Searching...
Français
EnglishEnglish
EspañolSpanish
简体中文Chinese
FrançaisFrench
DeutschGerman
日本語Japanese
PortuguêsPortuguese
ItalianoItalian
한국어Korean
РусскийRussian
NederlandsDutch
العربيةArabic
PolskiPolish
हिन्दीHindi
Tiếng ViệtVietnamese
SvenskaSwedish
ΕλληνικάGreek
TürkçeTurkish
ไทยThai
ČeštinaCzech
RomânăRomanian
MagyarHungarian
УкраїнськаUkrainian
Bahasa IndonesiaIndonesian
DanskDanish
SuomiFinnish
БългарскиBulgarian
עבריתHebrew
NorskNorwegian
HrvatskiCroatian
CatalàCatalan
SlovenčinaSlovak
LietuviųLithuanian
SlovenščinaSlovenian
СрпскиSerbian
EestiEstonian
LatviešuLatvian
فارسیPersian
മലയാളംMalayalam
தமிழ்Tamil
اردوUrdu
Everyone You Hate is Going to Die

Everyone You Hate is Going to Die

And Other Comforting Thoughts on Family, Friends, Sex, Love, and More Things That Ruin Your Life
par Daniel Sloss 2021 259 pages
3.93
7k+ évaluations
Écouter
Try Full Access for 7 Days
Unlock listening & more!
Continue

Points clés

1. Les relations sont souvent fondées sur la peur de la solitude, et non sur une véritable connexion.

Si votre moitié vous complète, pourquoi n’avez-vous pas d’abord essayé de combler ce vide par vous-même ?

La pression sociale. L’auteur soutient que beaucoup de personnes se précipitent dans des relations ou restent dans des situations toxiques parce que la société leur impose d’être en couple pour se sentir complet ou heureux. Cette pression commence dès le plus jeune âge, poussant à voir le partenaire comme un Pokémon glorifié qu’il faut absolument « attraper ». Le désir d’imiter les autres ou de correspondre à une norme perçue alimente ce comportement.

L’analogie du puzzle. Le spectacle humoristique de l’auteur, Jigsaw, a provoqué des milliers de ruptures en amenant les gens à se demander si leur partenaire leur convenait vraiment, ou s’ils forçaient simplement des pièces ensemble par peur d’être incomplets. Cela met en lumière combien de relations reposent sur l’idée de trouver une pièce manquante plutôt que sur le choix de deux personnes entières de s’unir.

Se contenter de peu. Cette peur de la solitude pousse à accepter des partenaires qui sont « la neuvième meilleure option » ou simplement la première personne intéressée. L’auteur suggère que c’est une cause majeure de divorces et de malheur, car la curiosité de savoir ce qui existe ailleurs finit toujours par refaire surface, souvent des années après le mariage.

2. Les ruptures sont nécessaires, même si elles font mal.

C’est bien plus cruel de ne pas larguer cette personne.

La cruauté de rester. L’auteur affirme avec force que rester dans une relation que l’on ne souhaite pas est monstrueusement égoïste. Chaque instant passé avec quelqu’un que l’on n’aime pas vraiment est un temps volé à cette personne – un temps qu’elle pourrait consacrer à trouver quelqu’un qui l’apprécie sincèrement et lui offre un avenir.

Les ruptures font toujours mal. Il n’y a pas de rupture facile. C’est toujours douloureux, même si elle est mutuelle. C’est une fin, un chapitre qui se ferme, et il est naturel de ressentir de la tristesse face à la perte de cette personne, même si la relation n’était pas la bonne.

Couper les liens est crucial. Pour guérir et avancer, il faut d’abord couper complètement la personne de sa vie. Cela implique :

  • Supprimer photos et messages
  • Ne plus suivre sur les réseaux sociaux
  • Éviter tout contact, même « juste en amis » immédiatement

Cette séparation radicale, bien que douloureuse, est présentée comme indispensable pour que chacun puisse vraiment se reconstruire et aller de l’avant.

3. Le sexe est important pour le développement personnel et ne doit pas être trop idéalisé.

Faites autant de sexe consensuel que possible, devenez bon, découvrez ce que vous aimez, et explorez-vous vous-même et votre corps à fond.

Le sexe comme exploration. L’auteur considère la virginité non pas comme un trésor à « perdre », mais comme une dent de lait – quelque chose qu’on finit par dépasser. Il encourage les jeunes à avoir beaucoup de relations sexuelles consensuelles pour apprendre à se connaître, à connaître leur corps et leurs plaisirs, sans la pression que ce soit un événement « spécial » ou bouleversant.

« Faire l’amour » vs « baiser ». Le livre distingue ces deux formes de rapports sexuels :

  • Faire l’amour : profond, émotionnel, intime, nécessite une connexion.
  • Baiser : charnel, instinctif, ludique, peut être purement physique.

Les deux sont présentés comme précieux et nécessaires. Si tout est « faire l’amour », rien ne devient vraiment spécial.

Briser la honte et la jalousie. L’auteur critique le slut-shaming et les partenaires jaloux des expériences sexuelles passées. Il affirme qu’une relation saine avec le sexe implique d’accepter son propre passé et celui de l’autre, en le voyant comme une expérience plutôt que comme une diminution de valeur.

4. Les amis, surtout du sexe opposé, offrent des perspectives uniques et un soutien précieux.

Je pense qu’avoir des amis du sexe opposé est très important.

Des perspectives différentes. Les amis du sexe opposé apportent un éclairage sur la façon dont l’autre genre pense et vit le monde, ce qui peut être inestimable, notamment pour naviguer dans les relations amoureuses. Ils peuvent jouer le rôle de « mentors émotionnels » ou offrir un regard lucide sur les comportements en amour.

Naviguer les suppositions romantiques. La société suppose souvent que les amis du sexe opposé veulent forcément être ensemble (« le cliché Ross et Rachel »). L’auteur affirme que c’est souvent faux et que ces amitiés sont précieuses précisément parce qu’elles ne sont pas romantiques, offrant un lien profond différent.

Les défis avec les partenaires. Présenter un partenaire romantique à un meilleur ami du sexe opposé peut être compliqué à cause de la jalousie et de l’insécurité. L’auteur insiste sur le fait que la loyauté doit aller à l’ami dans ces situations, surtout si le partenaire exige la fin de cette amitié, ce qui révèle son insécurité ou son possessivité.

5. Les liens familiaux sont complexes ; la famille choisie peut être plus forte que le sang.

« Le sang est plus épais que l’eau » est non seulement un sentiment erroné, mais aussi une citation mal comprise.

Réinterpréter les proverbes. L’auteur remet en question la compréhension courante de « le sang est plus épais que l’eau », citant le proverbe complet (« Le sang de l’alliance est plus épais que l’eau du ventre ») pour affirmer que les liens choisis (alliance) sont plus forts que les liens biologiques (ventre).

L’impact de l’éducation. Les parents sont les premières relations importantes et façonnent ce que nous devenons, pour le meilleur ou pour le pire. L’auteur réfléchit à l’influence de ses propres parents et la compare à celle de parents qui font un « mauvais boulot », arguant que tout le monde ne devrait pas forcément avoir d’enfants.

Fratrie et perte. L’expérience d’avoir des frères et sœurs, y compris une sœur décédée, a enseigné des leçons sur la protection, l’amour forcé et le deuil. Bien que les frères et sœurs biologiques soient importants, l’auteur suggère que des amis choisis peuvent jouer des rôles similaires et offrir des liens tout aussi, voire plus, significatifs.

6. Le nationalisme est souvent absurde, mais l’identité locale et la taquinerie sont puissantes.

Je déteste l’Angleterre à en crever.

Une identité nourrie par la taquinerie. L’auteur exprime une haine profonde, souvent humoristique, envers l’Angleterre, qu’il présente comme un élément central de l’identité écossaise et de la taquinerie locale, malgré ses amis et sa famille anglais. Cela montre comment l’identité nationale peut se construire sur des griefs partagés et une antagonisme ludique plutôt que sur une véritable animosité envers les individus.

Frustrations politiques. Cette « haine » est alimentée par un sentiment de mépris politique et de déséquilibre des pouvoirs au sein du Royaume-Uni, notamment concernant le vote écossais sur l’indépendance et le retrait forcé de l’UE. L’auteur a le sentiment que la voix de l’Écosse ne compte pas pour la majorité anglaise.

Fierté culturelle. Malgré ces frustrations politiques, l’auteur exprime une immense fierté pour la culture écossaise, de son histoire et ses villes (Édimbourg) à sa gastronomie (haggis, Irn-Bru) et ses traditions (kilts, danses folkloriques). Cette fierté locale est présentée comme une forme d’identité plus authentique que le nationalisme large.

7. Les Américains sont d’une gentillesse unique, mais aussi d’une frustration singulière.

La plupart des Américains sont vraiment des gens gentils.

Gentillesse vs sensibilité. L’auteur trouve les Américains sincèrement gentils et amicaux, soulignant leur volonté d’engager la conversation et de se soucier des inconnus, contrairement aux Britanniques plus réservés. Cependant, cette gentillesse contraste avec une extrême sensibilité à la critique, surtout envers leur pays, souvent précédée d’un « J’aime l’Amérique, mais... ».

Particularités culturelles. Certains comportements américains sont mis en avant comme déconcertants ou agaçants pour les étrangers :

  • Applaudir à l’atterrissage des avions
  • Parler fort au cinéma ou dans les ascenseurs
  • Absence d’autodérision ou de compréhension de la taquinerie
  • Réactions excessives à de petits problèmes (« Puis-je parler au responsable ? »)

Ignorance et propagande. L’auteur observe une ignorance volontaire chez certains Américains, nourrie par la propagande (comme Fox News), les amenant à croire des mensonges facilement démentis (taille de la foule à l’investiture de Trump, « démence » de Biden). Il trouve ce niveau de stupidité délibérée terrifiant et unique.

8. Les relations toxiques sont émotionnellement destructrices et exploitent l’empathie.

L’abus émotionnel est difficile à détecter parce qu’il faut du temps pour réaliser ce qui se passe.

Nature insidieuse. Contrairement aux abus physiques, l’abus émotionnel ne laisse pas de traces visibles, ce qui complique sa reconnaissance et sa preuve. Les partenaires manipulateurs peuvent faire douter la victime, la poussant à croire qu’elle imagine tout ou qu’elle est responsable.

Exploitation de l’empathie. Les partenaires toxiques exploitent souvent la gentillesse, la confiance et l’empathie de la victime, retournant ces qualités contre elle. Ils isolent la victime de ses proches, détruisent son estime de soi, puis se présentent comme la seule personne capable d’aimer quelqu’un d’aussi « imparfait ».

Impact durable. Sortir d’une relation toxique est difficile car l’estime de soi de la victime est au plus bas. Les dégâts psychologiques peuvent être profonds, entraînant des difficultés à faire confiance à de futurs partenaires et un doute persistant, même des années plus tard.

9. Être à l’aise seul est essentiel pour ne pas se contenter de relations toxiques.

Les gens détestent tellement la solitude qu’ils préfèrent quelque chose de mauvais plutôt que rien du tout.

Peur de la solitude. L’auteur avance qu’une peur profonde d’être seul pousse beaucoup à entrer et rester dans des relations malsaines. Ils acceptent « quelque chose de terrible » plutôt que d’affronter le vide perçu du célibat.

Apprendre la solitude. Savoir être à l’aise, voire apprécier la solitude, est présenté comme une compétence vitale. Cela permet de mieux se comprendre et d’élever ses exigences envers un partenaire potentiel – une relation doit être meilleure que le célibat pour valoir la peine.

Défier les récits hollywoodiens. L’auteur critique les films et séries qui dépeignent rarement la vie de célibataire positivement, préférant montrer des personnages seuls, incomplets, ne trouvant le bonheur qu’à travers l’amour. Cela perpétue le mythe que la solitude est intrinsèquement indésirable.

10. Les troubles mentaux sont universels, et demander de l’aide (comme la thérapie) est essentiel.

Je pense que la vérité, c’est que nous avons tous des problèmes de santé mentale.

Universalité des difficultés. L’auteur affirme que la santé mentale n’est pas une question binaire où certains ont des problèmes et d’autres non. Tout le monde traverse des épreuves, de l’anxiété, de la tristesse ; la différence réside dans la gravité et la capacité à y faire face.

Impact des pressions extérieures. La pandémie a aggravé les troubles mentaux en supprimant les validations externes (comme la scène) et en forçant l’introspection, menant à l’autocritique et à la culpabilité de ne pas être productif. La pression constante à « faire plus » contribue à ce mal-être.

Valeur de la thérapie. La thérapie est présentée comme un outil crucial pour gérer les défis mentaux. Par l’analogie d’un incendie, l’auteur explique qu’un thérapeute aide à identifier la source du problème et fournit des outils pour le maîtriser, même si le « feu » ne peut être totalement éteint. Il plaide pour une thérapie gratuite et obligatoire pour tous.

Dernière mise à jour:

Avis

3.93 sur 5
Moyenne de 7k+ évaluations de Goodreads et Amazon.

Everyone You Hate is Going to Die a suscité des avis partagés, avec une note moyenne de 3,93 sur 5. Nombreux sont ceux qui ont trouvé ce livre à la fois hilarant et perspicace, saluant l’humour noir de Sloss ainsi que ses analogies ingénieuses. Pourtant, certains lecteurs ont reproché une certaine répétitivité, un manque de structure, et une utilisation parfois excessive d’un langage cru. Les amateurs du stand-up de Sloss ont généralement apprécié davantage l’ouvrage, tandis que d’autres l’ont trouvé moins captivant à la lecture. Le contenu aborde des thèmes tels que les relations, la mort, la santé mentale et des observations culturelles, souvent teintés d’une touche comique qui a su toucher un large public.

Your rating:
4.4
4 évaluations

À propos de l'auteur

Daniel Sloss est un humoriste écossais réputé pour son humour noir et ses réflexions pénétrantes sur divers aspects de la vie. Né en 1990, il a débuté sa carrière comique très jeune, se faisant rapidement remarquer grâce à son esprit acéré et ses sujets souvent controversés. Sloss a enchaîné les spectacles de stand-up, parmi lesquels le très célèbre « Jigsaw », qui aurait provoqué de nombreuses ruptures amoureuses. Son humour mêle habilement légèreté et gravité, abordant des thèmes tels que la mort, les relations ou encore la santé mentale. Il a parcouru le monde en tournée, se produisant dans de nombreuses salles et conquérant un public international important. Sa transition vers l’écriture avec « Everyone You Hate is Going to Die » ouvre un nouveau chapitre dans sa carrière, lui offrant la possibilité d’explorer son style comique sous une forme différente.

Listen to Summary
0:00
-0:00
1x
Dan
Andrew
Michelle
Lauren
Select Speed
1.0×
+
200 words per minute
Home
Library
Get App
Create a free account to unlock:
Requests: Request new book summaries
Bookmarks: Save your favorite books
History: Revisit books later
Recommendations: Personalized for you
Ratings: Rate books & see your ratings
100,000+ readers
Try Full Access for 7 Days
Listen, bookmark, and more
Compare Features Free Pro
📖 Read Summaries
All summaries are free to read in 40 languages
🎧 Listen to Summaries
Listen to unlimited summaries in 40 languages
❤️ Unlimited Bookmarks
Free users are limited to 10
📜 Unlimited History
Free users are limited to 10
Risk-Free Timeline
Today: Get Instant Access
Listen to full summaries of 73,530 books. That's 12,000+ hours of audio!
Day 4: Trial Reminder
We'll send you a notification that your trial is ending soon.
Day 7: Your subscription begins
You'll be charged on May 20,
cancel anytime before.
Consume 2.8x More Books
2.8x more books Listening Reading
Our users love us
100,000+ readers
"...I can 10x the number of books I can read..."
"...exceptionally accurate, engaging, and beautifully presented..."
"...better than any amazon review when I'm making a book-buying decision..."
Save 62%
Yearly
$119.88 $44.99/year
$3.75/mo
Monthly
$9.99/mo
Try Free & Unlock
7 days free, then $44.99/year. Cancel anytime.
Scanner
Find a barcode to scan

Settings
General
Widget
Loading...