often define themselves through the perceptions of others, underscoring the tension between self-identity and societal expectations.

How does Sartre define consciousness in Being and Nothingness?

  • Consciousness as Lack: Sartre defines consciousness as a being characterized by its lack of being, allowing it to question itself and its existence, leading to the possibility of freedom and choice.
  • Presence to Itself: Consciousness is described as being present to itself, meaning it is aware of its own existence and can reflect on its thoughts and actions, distinguishing conscious beings from inanimate objects.
  • Nihilation and Freedom: Consciousness is inherently linked to nothingness, enabling individuals to negate aspects of their existence and choose different paths, fundamental to understanding human freedom.

What is the concept of "bad faith" in Being and Nothingness?

  • Self-Deception: Bad faith is a form of self-deception where individuals deny their freedom and responsibility by adopting false identities or roles, involving a conscious choice to ignore the truth of one's situation.
  • Unity of Consciousness: Unlike lying, which involves a duality of deceiver and deceived, bad faith occurs within a single consciousness, where the individual is both the one who deceives themselves and the one who is deceived.
  • Consequences of Bad Faith: Living in bad faith leads to a disconnection from one's true self and potential, preventing individuals from fully embracing their freedom and the responsibilities that come with it.

How does Sartre's concept of "the Other" influence human relationships in Being and Nothingness?

  • Recognition and Identity: The presence of the Other is crucial for self-recognition and identity formation, as individuals define themselves in relation to others, leading to a complex interplay of recognition and alienation.
  • Conflict and Tension: The relationship with the Other can create conflict, as individuals may feel judged or objectified, encapsulated in Sartre's famous quote, "Hell is other people."
  • Interdependence: Despite potential conflict, human relationships are essential for personal growth and understanding, with the Other serving as a mirror reflecting aspects of oneself that may be hidden or unacknowledged.

What is the significance of "facticity" in Being and Nothingness?

  • Concrete Existence: Facticity refers to the concrete aspects of existence that individuals cannot change, such as their past, social circumstances, and physical attributes, shaping the context in which individuals make choices.
  • Foundation of Freedom: While facticity imposes limitations, it also provides a foundation for freedom, as individuals must navigate their facticity to exercise their freedom authentically and meaningfully.
  • Existential Responsibility: Sartre emphasizes that individuals must take responsibility for their facticity, as it influences their choices and actions, essential for achieving authenticity and self-awareness.

How does Sartre's existentialism address the concept of death in Being and Nothingness?

  • Death as a Defining Factor: Sartre views death as a fundamental aspect of human existence that shapes our understanding of life and freedom, with the awareness of mortality provoking existential anxiety but also encouraging authentic living.
  • Being-unto-Death: Sartre introduces the concept of being-unto-death, where individuals must confront their mortality and the limitations of existence, motivating them to make meaningful choices and embrace their freedom.
  • Legacy and Meaning: The inevitability of death prompts individuals to consider their legacy and the impact of their choices on others, encouraging reflection on how they want to be remembered and the values they wish to uphold.

How does Sartre explain the relationship between facticity and freedom in Being and Nothingness?

  • Interconnected Concepts: Facticity refers to the concrete details of one’s life, such as past experiences and social conditions, while freedom is the ability to transcend these conditions, existing in relation to facticity.
  • Freedom as a Response: Sartre posits that freedom is the response to facticity; individuals must confront their limitations and make choices despite them, shaping one’s identity and existence.
  • Creating Meaning: Through the exercise of freedom, individuals can assign meaning to their facticity, transforming their circumstances into opportunities for growth and self-definition, emphasizing the active role of freedom in shaping one’s life.

What is the relationship between "doing," "having," and "being" in Being and Nothingness?

  • Interconnected Concepts: Sartre argues that doing, having, and being are interconnected in human existence, with each action (doing) reflecting a desire to possess (having) a certain mode of being (being).
  • Desire to Be: The desire to be is the fundamental drive underlying all human actions and choices, with individuals seeking to define themselves through their actions and possessions, striving for a sense of identity.
  • Reduction of Doing: Sartre suggests that the desire to do is often reducible to the desire to have or to be, highlighting the complexity of human motivation and the ways individuals navigate their existence.

Avis

3.99 sur 5
Moyenne de 33k+ évaluations de Goodreads et Amazon.

L’Être et le Néant est l’œuvre majeure de Sartre sur l’existentialisme, explorant les thèmes de la conscience, de la liberté et de l’existence humaine. Les lecteurs le trouvent dense et exigeant, mais intellectuellement enrichissant. L’originalité de ce livre réside dans l’application des méthodes phénoménologiques à l’ontologie. Si certains jugent les idées de Sartre dépassées, d’autres saluent ses éclairages sur la nature humaine et la responsabilité. Le texte se distingue par un langage complexe et des exemples saisissants. Les critiques débattent de sa valeur philosophique, tout en reconnaissant son impact majeur sur la pensée du XXe siècle.

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4.5
98 évaluations

À propos de l'auteur

Jean-Paul Charles Aymard Sartre fut un philosophe, écrivain et militant politique français de premier plan. Il est surtout reconnu comme une figure majeure de l’existentialisme et de la phénoménologie. L’œuvre de Sartre couvre la philosophie, la littérature et la théorie politique, exerçant une influence notable dans des domaines variés tels que la sociologie et la théorie critique. Tout au long de sa vie, il entretint une relation ouverte avec Simone de Beauvoir, autre philosophe existentialiste de renom. Les écrits de Sartre abordent fréquemment les thèmes de la liberté, de la responsabilité et de l’authenticité. En 1964, il se vit décerner le prix Nobel de littérature, qu’il refusa toutefois. Son ouvrage philosophique le plus célèbre, L’Être et le Néant, le consacra comme l’un des intellectuels majeurs du XXe siècle.

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