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Area 51

Area 51

An Uncensored History of America's Top Secret Military Base
par Annie Jacobsen 2011 540 pages
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Points clés

1. La véritable origine de la Zone 51 : fondée par la Commission de l’énergie atomique, non par la CIA ou l’USAF.

Jamais révélé auparavant, le premier client de la Zone 51 n’était pas la CIA, mais la Commission de l’énergie atomique.

Des débuts secrets. La Zone 51, située dans le désert isolé du Nevada, a été créée en 1951, soit quatre ans avant l’arrivée de la CIA avec le projet de l’avion espion U-2. Sa vocation initiale était de servir la Commission de l’énergie atomique (AEC), qui bénéficiait d’un système unique et légalement distinct de secret, établi par la loi sur l’énergie atomique de 1946. Ce système permettait que certains projets naissent déjà classifiés, cachés même au Président.

Un emplacement idéal. Le site, centré autour du lit asséché du lac Groom, fut choisi pour son isolement au sein de l’immense zone d’essais et d’entraînement du Nevada, à proximité du site d’essais nucléaire du Nevada. Cette localisation, en dehors des limites officielles du NTS, offrait une zone grise de contrôle, parfaite pour des opérations clandestines à l’abri de la surveillance habituelle du Département de la Défense. Le lac asséché servait de piste naturelle, tandis que les montagnes environnantes assuraient un camouflage.

Des recherches controversées. L’AEC utilisait la Zone 51 pour des recherches, développements et projets d’ingénierie radicaux et controversés, menés sans aucune supervision ni contrôle éthique. Confier ces programmes à une agence peu associée aux avions ou aux pilotes (le domaine de l’AEC étant les bombes nucléaires) les rendait plus difficiles à détecter, contribuant ainsi à l’énigme persistante de la Zone 51.

2. La réalité choquante de l’incident de Roswell : pas des extraterrestres, mais des expériences humaines.

Ce qui est le plus alarmant, c’est un fait gardé secret jusqu’à présent : à l’intérieur du disque, on a retrouvé une marque très terrestre : des inscriptions en russe.

Un engin écrasé. En juillet 1947, un objet s’est écrasé près de Roswell, au Nouveau-Mexique. Ce n’était pas un ballon météo, comme le gouvernement l’a prétendu, mais un disque volant sans ailes ni queue, doté d’un dôme sur le dessus. Surtout, il portait des inscriptions en russe à l’intérieur, indiquant une origine soviétique.

Des corps humanoïdes. Aux côtés de l’épave, les secouristes ont découvert des corps. Il ne s’agissait pas d’extraterrestres, mais de cobayes humains, de petite taille, mesurant moins d’un mètre cinquante, avec des têtes disproportionnées et des yeux anormalement grands et de forme étrange. Deux d’entre eux étaient dans le coma, mais vivants.

La propagande de Staline. L’engin et ses occupants faisaient partie d’un canular de propagande noire orchestré par Joseph Staline. Le but était que ces « extraterrestres » apparaissent pour semer la panique aux États-Unis, saturer les radars et démontrer la capacité de Staline à manipuler l’opinion publique américaine, à l’image de la célèbre émission radiophonique « La Guerre des Mondes » de 1938.

3. Le rôle sombre des scientifiques nazis : Mengele, Paperclip et les cobayes humains.

On leur avait dit que les enfants auraient été enlevés par le Dr Josef Mengele, le fou nazi qui, à Auschwitz et ailleurs, était connu pour avoir pratiqué des interventions chirurgicales expérimentales indescriptibles, principalement sur des enfants, des nains et des jumeaux.

Le marché de Mengele. L’apparence grotesque des petits aviateurs issus du crash de Roswell serait le résultat d’expériences menées par le médecin nazi Josef Mengele. La rumeur transmise aux ingénieurs était que Mengele avait conclu un accord avec Staline pour poursuivre ses travaux d’eugénisme en Union soviétique, en échange de la création d’un équipage d’aviateurs à l’apparence « extraterrestre » pour la supercherie de Staline.

Le côté obscur de Paperclip. Le recrutement par le gouvernement américain de scientifiques nazis après la guerre, dans le cadre de l’Opération Paperclip, justifié comme nécessaire pour prendre l’avantage technologique sur les Soviétiques, a impliqué de fermer les yeux sur d’horribles crimes de guerre. Certains scientifiques recrutés avaient mené des expériences humaines barbares, notamment des tests de médecine aéronautique sur des prisonniers de camps de concentration.

Les expériences d’après-guerre. L’ingénieur d’EG&G a révélé qu’à partir de 1951, dans l’installation S-4 près de la Zone 51, des ingénieurs, sous la direction de Vannevar Bush et de l’AEC, travaillaient sur les restes du crash de Roswell et sur les aviateurs humains. Cela incluait le maintien en vie des survivants dans le coma et la conduite d’expériences supplémentaires sur des enfants handicapés et des prisonniers, en violation du Code de Nuremberg, au nom du progrès scientifique et de la sécurité nationale.

4. La naissance de l’espionnage aérien : U-2, CIA contre USAF, et la couverture OVNI.

Le président Eisenhower a confié la reconnaissance aérienne à la CIA parce que, comme il l’a écrit plus tard, ce programme devait être géré de manière « non conventionnelle ».

La CIA prend le relais. En 1955, la CIA, dirigée par Richard Bissell, choisit Groom Lake (Zone 51) comme site d’essai pour l’avion espion U-2. Eisenhower préféra la CIA à l’Armée de l’air pour des raisons de déni plausible : un programme civil pouvait être nié en cas d’abattage, contrairement à une opération militaire.

Les observations d’OVNI. L’altitude élevée du U-2 (21 000 mètres) et son apparence inhabituelle (ailes longues et fines) provoquèrent de nombreuses observations d’OVNI par des pilotes commerciaux et le public. Ces observations, souvent dues au reflet argenté du U-2, furent fréquemment prises pour des soucoupes volantes.

La couverture officielle. La CIA et l’Armée de l’air menèrent une campagne de relations publiques pour discréditer les rapports d’OVNI, les attribuant à des phénomènes naturels ou à des canulars, tout en suivant secrètement les observations et en les corrélant aux vols du U-2. Cette dissimulation délibérée, destinée à protéger le secret du programme U-2, alimenta involontairement la croyance populaire en un complot gouvernemental sur les OVNI.

5. Oxcart : Mach 3 furtif, l’essor de la Zone 51 et la rivalité entre agences.

L’appareil allait être cinq fois plus rapide que le U-2 et voler à trois miles d’altitude de plus que ce dernier.

Le successeur supersonique. Après le U-2, la CIA commanda à Lockheed Skunk Works le développement de l’A-12 Oxcart, un avion espion Mach 3 (3 540 km/h) conçu pour voler au-dessus de 27 000 mètres. Cela nécessita une expansion importante de la Zone 51, avec une piste plus longue, de nouveaux hangars et un personnel accru, transformant la zone en une ville en plein essor.

Caractéristiques furtives. L’Oxcart intégrait une technologie furtive précoce, incluant des matériaux absorbant les radars et une forme unique destinée à réduire sa signature radar. Tester ces caractéristiques, notamment sur une maquette grandeur nature montée sur un mât, fut un axe majeur à la Zone 51.

La rivalité entre agences. Le programme Oxcart intensifia la rivalité entre la CIA et l’Armée de l’air. Cette dernière, dirigée par le général Curtis LeMay, chercha à prendre le contrôle de l’avion espion supersonique, développant finalement sa propre version, le SR-71 Blackbird, ce qui provoqua une lutte de pouvoir autour de la Zone 51 et des moyens de reconnaissance aérienne.

6. L’ombre des essais nucléaires : contamination, accidents et secret.

La terre était tellement irradiée à Jackass Flats après l’accident de Phoebus que même les équipes de décontamination en tenue complète ne purent pénétrer la zone pendant six semaines.

Proximité du NTS. La Zone 51 jouxte le Nevada Test Site (NTS), où des centaines de bombes nucléaires furent testées, d’abord en surface puis en souterrain. Ces essais, notamment la bombe Hood de 74 kilotonnes en 1957, eurent un impact significatif sur la Zone 51, causant des dégâts structurels et forçant des évacuations.

Tests de bombes sales. L’AEC mena des « tests de sécurité » secrets près de la Zone 51, dont le Projet 57 en 1957, simulant un crash d’arme nucléaire en dispersant du plutonium. Cela contaminait la Zone 13, adjacente à Groom Lake, avec une radioactivité persistante, dont le nettoyage fut négligé pendant des décennies.

Désastres des fusées nucléaires. À Area 25 (Jackass Flats) sur le NTS, le programme de fusée nucléaire NERVA, destiné à un voyage vers Mars, impliquait des tests de réacteurs nucléaires. Des accidents, dont une explosion planifiée (Kiwi) et une fusion non prévue (Phoebus), libérèrent d’importantes radiations, contaminant la zone et soulignant les dangers des projets nucléaires secrets.

7. La genèse de la technologie furtive : évasion radar et essais à la Zone 51.

Ce que Lovick et son équipe allaient bientôt découvrir, c’est que la furtivité pouvait être obtenue si elle était conçue dès les premiers plans.

Premiers essais. Les tentatives initiales de rendre le U-2 furtif par l’application de peinture absorbant les radars échouèrent, prouvant que la furtivité devait être intégrée à la conception même de l’avion. Cela conduisit le physicien de Lockheed Edward Lovick et son équipe à pionnier des techniques d’évasion radar pour l’A-12 Oxcart.

Essais à la Zone 51. La Zone 51 devint le terrain d’essai crucial pour la technologie furtive. Des maquettes grandeur nature, puis l’A-12 lui-même, furent testés sur un mât radar pour mesurer leur section radar. Ce processus itératif, guidé par les données radar, affina la forme et les matériaux de l’appareil pour minimiser sa détection.

Le F-117 Nighthawk. Les enseignements tirés du développement furtif de l’Oxcart, combinés aux progrès informatiques, conduisirent au bombardier furtif F-117 Nighthawk. Testé à la Zone 51 et à la Zone 52 voisine (Tonopah Test Range), le F-117 révolutionna la guerre aérienne en rendant les avions presque invisibles aux radars.

8. L’ingénierie inverse de l’ennemi : MiG, Top Gun et technologies capturées.

Avec un MiG désormais en leur possession, les Israéliens se mirent à étudier les forces et faiblesses de l’appareil en vol.

MiG-21 capturé. En 1966, un pilote irakien fit défection en Israël avec un chasseur MiG-21 soviétique. Après avoir exploité la valeur de renseignement de l’appareil, Israël le transféra secrètement à la Zone 51 pour que les États-Unis en fassent l’ingénierie inverse et comprennent ses capacités.

Have Doughnut. À la Zone 51, des ingénieurs d’EG&G, dont T. D. Barnes, démontèrent et étudièrent minutieusement le MiG-21 dans un programme codé Have Doughnut. Cette analyse technique révéla les secrets de conception et les performances du MiG.

Exploitation tactique. Le MiG fut ensuite utilisé dans des combats aériens simulés contre des chasseurs américains au-dessus de Groom Lake. Ces tests tactiques, également dans le cadre de Have Doughnut, apprirent aux pilotes américains comment vaincre le MiG en combat, contribuant directement à la création de l’école de pilotage Top Gun de la Marine et à l’amélioration des ratios de combat aérien américains au Vietnam.

9. L’essor des drones : guerre sans pilote et développement à la Zone 51.

L’idée d’utiliser des véhicules télépilotés en guerre est simple : protéger l’humain du danger — mais la première application du drone fut ludique.

Concepts précoces. L’idée d’avions sans pilote remonte au bateau télécommandé de Nikola Tesla et aux bombardiers drones de la Seconde Guerre mondiale. Les premières applications militaires incluaient le prélèvement de nuages atomiques, jugé trop dangereux pour des pilotes humains après des accidents.

L’attention de la CIA. Après les abattages d’U-2, notamment la capture des pilotes Black Cat en Chine, la CIA concentra ses efforts sur le développement de drones à la Zone 51. Des projets comme Tagboard (drone furtif Mach 3) et Aquiline (drone de reconnaissance déguisé) visaient à accomplir des missions « ennuyeuses, sales et dangereuses » sans risquer de pilotes.

La guerre contre le terrorisme. Testés et perfectionnés pendant des décennies à la Zone 51 et 52, les drones devinrent centraux dans la guerre contre le terrorisme. Les drones armés Predator et Reaper, capables de reconnaissance et d’assassinats ciblés, transformèrent la guerre aérienne et renforcèrent le partenariat renouvelé entre l’Armée de l’air et la CIA dans les opérations aériennes.

10. Le plus grand camouflage : S-4, expériences humaines et secrets de l’AEC.

« Parce que nous faisions la même chose », dit-il. « Ils voulaient pousser la science. Ils voulaient voir jusqu’où ils pouvaient aller. »

L’installation S-4. Les restes du crash de Roswell, y compris l’engin et les aviateurs humains, furent transférés de la base aérienne Wright-Patterson à une installation secrète près de la Zone 51, codée S-4, en 1951. Cette installation précéda l’arrivée de la CIA à Groom Lake et était contrôlée par l’AEC et Vannevar Bush.

Expérimentations humaines. À S-4, les ingénieurs d’EG&G furent chargés de l’ingénierie inverse de l’engin et de l’étude des aviateurs humains. L’ingénieur révéla que cela impliquait des expériences médicales sur des enfants handicapés et des prisonniers, autorisées par Vannevar Bush et l’AEC, en violation du Code de Nuremberg.

Le secret de l’AEC. Le système unique de classification de l’AEC, permettant que des documents naissent classifiés et soient cachés même au Président (comme l’a montré l’enquête du président Clinton), permit de camoufler ces expériences horribles et les véritables origines de la Zone 51, perpétuant les mythes sur les extraterrestres et les OVNI pour détourner l’attention d’une réalité bien plus sombre.

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Avis

3.85 sur 5
Moyenne de 10.3K évaluations de Goodreads et Amazon.

Area 51 dévoile l’histoire secrète de la célèbre base militaire, démystifiant les mythes liés aux ovnis tout en révélant des projets et expériences classifiés. Grâce à une recherche approfondie et des entretiens avec d’anciens membres du personnel, Jacobsen met au jour des détails sur les avions espions, les essais nucléaires et les opérations clandestines. Cet ouvrage propose une vision équilibrée des avancées technologiques et des enjeux éthiques, soulignant l’absence de contrôle dans les programmes ultra-secrets. Si certains lecteurs ont trouvé l’explication donnée sur Roswell controversée, beaucoup ont salué la pertinence de l’analyse concernant les développements militaires de la Guerre froide et le secret gouvernemental.

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4.35
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À propos de l'auteur

Annie Jacobsen est finaliste du prix Pulitzer et auteure à succès du New York Times, reconnue pour ses enquêtes approfondies sur l’histoire militaire et la sécurité nationale. Ses ouvrages, parmi lesquels « Area 51 » et « Operation Paperclip », ont été salués par la critique et ont été désignés meilleurs livres de l’année par plusieurs publications. L’expertise de Jacobsen lui a valu de nombreuses interventions médiatiques, où elle aborde des sujets tels que la guerre, les armements et le secret gouvernemental. Elle écrit également pour la télévision et produit des contenus, notamment pour la série « Tom Clancy’s Jack Ryan ». Diplômée de l’université de Princeton et ancienne capitaine de l’équipe de hockey sur glace, Jacobsen vit à Los Angeles avec sa famille, poursuivant son exploration de sujets complexes à travers ses écrits.

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