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The Evolution of Fiqh

The Evolution of Fiqh

Islamic Law & the Madh-habs
par Abu Ameenah Bilal Philips 1988 228 pages
4.37
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Points clés

1. L'évolution du Fiqh à travers des étapes historiques définies

Le développement du Fiqh se divise traditionnellement en six grandes étapes, nommées comme suit : Fondation, Établissement, Construction, Épanouissement, Consolidation, et Stagnation et Déclin.

Six étapes du Fiqh. La jurisprudence islamique, ou Fiqh, n'est pas apparue sous une forme entièrement développée. Elle a évolué à travers six étapes distinctes, chacune marquée par des contextes socio-politiques uniques et des contributions intellectuelles. Ces étapes sont : Fondation (époque du Prophète), Établissement (Califes bien guidés), Construction (dynastie omeyyade), Épanouissement (première dynastie abbasside), Consolidation (dernière dynastie abbasside), et Stagnation et Déclin (ère post-abbasside).

L'importance du contexte historique. Comprendre ces étapes est crucial car cela révèle comment le Fiqh s'est adapté aux circonstances changeantes. Chaque période a présenté de nouveaux défis et opportunités, façonnant le développement de la pensée juridique. Par exemple, l'ère omeyyade a vu l'émergence de différentes écoles de pensée en raison des divisions politiques, tandis que l'ère abbasside a été marquée par un épanouissement de l'érudition sous le patronage de l'État.

Dynamique, pas statique. Reconnaître l'évolution historique du Fiqh souligne sa nature dynamique. Ce n'était pas un ensemble de règles fixes, mais un corps vivant de connaissances qui répondait aux besoins de la communauté musulmane. Cette compréhension est essentielle pour relever les défis contemporains et garantir la pertinence continue de la loi islamique.

2. Le Coran et la Sunnah : Les fondements de la loi islamique

La première étape du développement du Fiqh couvre l'ère de l'apostolat du Prophète Muhammad ibn ‘Abdillaah (609-632 de notre ère), durant laquelle la seule source de la loi islamique était la révélation divine sous la forme du Coran ou de la Sunnah [les paroles et actions du Prophète (PSL)].

Fondation divine. Pendant le temps du Prophète Muhammad (PSL), la loi islamique était directement dérivée de la révélation divine. Le Coran, considéré comme la parole littérale de Dieu, fournissait des principes généraux, tandis que la Sunnah, les paroles et actions du Prophète (PSL), offrait des orientations pratiques et des clarifications. Cette période a établi les sources fondamentales de la loi islamique.

Le Coran comme plan directeur. Le Coran servait de plan directeur fondamental, décrivant les croyances essentielles, les principes moraux et les cadres juridiques de base. Il abordait divers aspects de la vie, du culte et des affaires familiales aux transactions économiques et à la justice pénale. Cependant, les versets du Coran étaient souvent généraux, nécessitant des précisions supplémentaires.

La Sunnah comme explication. La Sunnah agissait comme une explication détaillée des principes généraux du Coran. Les actions du Prophète (PSL) démontraient comment appliquer ces principes dans la vie quotidienne, fournissant un modèle pratique pour les musulmans. La Sunnah abordait également des questions non explicitement mentionnées dans le Coran, élargissant ainsi le champ de la loi islamique.

3. Les Califes bien guidés établissent des procédures de résolution de problèmes

Face à un nouveau problème, le calife de cette période suivait généralement les étapes suivantes pour le résoudre : (1) Il cherchait d'abord un jugement spécifique sur le problème dans le Coran.

Nouveaux défis émergent. Après la mort du Prophète (PSL), la communauté musulmane a été confrontée à de nouveaux défis non directement abordés dans le Coran ou la Sunnah. Les Califes bien guidés, successeurs immédiats du Prophète (PSL), ont développé des procédures pour résoudre ces problèmes, posant ainsi les bases de la jurisprudence islamique.

Approche structurée. Les Califes suivaient une approche systématique :

  • D'abord, ils consultaient le Coran pour des jugements directs.
  • Si aucun jugement direct n'était trouvé, ils se tournaient vers la Sunnah.
  • Si la Sunnah était silencieuse, ils convoquaient une réunion de compagnons éminents (Sahabah) pour parvenir à un consensus (Ijma).
  • Si le consensus était impossible, ils se fiaient à l'opinion majoritaire ou, en dernier recours, au raisonnement individuel (Ijtihaad).

Ijma et Ijtihaad. Les principes d'Ijma et d'Ijtihaad sont devenus des pierres angulaires du raisonnement juridique islamique. L'Ijma garantissait l'accord de la communauté, tandis que l'Ijtihaad permettait une interprétation raisonnée en l'absence de directives explicites. Ces procédures ont fourni un cadre pour adapter la loi islamique à de nouvelles situations.

4. L'ère omeyyade : Les semences du sectarisme et la compilation juridique

Cette période a été marquée par de grands troubles sociaux ; l'Ummah s'est divisée en diverses sectes et factions ; le califat a été transformé en royauté ; de nombreuses nouvelles pratiques ont été introduites, dont certaines étaient Haraam ; les érudits ont refusé de se rendre aux audiences des califes et ont en fait fui vers des zones périphériques pour éviter le conflit et la confusion.

Turmoil politique et social. La dynastie omeyyade a marqué une période de changement et de bouleversement significatifs. Le califat s'est transformé en royauté héréditaire, entraînant des troubles sociaux et l'émergence de diverses sectes et factions, telles que les Khawarij et les Chiites. Cette instabilité politique a eu un impact sur le développement du Fiqh.

Indépendance des érudits. De nombreux érudits se sont distanciés de la cour omeyyade, refusant de légitimer des pratiques qu'ils jugeaient non islamiques. Cela a conduit à une dispersion des érudits et à une rupture du processus de construction du consensus. Cependant, cela a également stimulé des efforts pour préserver et compiler les décisions juridiques des générations précédentes.

Premiers efforts de compilation. L'ère omeyyade a vu les premières tentatives de compilation du Fiqh, visant à protéger les connaissances islamiques authentiques de la distorsion. Les érudits ont rassemblé les décisions des compagnons éminents, posant ainsi les bases de la future codification juridique. Cette période a également vu l'émergence d'écoles de pensée distinctes, telles que Ahl al-Hadeeth et Ahl ar-Ra'i.

5. L'ère abbasside : Épanouissement de l'érudition islamique et de la pensée juridique

C'est durant cette période que le Fiqh a pris forme en tant que science islamique indépendante ; l'érudition islamique était activement soutenue par le calife et a prospéré alors que la discussion et le débat sur des questions controversées devenaient répandus ; les Madh-habs se multipliaient.

Âge d'or de l'érudition. La dynastie abbasside a ouvert une ère d'or de l'érudition islamique. Les califes soutenaient activement les pursuits intellectuels, favorisant un environnement de discussion et de débat. Cette période a vu le Fiqh se développer en une science indépendante avec ses propres méthodologies et principes.

Prolifération des Madh-habs. Le nombre de Madh-habs, ou écoles de pensée juridique, a considérablement augmenté durant cette époque. Des érudits éminents ont émergé dans différentes régions, chacun développant ses propres interprétations de la loi islamique. Cette diversité a enrichi le paysage juridique mais a également préparé le terrain pour un futur sectarisme.

Systématisation et codification. Les érudits abbassides ont systématisé le Fiqh, le divisant en principes fondamentaux (Usool) et principes secondaires (Furoo'). Ils ont également identifié et classé les sources de la loi islamique, établissant une hiérarchie d'autorité. Cette période a marqué une étape significative vers la formalisation de la jurisprudence islamique.

6. Madh-habs : Écoles de pensée juridique islamique

Espérons qu'il pourra alors apprécier le fait que tous les Madh-habs ont contribué à des degrés divers au développement du Fiqh, et qu'aucun Madh-hab ne peut prétendre représenter l'Islam ou la loi islamique dans son ensemble.

Interprétations diverses. Les Madh-habs représentent différentes écoles de pensée au sein de la jurisprudence islamique. Chaque Madh-hab est associé à un érudit particulier et à ses partisans, qui ont développé une méthodologie unique pour interpréter la loi islamique. Ces écoles offrent des perspectives diverses sur les questions juridiques.

Écoles majeures et mineures. Au fil du temps, de nombreux Madh-habs ont émergé, mais seuls quelques-uns ont gagné une large acceptation. Les quatre Madh-habs sunnites majeurs sont Hanafi, Maliki, Shafi'i et Hanbali. D'autres écoles notables incluent le Zaydi (chiite) et le désormais éteint Dhahiri. Chaque Madh-hab a contribué à la richesse et à la complexité de la pensée juridique islamique.

Pas d'autorité unique. Il est crucial de reconnaître qu'aucun Madh-hab ne peut revendiquer la représentation de l'intégralité de la loi islamique. Chaque école offre une perspective partielle, et les musulmans sont encouragés à apprendre de toutes. Comprendre le contexte historique et les méthodologies des différents Madh-habs favorise la tolérance et l'humilité intellectuelle.

7. Les jugements conflictuels découlent d'interprétations variées

Les différences d'interprétation, qui se sont produites sur les significations des mots, ont pris trois formes de base : a) Significations littérales partagées.

Différences inévitables. Les désaccords dans les jugements juridiques sont une conséquence naturelle du processus interprétatif. Les érudits peuvent diverger sur les significations des mots, l'authenticité des Hadith, l'admissibilité de certains principes, et les méthodes de raisonnement analogique (Qiyas). Ces différences reflètent la complexité inhérente de la loi islamique.

Significations des mots et grammaire. Les différences d'interprétation surgissent souvent de compréhensions variées des significations des mots et des constructions grammaticales. Par exemple, le mot "Qur'" (période menstruelle) a plusieurs significations, conduisant à des jugements différents sur la période d'attente pour les femmes divorcées. De même, les ambiguïtés grammaticales peuvent entraîner des interprétations conflictuelles des versets coraniques.

Authenticité et interprétation des Hadith. Les désaccords découlent également de points de vue divergents sur l'authenticité et l'interprétation des Hadith. Les érudits peuvent avoir accès à différentes narrations de Hadith, ou ils peuvent appliquer différents critères pour évaluer leur fiabilité. Ces facteurs peuvent conduire à des jugements juridiques divergents.

8. Consolidation : Systématisation et rivalité entre Madh-habs

Au cours de cette étape, le nombre de Madh-habs majeurs (écoles de droit islamique) a diminué à quatre ; trois majeurs et un mineur.

Moins d'écoles survivent. Pendant la période de consolidation, le nombre de Madh-habs reconnus a diminué de manière significative. Les écoles Hanafi, Maliki, Shafi'i et Hanbali sont devenues les traditions juridiques dominantes, tandis que d'autres ont sombré dans l'obscurité. Cette consolidation a été influencée par des facteurs politiques et les efforts des érudits pour systématiser et codifier la loi islamique.

Systématisation et codification. Les érudits de chaque Madh-hab ont travaillé à systématiser leurs principes juridiques et à codifier leurs décisions. Cela impliquait d'analyser les opinions des érudits antérieurs, de déduire des principes fondamentaux et de les appliquer à de nouvelles questions. Ce processus a contribué à solidifier les identités distinctes des Madh-habs survivants.

Rivalité entre Madh-habs. Malheureusement, la consolidation des Madh-habs a été accompagnée d'une rivalité accrue et d'un sectarisme. Les érudits s'engageaient souvent dans des débats compétitifs, cherchant à défendre leur propre école et à discréditer les autres. Cette rivalité a contribué à une fragmentation de la communauté musulmane.

9. Stagnation : L'ère du Taqleed et du déclin

Cette étape couvre environ six siècles, commençant par le sac de Bagdad en 1258 de notre ère et l'exécution du dernier calife abbasside, al-Musta’sim, et se terminant vers le milieu du dix-neuvième siècle de l'ère chrétienne.

Fermeture des portes de l'Ijtihaad. La période suivant le sac de Bagdad a été marquée par une stagnation intellectuelle et un déclin. Les érudits ont de plus en plus abandonné le raisonnement indépendant (Ijtihaad) au profit d'une adhésion aveugle (Taqleed) aux Madh-habs établis. Cela a conduit à un système juridique rigide et inflexible.

Madh-habs en tant que sectes. Les Madh-habs se sont transformés en sectes pratiquement séparées, avec peu d'interaction ou d'échange d'idées. Les érudits se concentraient sur la défense de leur propre école et la critique des autres, perpétuant division et discorde. Ce sectarisme a sapé l'unité de la communauté musulmane.

Influence juridique européenne. Alors que la loi islamique stagnait, les codes juridiques européens commençaient à exercer une influence croissante. Les puissances coloniales ont introduit leurs propres systèmes juridiques, supplantant progressivement la loi islamique dans de nombreuses régions du monde musulman. Cela a marqué un déclin significatif du rôle et de la pertinence de la jurisprudence islamique.

10. Imaams et Taqleed : Un héritage contradictoire

Leurs déclarations sont parfaitement claires et ne laissent aucune place à l'interprétation erronée ou aux explications apologétiques.

Les Imaams s'opposaient à l'adhésion aveugle. Ironiquement, les érudits auxquels les Madh-habs sont attribués s'opposaient fermement à l'adhésion aveugle à leurs opinions. Ils soulignaient l'importance de se référer au Coran et à la Sunnah, et encourageaient leurs élèves à exercer un raisonnement indépendant. Cela crée une situation paradoxale.

Hadith authentique comme critère. Les Imaams affirmaient constamment que les Hadith authentiques devaient primer sur leurs propres opinions. Ils exhortaient leurs partisans à rejeter toute décision qui contredisait les enseignements clairs du Coran et de la Sunnah. Ce principe est souvent ignoré par ceux qui suivent aveuglément un Madh-hab particulier.

Suivre la Sunnah. Le véritable héritage des Imaams réside dans leur engagement envers le Coran et la Sunnah. Les musulmans devraient s'efforcer de comprendre les sources de la loi islamique et de suivre les enseignements du Prophète (PSL), plutôt que de s'en tenir aveuglément aux opinions d'un érudit particulier. Cette approche honore l'esprit des Imaams et favorise une compréhension plus informée et dynamique de l'Islam.

11. Différences parmi l'Ummah : Un appel à l'unité

Dans ce dernier chapitre, l'auteur examinera le phénomène des différences et des désaccords (Ikhtilaaf) à la lumière des positions des érudits anciens et de leurs élèves.

Les différences sont inévitables. Les différences d'opinion (Ikhtilaaf) font partie intégrante du discours intellectuel. Les érudits anciens reconnaissaient et acceptaient l'inévitabilité des différences, les considérant comme des opportunités d'apprentissage et de croissance. Cependant, ils soulignaient également l'importance de maintenir l'unité et d'éviter le sectarisme.

Le désaccord déraisonnable est nuisible. Bien que les différences d'opinion soient acceptables, le désaccord déraisonnable et le sectarisme sont nuisibles à la communauté musulmane. Ces attitudes conduisent à la division, au conflit et à une distorsion des enseignements islamiques. Les musulmans devraient s'efforcer de s'engager dans un dialogue respectueux et de rechercher un terrain d'entente.

Concentrez-vous sur les principes fondamentaux. Malgré leurs différences, les Madh-habs partagent une fondation commune dans le Coran et la Sunnah. Les musulmans devraient se concentrer sur ces principes fondamentaux, reconnaissant que les Madh-habs ne sont que des voies différentes pour comprendre et appliquer la loi islamique. En mettant l'accent sur l'unité et la tolérance, la communauté musulmane peut surmonter le sectarisme et promouvoir un avenir plus harmonieux et prospère.

Dernière mise à jour:

Avis

4.37 sur 5
Moyenne de 100+ évaluations de Goodreads et Amazon.

L'Évolution du Fiqh reçoit principalement des critiques positives pour sa clarté dans l'exposé du développement de la jurisprudence islamique et des différentes écoles de pensée. Les lecteurs apprécient sa simplicité et son accessibilité pour les débutants. Certains critiquent son manque de profondeur et de détails, tandis que d'autres louent son approche équilibrée. Ce livre est recommandé à ceux qui souhaitent comprendre l'histoire et les différences entre les madhabs. De nombreux critiques soulignent son importance pour corriger les idées reçues et promouvoir l'unité parmi les musulmans, bien que quelques-uns le trouvent trop simpliste ou biaisé.

À propos de l'auteur

Dr. Abu Ameenah Bilal Philips est un érudit islamique né en Jamaïque qui s'est converti à l'islam en 1972 alors qu'il vivait au Canada. Il détient une licence en théologie islamique de l'Université islamique de Madeenah, une maîtrise en théologie islamique de l'Université de Riyad, et un doctorat en théologie islamique de l'Université du pays de Galles. Philips possède une vaste expérience dans l'enseignement de l'éducation islamique et de l'arabe, ayant enseigné à Riyad et aux Philippines. Il a également fondé et dirigé des institutions islamiques aux Émirats arabes unis, notamment le Centre d'information islamique à Dubaï et le Département des langues étrangères à Dar al Fatah Islamic Press à Sharjah.

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