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Invisible Rivals

Invisible Rivals

How We Evolved to Compete in a Cooperative World
par Jonathan R Goodman 2025 256 pages
4.18
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Points clés

1. Les êtres humains possèdent une double nature : à la fois coopérative et égoïste.

L’égoïsme et la prosocialité ne nous définissent pas entièrement, mais sont des éléments intrinsèques de ce qui fait de nous des personnes.

Au-delà des dichotomies. La nature humaine ne se réduit pas à un simple choix entre le bien et le mal, la coopération ou la compétition. Nous sommes au contraire un entrelacs complexe des deux, une réalité souvent négligée dans les débats philosophiques qui nous caricaturent soit en altruistes purs (le « bon sauvage » de Rousseau), soit en égoïstes par nature (la « guerre de tous contre tous » de Hobbes). Cette pensée réductrice, qu’elle provienne de la biologie évolutive ancienne ou des théories culturelles modernes, nous égare en façonnant des politiques qui s’attaquent à des chimères plutôt qu’à la réalité nuancée du comportement humain.

Un spectre de comportements. Pensez à des figures comme George Price, qui poursuivit l’altruisme jusqu’à son propre détriment, ou Dan Price, qui bâtit une image publique d’équité tout en étant accusé de comportements répréhensibles. Ces extrêmes illustrent que le comportement humain s’inscrit sur un spectre, influencé à la fois par des pulsions innées et des opportunités environnementales. Ignorer l’une ou l’autre facette de notre nature engendre des problèmes sociaux majeurs, car notre compréhension de l’humain conditionne directement la manière dont nous concevons et résolvons des défis globaux tels que les inégalités ou la santé mentale.

Des attentes réalistes. Pour relever les défis actuels, il nous faut des attentes réalistes envers nous-mêmes et autrui. Croire que l’homme est fondamentalement coopératif peut engendrer une complaisance, laissant les puissants exploiter les systèmes sous couvert d’objectifs partagés. À l’inverse, supposer un égoïsme universel conduit au renoncement. La vérité est que nous sommes des « animaux capables de coopération », et reconnaître cette nuance est la première étape pour bâtir des sociétés qui prennent en compte nos failles tout en favorisant une collaboration authentique.

2. La rivalité invisible est notre forme unique de compétition cachée.

Les humains, plus que tout autre organisme connu, peuvent coopérer jusqu’à imaginer un moyen de rivaliser, d’exploiter ou de contraindre, s’appuyant presque toujours sur le langage pour ce faire.

Le langage comme invisibilité. Si les animaux pratiquent la tromperie tactique, les humains disposent d’un outil unique et dangereux : le langage. Il nous permet d’influencer autrui, de masquer nos intentions et de dissimuler notre véritable identité, nous conférant ainsi un « anneau de Gygès » rendant invisibles nos motifs intéressés. Cette capacité à manipuler en secret définit la « rivalité invisible », une forme omniprésente de compétition qui sous-tend de nombreuses interactions sociales.

Au-delà de l’agression manifeste. Notre évolution n’a pas éliminé l’égoïsme, elle l’a seulement affiné. À mesure que les sociétés se complexifiaient et que l’agression ouverte devenait moins viable, les humains ont développé des moyens sophistiqués de poursuivre leurs intérêts personnels de manière dissimulée. Ce passage de l’« agression réactive » (domination brutale) à l’« agression proactive » (manipulation planifiée) signifie que les individus les plus performants sont souvent ceux qui savent paraître coopératifs tout en exploitant subtilement le système à leur profit.

L’avantage machiavélique. Les rivaux invisibles sont des exploiteurs intelligents qui respectent les règles tant que cela leur profite, puis subvertissent les pratiques coopératives dès qu’une opportunité se présente. Ils « font semblant jusqu’à réussir », ou, tel un cancer, « jusqu’à briser le système ». Cette intelligence machiavélique, extrême chez les psychopathes, existe à divers degrés en chacun de nous, nous permettant de gravir les hiérarchies sociales par la stratégie et récompensant souvent ceux qui excellent dans la compétition cachée.

3. L’exploitation est un principe évolutif ancien et universel.

Si un système peut être exploité, il le sera.

Le cancer comme métaphore. La persistance du cancer à travers les formes de vie complexes constitue une métaphore biologique saisissante de l’exploitation. Tout comme une cellule rebelle trahit le corps coopératif pour sa propre reproduction incontrôlée, finissant par tuer l’hôte, certains individus exploitent les systèmes sociaux coopératifs. Ce « syndrome du passager clandestin » est un principe évolutif fondamental, démontrant que les gains égoïstes à court terme l’emportent souvent sur le bien-être collectif à long terme.

Au-delà des sociétés humaines. L’exploitation n’est pas propre à l’homme ; elle est une caractéristique universelle du monde naturel.

  • Les pins développent des défenses chimiques contre les coléoptères, déclenchant une course aux armements.
  • Les coucous imitent les œufs des hôtes pour tromper d’autres oiseaux et faire élever leurs petits.
  • Les mâles poisson-lune imitent les femelles pour accéder aux territoires de reproduction.
    Ces exemples illustrent une course évolutive constante entre trompeurs et détecteurs, où les stratégies d’exploitation rencontrent des contre-mesures, donnant lieu à de nouvelles formes de tromperie.

Le défi persistant. Notre histoire, des groupes de chasseurs-cueilleurs anciens aux nations industrialisées modernes, regorge d’exemples d’exploitation. Qu’il s’agisse de gérontocraties, de systèmes patriarcaux ou de la cupidité des entreprises contemporaines, le principe sous-jacent demeure : là où il y a une opportunité de prendre plus que sa part, quelqu’un le fera. Ce défi permanent signifie que, même si nous pouvons développer des défenses, l’élimination totale de l’exploitation est improbable, nécessitant vigilance et adaptation constantes.

4. La coopération humaine a évolué grâce à la parenté, la réciprocité et la réputation.

Les individus capables de s’entraider et de se souvenir de qui les a aidés auront un avantage considérable dans le jeu de la sélection naturelle sur ceux qui se débrouillent seuls.

Les fondements de la coopération. Les premiers modèles biologiques peinaient à expliquer la coopération au-delà des proches génétiques. Pourtant, des théories clés ont émergé pour clarifier comment la coopération pouvait évoluer même entre non-parents :

  • La sélection de parentèle : Favoriser les proches (partageant des gènes) augmente la fitness inclusive.
  • L’altruisme réciproque : Aider autrui en espérant un retour futur crée des relations mutuellement bénéfiques.
  • La réputation : Aider ceux qui jouissent d’une bonne réputation (réciprocité indirecte) encourage une coopération étendue, car on évite ceux connus pour être égoïstes.

Le pouvoir du langage. Le langage a amplifié ces mécanismes coopératifs de manière spectaculaire. Il a permis :

  • Les commérages : Diffuser efficacement des informations sur la fiabilité d’autrui.
  • La construction de réputation : Se présenter comme un partenaire fiable.
  • La sélection sociale : Choisir ses partenaires selon leur fiabilité perçue, créant un « marché biologique » où chacun rivalise pour être vu comme coopératif.

L’auto-domestication. Cette interaction des mécanismes coopératifs a conduit à une forme d’« auto-domestication », où les humains ont involontairement sélectionné des traits prosociaux. Nous sommes devenus des « super-coopérateurs » capables de structures sociales complexes, mais cela a aussi ouvert la voie à des formes plus subtiles d’exploitation cachée. La capacité à communiquer efficacement, tout en favorisant la confiance, a simultanément permis des rivalités invisibles plus sophistiquées.

5. Nous sommes poussés à maximiser diverses formes de capital.

Anthropologiquement parlant, nous sommes tous capitalistes.

Au-delà de la richesse économique. Le concept de « capital » dépasse largement l’argent. Anthropologiquement, les humains cherchent à maximiser différentes formes de capital, un impératif évolutif fondamental essentiel à la survie et à la reproduction. Cette pulsion explique la puissance de la rivalité invisible, qui permet d’acquérir du capital de manière dissimulée.

Trois formes de capital :

  • Le capital ressources : Richesses tangibles comme l’argent, la terre ou les biens. Il influence directement le succès reproductif, comme le montre le seuil de polygynie où les plus riches peuvent soutenir plus d’enfants.
  • Le capital social : Réputation, richesse relationnelle et réseaux sociaux. Crucial pour former des alliances, sécuriser des partenaires et assurer la réussite des descendants, souvent transmis de génération en génération.
  • Le capital incorporé : Compétences physiques, savoirs et attributs personnels. Il détermine la capacité à acquérir des ressources, attirer des partenaires et contribuer à la société, nécessitant souvent un investissement important en éducation et formation.

L’impulsion capitaliste. Cette tendance innée à accumuler du capital signifie que même des actes apparemment altruistes peuvent être vus comme des investissements stratégiques dans une autre forme de capital. Par exemple, un don caritatif d’un milliardaire peut être un échange de capital ressources contre du capital social (réputation). Le véritable altruisme exige donc un sacrifice démontrable de capital sans retour, un acte difficile dans un monde où la maximisation du capital est omniprésente.

6. Les sociétés développent des systèmes immunitaires culturels contre l’exploitation.

On peut dire que les sociétés possèdent des systèmes immunitaires culturels.

Les normes comme mécanismes de défense. À l’image des organismes biologiques qui développent un système immunitaire pour combattre les cellules rebelles (comme le cancer), les sociétés humaines font évoluer des « systèmes immunitaires culturels » pour lutter contre l’exploitation et maintenir la cohésion. Ces systèmes se manifestent par des normes sociales, des rituels et des croyances qui régulent les comportements et dissuadent le parasitisme. Par exemple :

  • Les normes sur l’adultère : Garantir la certitude de la paternité et maintenir l’ordre social.
  • La paternité partagée : Répartir l’investissement paternel dans des environnements à haut risque.
  • Les règles du don : Imposer la réciprocité et renforcer les liens sociaux.

La punition et son application. La punition est un outil universel pour faire respecter les normes, infligeant des coûts à ceux qui violent les contrats sociaux. Ces coûts peuvent viser différentes formes de capital :

  • Les dommages physiques : Affectant le capital incorporé.
  • Les amendes ou paiements : Réduisant le capital ressources.
  • L’ostracisme ou la perte de réputation : Nuire au capital social.
    Cependant, l’efficacité de la punition dépend de la détection, et les rivaux invisibles excellent à l’éviter.

La course aux armements permanente. Le système immunitaire culturel n’est pas figé ; il est engagé dans une course évolutive avec l’exploitation. À mesure que les sociétés développent de nouvelles normes et mécanismes d’application, les exploiteurs inventent des moyens de les contourner. Cela signifie que, bien que les normes soient essentielles au fonctionnement social, elles sont constamment menacées par ceux qui cherchent les failles et cachent leurs actions intéressées.

7. Les grandes sociétés amplifient les opportunités de rivalité invisible.

Le monde moderne offre aux psychopathes l’anonymat qui se traduit par des opportunités.

Le double tranchant de l’anonymat. Alors que les sociétés à petite échelle font souvent respecter les normes par l’observation directe et des conséquences sociales immédiates, les sociétés grandes et complexes offrent un avantage crucial aux rivaux invisibles : l’anonymat. Il est plus difficile de distinguer qui contribue réellement de qui profite sans être vu lorsque les interactions sont éphémères et les réseaux sociaux vastes. Cet anonymat crée de nombreuses occasions d’exploitation cachée.

Le problème des opportunités. Lorsqu’une chance de tricher sans être pris se présente, beaucoup en profitent. Cela se vérifie dans des études où les individus se comportent plus égoïstement lorsque leurs actions sont privées, ou lorsqu’ils peuvent payer un petit coût pour éviter d’être perçus comme égoïstes. L’ampleur et la complexité des institutions modernes — des marchés financiers mondiaux aux grandes associations caritatives — fournissent un terrain fertile pour exploiter les systèmes sans être détecté.

Les façades institutionnelles. Les institutions elles-mêmes peuvent devenir des vecteurs de rivalité invisible. Même celles fondées sur des intentions altruistes peuvent développer des pratiques exploitantes si des individus puissants privilégient la maximisation du capital. Une bonne réputation peut servir de couverture à des comportements répréhensibles, permettant une « crypsis sociale » où des entités paraissent bienveillantes tout en agissant de manière douteuse, comme dans certains cas de collecte de fonds hospitaliers ou de greenwashing d’entreprises.

8. Les humains excellent à rationaliser les comportements intéressés.

Il semble que créer l’impression, pour soi-même et les autres, de croire en l’équité donne les outils cognitifs nécessaires pour agir de manière injuste.

L’équité comme étalon. Les humains ne possèdent pas une préférence innée et inébranlable pour l’équité ; celle-ci agit plutôt comme un « étalon » contre lequel nous mesurons nos propres comportements et ceux des autres. Cela offre une grande flexibilité dans nos jugements moraux, surtout lorsque l’intérêt personnel est en jeu. Nous ne sommes pas seulement des « hommes rationnels », mais des « hommes rationalisateurs », habiles à justifier nos actes à nous-mêmes et aux autres.

Le permis moral. Cette capacité à rationaliser se manifeste dans le « permis moral », où un comportement moral passé ou même l’expression de vues morales peut autoriser à agir moins éthiquement par la suite. Par exemple, exprimer des opinions égalitaires peut précéder des décisions d’embauche biaisées, ou imaginer un don caritatif peut mener à un achat de luxe. Cela suggère que notre boussole morale interne peut être contournée par l’auto-tromperie.

Les distorsions du marché. Les forces du marché compliquent encore la prise de décision éthique. Des études montrent que les individus sont plus enclins à des actes immoraux (comme échanger des vies animales contre de l’argent) dans un contexte marchand, car la nature collective de la transaction dilue la culpabilité individuelle. Cet « effet marché » normalise des comportements autrement inacceptables, comme l’illustrent les actions historiques des banques suisses ou le commerce moderne de la cocaïne, où les problèmes systémiques masquent la responsabilité individuelle.

9. Les biais de conformité et de prestige nous rendent vulnérables à l’autocratie.

Si des personnes charismatiques, séduisantes et trompeuses comme les psychopathes et narcissiques utilisent leurs talents sociaux pour réussir, et que nous sommes attirés par leur prestige, nous avons les ingrédients pour être tentés de suivre un leader dangereux.

L’attrait de la foule. Les humains possèdent des biais évolués qui nous rendent sensibles à l’influence du groupe. Nous avons tendance à nous conformer aux croyances et normes majoritaires, et à imiter ceux perçus comme prestigieux — réussis, attirants ou charismatiques. Si ces biais facilitent la transmission culturelle et la cohésion sociale, ils créent aussi des vulnérabilités à la manipulation et au pouvoir autocratique.

Le bassin d’attraction de l’autocratie. Cette susceptibilité signifie que les sociétés ouvertes sont constamment attirées vers l’autocratie. Des leaders charismatiques, tels qu’Adolf Hitler ou Donald Trump, exploitent ces biais pour consolider leur pouvoir, créant un sentiment d’identité partagée et un ennemi extérieur. En maîtrisant les « biais de conformité et de prestige », ils font paraître leur volonté comme celle du collectif, étouffant la dissidence et érodant les libertés individuelles.

Le coût de la complaisance. L’ascension de figures refusant la défaite ou contrôlant les récits via la propriété des médias souligne ce danger. Lorsqu’une société devient complaisante face à ses vulnérabilités, elle risque de sombrer dans un état où la confiance devient inutile car les libertés personnelles sont supprimées. Reconnaître cette attraction inhérente vers le pouvoir centralisé est crucial pour concevoir des garde-fous protégeant les principes démocratiques et l’autonomie individuelle.

10. La rivalité invisible non contrôlée alimente une inégalité omniprésente.

Le milliardaire « moyen » a gagné environ 1,7 million de dollars pour chaque dollar de richesse nouvelle gagné par une personne dans les 90 % les plus pauvres.

Le cercle qui se rétrécit. Malgré les arguments philosophiques en faveur d’un élargissement de notre cercle de devoir moral, les tendances économiques vont dans le sens inverse : les inégalités augmentent à l’échelle mondiale, et nos cercles de préoccupation se contractent souvent avec l’âge, au profit de l’accumulation de capital personnel et familial. Cette « myopie sociale » signifie que, à mesure que certains gravissent l’échelle sociale, ils sont moins enclins à soutenir le bien-être collectif, favorisant une « culture de l’inégalité ».

Des impacts multiples. L’inégalité ne se limite pas aux écarts financiers ; elle se traduit par des différences profondes en matière de santé, d’éducation et d’espérance de vie.

  • La malnutrition : Sous-alimentation et obésité touchent de manière disproportionnée les plus pauvres, entraînant des problèmes chroniques et des souffrances intergénérationnelles.
  • L’espérance de vie : Une corrélation nette existe entre richesse/éducation et longévité, comme le montrent les disparités à Londres selon les stations de métro.
  • La corrosion sociale : Une forte inégalité est liée à une baisse de la confiance publique, une augmentation de l’agressivité et la stigmatisation des groupes vuln

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Avis

4.18 sur 5
Moyenne de 11 évaluations de Goodreads et Amazon.

Rivaux invisibles explore le paradoxe fondamental de la nature humaine entre coopération et compétition. Goodman analyse comment le contexte influence nos comportements, s’appuyant sur la biologie évolutive, l’anthropologie et la psychologie. L’ouvrage remet en question l’idée d’êtres humains purement égoïstes ou altruistes, proposant plutôt que nous sommes des coopérateurs stratégiques. Il aborde la manière dont les premiers humains ont su maîtriser leur agressivité, le rôle de la tromperie dans la nature, ainsi que l’importance de la confiance et de la réciprocité. Goodman plaide pour la création d’institutions qui encouragent la coopération tout en décourageant l’exploitation, offrant ainsi un optimisme pragmatique quant à l’avenir de la société.

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À propos de l'auteur

Jonathan R Goodman est un chercheur en sciences sociales au Wellcome Sanger Institute et à l’Institut de santé publique de l’Université de Cambridge. Ses travaux portent sur l’application des connaissances issues de la science évolutive à des problématiques sociétales telles que les inégalités en matière de santé et la perte de confiance. Son approche interdisciplinaire mêle anthropologie, biologie, éthique et santé publique. Ses recherches ont été relayées par des médias de renom comme le Financial Times, The Guardian, Nature et Scientific American. Il a également été invité à participer à de nombreuses émissions de radio, podcasts et publications dans plusieurs pays, notamment au Royaume-Uni, en Irlande, aux États-Unis, au Canada et en Australie.

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