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Cómo mandar a la mierda de forma educada

Cómo mandar a la mierda de forma educada

par Alba Cardalda 2023 291 pages
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Points clés

1. L’essence des limites et leur fonction vitale

Tout comme les panneaux de signalisation nous aident à conduire en toute sécurité pour arriver sains et saufs à destination, les limites dans les relations jouent ce même rôle : garantir que les liens soient sains et sécurisés afin de protéger l’intégrité de chacun.

Les limites comme sécurité. Imaginez une route sans panneaux : chaos, confusion et accidents. Il en va de même pour les relations sans limites claires. Les limites interpersonnelles sont des règles et des frontières que nous posons pour que nos interactions restent saines et sécurisées, protégeant ainsi l’intégrité de tous les participants. Sans elles, nous ignorons ce à quoi nous attendre, ce qui est permis ou où s’arrête la responsabilité de chacun.

Types de limites. Il existe plusieurs types de limites, dont certaines sont plus difficiles à identifier et à poser que d’autres. Les limites visibles, comme celles matérielles ou physiques, sont plus simples à définir que les invisibles, telles que les limites émotionnelles ou sexuelles. Par exemple :

  • Physiques : espace personnel, contact corporel.
  • Émotionnelles : comment, quand et avec qui nous exprimons nos émotions.
  • Sexuelles : consentement, commentaires déplacés.
  • Temporelles : gestion du temps consacré aux autres.
  • Matérielles : propriété privée et usage des biens.
    La première étape consiste à accorder à tous ces types la même importance, en reconnaissant qu’une transgression d’une limite émotionnelle peut être aussi nuisible qu’une violation physique.

Conséquences de l’absence de limites. L’absence de limites claires conduit à des relations toxiques, dépendantes ou abusives. Elle nous pousse à dire « oui » alors que nous voudrions dire « non », à réprimer nos besoins et émotions, accumulant ainsi une frustration qui finit par exploser de la pire des manières. Poser des limites est essentiel pour bâtir des relations qui nous nourrissent plutôt que nous épuisent.

2. Les limites : un acte d’amour envers soi-même et les autres

Contrairement à ce que l’on nous a souvent fait croire, poser des limites est un acte d’amour envers autrui.

Amour et respect. À l’inverse de la croyance populaire qui assimile les limites à de l’égoïsme, elles sont en réalité une profonde manifestation d’amour et de respect. En communiquant clairement ce dont nous avons besoin et ce que nous désirons dans une relation, nous permettons à l’autre de savoir comment agir pour que nous nous sentions à l’aise et en sécurité, favorisant ainsi un lien sain et durable. C’est une manière de dire : « Je t’aime et je veux que notre relation fonctionne, c’est pourquoi je t’exprime ce qui me fait du bien. »

Droits assertifs fondamentaux. Les limites reposent sur nos droits assertifs, inhérents à notre condition d’être humain. Ces droits définissent où commence et où s’arrête notre liberté et celle des autres, établissant des codes éthiques et moraux. Ils incluent le droit de :

  • Exprimer ses sentiments et besoins.
  • Être traité avec respect et dignité.
  • Dire « non » et manifester son désaccord.
  • Changer d’avis et faire des erreurs.
  • Décider de sa vie, de son corps et de son temps.
  • Avoir son propre ordre de priorités.
    La seule responsabilité liée à ces droits est de les respecter chez autrui.

Ce ne sont pas des impositions. Les limites ne servent pas à dire à quelqu’un ce qu’il doit ou ne doit pas faire, ni à juger ses désirs. Elles permettent d’exprimer nos besoins et ce qui nous fait du bien, laissant à l’autre le choix d’accepter ou non. Il ne s’agit pas d’égoïsme, mais de rechercher le bien-être mutuel pour que la relation fonctionne et que chacun puisse donner le meilleur de lui-même.

3. L’influence de la culture et de l’éducation sur notre capacité à poser des limites

Notre culture judéo-chrétienne est, comme nous le constatons, l’un des principaux facteurs qui nous a empêchés d’apprendre à poser des limites de manière assertive et sans culpabilité.

Modèles du monde. Chaque personne possède un « modèle du monde » unique, façonné par ses expériences, croyances, valeurs, culture et éducation. Ce modèle influence notre manière d’interpréter la réalité et, de façon cruciale, notre capacité à poser des limites. La société actuelle, centrée sur la consommation et la productivité, a négligé l’intelligence émotionnelle, nous privant ainsi des outils nécessaires pour gérer des relations saines.

Éducation complaisante. Beaucoup, notamment les personnes nées avant 2000, ont été élevées pour être aimables et serviles, croyant que satisfaire les autres est la voie pour être aimés et valorisés. Cela conduit à nier ses propres besoins et à craindre de dire « non », par peur d’être rejeté ou de blesser autrui. Cette programmation culturelle et familiale constitue un obstacle majeur à l’assertivité.

Croyances limitantes. Cette éducation nourrit quatre croyances nuisibles :

  • Le bien-être des autres prime sur le sien.
  • Penser à soi est égoïste.
  • Refuser les autres nous rend indignes d’amour.
  • L’amour véritable est inconditionnel.
    Ces croyances transforment les individus en adultes complaisants, enclins à l’abandon de soi et vulnérables à la manipulation, ce qui affecte gravement leur estime de soi et leur capacité à défendre leur dignité.

4. Déconstruire les croyances limitantes pour s’accomplir

Elle s’est engagée à mieux prendre soin d’elle-même pour mieux prendre soin des autres, et cela dure jusqu’à aujourd’hui.

Le cas de Marga. Marga, une femme sujette à des accès de colère et de frustration, a découvert en thérapie que son mal-être venait de la croyance qu’elle devait satisfaire sa famille à tout prix, au détriment de ses propres besoins. En déconstruisant l’idée que l’amour est inconditionnel et que prendre soin de soi est égoïste, elle a pu prioriser son autocuidado.

Besoins vs désirs. Il est crucial de distinguer les désirs (ce que nous aimerions avoir, mais qui n’est pas indispensable) des besoins (conditions viscérales et durables pour l’épanouissement). Marga a compris qu’en s’efforçant de donner ce qu’elle pensait devoir offrir, elle négligeait ses besoins, ce qui se traduisait par de l’irritabilité. Ce n’est qu’en prenant soin d’elle-même qu’elle a pu offrir une version meilleure et plus heureuse d’elle-même à sa famille.

Prendre soin de soi, c’est prendre soin des autres. L’accomplissement personnel est la clé pour être la meilleure version de soi-même : plus aimable, joyeux, patient. Lorsque nos besoins sont satisfaits, notre attitude s’améliore, ce qui profite à notre entourage. Se consacrer du temps n’est pas de l’égoïsme ; c’est un investissement qui permet de mieux prendre soin des autres. Il faut se rappeler que « prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin des autres ».

5. La culpabilité : un mécanisme à comprendre et désactiver

Pour éviter la manipulation, il est indispensable de travailler notre intelligence émotionnelle afin de savoir identifier quand quelqu’un active ces mécanismes à notre égard.

La culpabilité comme contrôle. La culpabilité et la peur sont de puissants mécanismes de contrôle et de manipulation, utilisés pour soumettre les individus. Les personnes à faible intelligence émotionnelle sont plus vulnérables à ces mécanismes car elles ne peuvent pas les remettre en question. Il est vital de développer son intelligence émotionnelle pour reconnaître quand on est manipulé par la culpabilité.

Types de culpabilité :

  • Culpabilité saine ou adaptative : elle naît d’une erreur réelle, est proportionnelle au tort causé et nous pousse à réparer et apprendre. Elle nous fait grandir.
  • Culpabilité malsaine ou désadaptative : elle survient sans faute commise, est disproportionnée et destructrice. Elle affecte négativement l’estime de soi et le concept de soi.
    En analysant le type de culpabilité que nous ressentons, nous pouvons nous protéger de la manipulation et remettre en question les croyances qui nous lient à des relations toxiques.

Remettre en question la culpabilité. Pour discerner si la culpabilité est juste, demandez-vous :

  • Ai-je commis une erreur ou enfreint une norme éthique ?
  • Mon action a-t-elle causé du tort à quelqu’un ?
  • Suis-je responsable des conséquences de mon acte ?
    Ces questions aident à clarifier si nous sommes justes envers nous-mêmes ou si nous cédons à la manipulation, permettant ainsi aux autres de franchir nos limites.

6. L’équilibre dans les limites : éviter le « limitisme »

En matière de limites, le poison réside aussi dans la dose : entre rigidité totale et soumission complète, il existe un point d’équilibre à trouver.

La juste mesure. Paracelse affirmait que toute substance peut être remède ou poison selon la dose. Il en va de même pour les limites. Un excès de rigidité, appelé « limitisme », transforme le remède en poison. Respecter nos droits n’est pas incompatible avec la complaisance ou la gentillesse, à condition que cela vienne du désir de prendre soin de l’autre sans s’oublier soi-même.

Poser des seuils. Pour trouver l’équilibre, on peut utiliser des seuils. Face à une demande, demandez-vous de 0 à 10 quel effort cela vous demande ou à quel point cela vous nuirait. Si c’est au-delà de 6 ou 7, envisagez de dire « non ». Modérez aussi votre réponse en fonction de :

  • La personne : quel est son comportement habituel ? Y a-t-il une hiérarchie ?
  • La fréquence : est-ce ponctuel ou récurrent ? (Évitez d’accepter trois faveurs consécutives pour ne pas créer une « norme »).
  • La raison : s’agit-il d’un besoin réel ou d’un caprice ?
    Ces réflexions permettent d’adapter la réponse au contexte, évitant ainsi un « oui » automatique.

Neuroplasticité et habitudes. Au début, ces réflexions sont forcées, mais la répétition crée de nouvelles connexions neuronales. Comme apprendre à conduire, ce qui est d’abord un effort conscient devient automatique. Pratiquer la pose de limites, même si cela est inconfortable au départ, renforce ces circuits, faisant de l’assertivité une habitude naturelle.

7. L’assertivité : au-delà des mots, un art de vivre

Être assertif est une attitude, une manière de se relier aux autres et à soi-même, de se comporter, de ressentir et d’expérimenter ce qui nous arrive.

Deux niveaux d’assertivité. L’assertivité n’est pas seulement une compétence de communication (premier niveau), mais un style de vie (second niveau). Le premier niveau consiste à exprimer émotions et pensées de manière respectueuse, sans agressivité ni soumission. Le second, être une personne assertive, englobe une attitude globale où honnêteté, respect et justice guident nos paroles, actions et ressentis.

Le langage comme créateur de réalité. Modifier notre langage est une stratégie puissante pour le changement psychologique. En changeant notre manière de nous exprimer, nous déclenchons un effet domino qui transforme nos relations, notre concept de soi, nos pensées et nos émotions. Le langage construit des réalités, et en le remodelant, nous pouvons changer idées, croyances et cultures.

L’iceberg de l’assertivité. L’assertivité visible (la communication) n’est que la partie émergée. Sa base repose sur des éléments profonds tels que :

  • Valeurs et principes moraux (respect, justice, bienveillance).
  • Respect des droits assertifs.
  • Croyances (déconstruction des croyances limitantes).
  • Intelligence émotionnelle et sociale.
  • Connaissance de soi et leadership personnel.
  • Estime de soi (le socle).
    Pour être véritablement assertifs, il faut travailler ces aspects sous-jacents. Une estime de soi saine est indispensable à une assertivité authentique.

8. Stratégies clés pour une communication efficace des limites

La meilleure manière de poser des limites et de dire « non » est de le faire avec amour, mais de façon claire, ferme et sans trop d’explications.

Les trois règles d’or. Pour communiquer efficacement ses limites, il est crucial de :

  1. Dire clairement, fermement et sans détours : évitez les justifications excessives. Trop d’explications invalident votre besoin et encouragent l’autre à insister. Un « non » clair et bienveillant suffit.
  2. Conséquences proportionnelles et cohérentes : une limite sans conséquences n’est pas une limite. Celles-ci doivent correspondre à la transgression et, une fois annoncées, être toujours appliquées pour préserver la crédibilité.
  3. À la troisième fois, c’est la bonne : si vous cédez plus de deux fois de suite, l’autre considérera cela comme une norme. Refuser dès la première fois ou préciser qu’il s’agit d’une exception évite d’installer un rôle de complaisance.

Communication non verbale. La communication non verbale (gestes, regard, posture, ton de voix) représente 65 à 80 % du message. Si votre message verbal est clair mais que votre langage corporel trahit peur ou soumission, l’autre croira votre corps. Pour exiger le respect, vous devez transmettre respectabilité, assurance et fermeté.

Écoute active et reformulation. Un bon communicateur est un bon auditeur. Écouter activement l’autre (sans interrompre, comme un talkie-walkie) favorise la flexibilité cognitive et la disposition à trouver des accords. Reformuler ce que l’autre dit (« Donc, si j’ai bien compris… ») assure la compréhension et montre de l’attention, créant un climat de confiance.

9. Techniques assertives pour dire « non » avec élégance

Le temps est une ressource que l’on dépense, jamais ne récupère, et qui est limitée.

Prioriser son temps. Dire « non » est essentiel pour protéger notre temps, qui est notre vie. Si nous avons du mal à refuser, nous finissons submergés, consacrant notre vie à ce qui n’est pas prioritaire. Réfléchir à nos objectifs et priorités nous aide à prendre conscience de l’importance de chaque « oui » et « non », et à agir en cohérence avec ce qui compte vraiment.

Dire « non » sans explications. C’est difficile, mais nécessaire. Nous pensons que ne pas expliquer est impoli, alors qu’en réalité cela invalide nos besoins et ouvre la porte à l’insistance. Un « non » honnête transmet confiance et sincérité. Le pratiquer, même si c’est inconfortable au début, nous familiarise avec la sensation libératrice de refuser naturellement.

Formules pour dire « non » :

  • Remerciement + non (+ désolé) + courtoisie : « Je te remercie beaucoup, mais je ne peux pas venir. J’espère que vous passerez un excellent moment ! »
  • Remerciement + non + alternative : « Merci pour l’invitation, mais je n’en ai pas envie. Que dirais-tu d’un plan plus tranquille demain ? » (Utile pour montrer de l’intérêt malgré le refus).
  • Demander un délai : « Je ne peux pas te répondre tout de suite. Donne-moi deux jours et je te tiens au courant. » Cela évite les regrets et respecte votre rythme.
  • La technique du disque rayé : répéter la négation sans changer le message ni donner plus d’explications, surtout face à l’insistance ou au chantage émotionnel. Gardez un ton calme mais ferme.

10. Comment répondre assertivement aux critiques et moqueries

Quand on comprend que toute opinion est une vision chargée d’histoire personnelle, on commence à saisir que tout jugement est une confession.

Critère personnel et confiance en soi. Les critiques sont des opinions, non des vérités absolues. Elles sont façonnées par l’histoire, les croyances et les valeurs du critique. Il est crucial d’avoir son propre jugement et sa confiance en soi pour les évaluer, en tirant ce qui est utile ou en les réfutant sans les prendre comme une attaque personnelle. Nous ne devons pas définir notre réalité à partir des opinions d’autrui.

Éviter les réponses inefficaces. Face à une critique, évitez :

  • De contre-attaquer : cela mène à des disputes stériles.
  • De garder le silence ou d’acquiescer passivement : cela invalide vos sentiments.
  • D’acquiescer pour ensuite attaquer : c’est passif-agressif et malhonnête.
    Une réponse assertive consiste à exprimer que la forme de la critique vous met mal à l’aise et à suggérer une manière plus constructive.

Techniques pour répondre aux critiques :

  • Interrogation négative : demander au critique ses raisons (« Qu’est-ce que tu trouves de négatif dans… ? »). Cela montre que vous ne jouerez pas le jeu agressif et que vous êtes ouvert à une réponse argumentée.
  • Banc de brouillard : reconnaître calmement la possibilité d’une part de vérité sans céder sur votre conduite ou opinion (« Ce n’est peut-être pas la meilleure musique du monde, mais c’est celle que j’aime »). Cela désarme le critique.
  • Technique du sandwich (contre-critique) : commencer par un point positif, introduire votre désaccord, puis conclure par un remerciement, une solution ou une question. Cela adoucit le message et favorise l’ouverture.

Répondre aux moqueries et critiques déguisées en humour :

  • Un regard vaut mille mots : gardez une expression sérieuse et

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Avis

3.92 sur 5
Moyenne de 1.9K évaluations de Goodreads et Amazon.

« Comment dire merde avec élégance » est salué pour son approche pragmatique visant à poser des limites claires et à améliorer la communication. Les lecteurs apprécient son ton léger et humoristique, ainsi que ses exemples qui parlent à chacun. Beaucoup y trouvent une aide précieuse pour apprendre à dire « non » et développer leur assertivité. Ce livre dépasse le simple cadre du développement personnel en offrant des outils concrets pour construire des relations plus saines. Certains lecteurs jugent la première partie un peu basique, tandis que les sections suivantes se révèlent plus pratiques. Dans l’ensemble, il est vivement recommandé à ceux qui souhaitent renforcer leur intelligence émotionnelle et leurs compétences relationnelles.

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4.4
29 évaluations

À propos de l'auteur

Alba Cardalda est psychologue et neurologue, reconnue pour ses travaux sur la communication assertive et l’établissement de limites saines. Son style d’écriture, clair et captivant, s’agrémente souvent d’une touche d’humour, rendant accessibles des concepts psychologiques complexes à un large public. Cardalda allie savoir scientifique et conseils pratiques, privilégiant des applications concrètes au quotidien. Elle souligne l’importance de la conscience de soi et de l’intelligence émotionnelle pour construire et entretenir des relations équilibrées. Son œuvre remet fréquemment en question les normes culturelles, notamment en Amérique latine, invitant ses lecteurs à placer le respect de soi et le bien-être personnel au cœur de leurs échanges avec autrui.

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