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Catholicism

Catholicism

A Journey to the Heart of the Faith
par Robert Barron 2011 279 pages
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Points clés

1. L’Incarnation : Dieu s’est fait homme pour diviniser l’humanité

« Le Verbe s’est fait chair et a habité parmi nous » (Jn 1,14) : voilà ce qui caractérise le catholicisme.

L’incarnation de Dieu. Le principe distinctif du catholicisme est l’Incarnation : Dieu, le Verbe par qui l’univers a été créé, s’est plongé dans la condition humaine ordinaire, marquée par ses limites et ses compromis. Cela révèle que Dieu n’est pas un rival de sa création, mais l’acte même d’être, le fondement et le soutien de toute existence. L’Incarnation élève et sublime l’humanité, sans jamais la diminuer.

Destinés à la divinisation. L’Incarnation nous enseigne que nous sommes appelés à la théosis, à la transformation en Dieu. Dieu s’est fait homme pour que notre chair participe à la vie divine, à l’amour qui unit le Père, le Fils et l’Esprit Saint dans une communion parfaite. Le christianisme devient ainsi le plus grand humanisme, offrant un destin bien plus extravagant que toute autre philosophie ou programme.

Prolongement par l’Église. L’esprit catholique embrasse toutes les conséquences de l’Incarnation, en percevant sa prolongation dans l’espace et le temps à travers le mystère de l’Église. Cela inclut la présence continue de Dieu dans les sacrements, la liturgie, la théologie, la gouvernance des papes et évêques, ainsi que dans la vie et l’œuvre des saints, poètes et artistes. Le catholicisme est autant affaire de corps et de sens que d’esprit et d’âme, précisément parce que le Verbe s’est fait chair.

2. L’identité unique de Jésus : le Dieu-Homme qui accomplit la prophétie

Ce qui est exclu — et C. S. Lewis l’a vu avec une clarté particulière — c’est la position tiède adoptée par beaucoup de théologiens et chercheurs spirituels aujourd’hui, à savoir que Jésus n’était pas divin mais un maître éthique inspirant, un grand philosophe religieux.

Une autorité sans précédent. Jésus de Nazareth, charpentier sans formation religieuse officielle, parlait et agissait avec une autorité supérieure à celle de Moïse, pardonnant les péchés et maîtrisant la nature. Contrairement à d’autres fondateurs religieux qui détournaient l’attention d’eux-mêmes, Jésus attirait l’attention sur son identité propre, imposant un choix : ou bien il était ce qu’il prétendait être, ou bien il était un fou.

Accomplissement des espoirs anciens. Les premiers disciples furent stupéfaits de le voir accomplir quatre grandes missions attendues de Yahvé :

  • Rassembler les tribus dispersées d’Israël : Par la communion autour de la table et la guérison, il créa un nouvel espace social, restaurant la communion entre les hommes.
  • Purifier le Temple de Jérusalem : Il redéfinit le Temple, se déclarant lui-même le vrai Temple où Dieu et Israël se rencontrent, affirmation ratifiée par sa résurrection et symbolisée par le sang et l’eau jaillissant de son côté.
  • Traiter avec les ennemis de la nation : Il ne combattit pas par la force terrestre, mais en s’abandonnant à l’obscurité du monde sur la croix, noyant tous les péchés dans la miséricorde divine.
  • Régner comme Seigneur du ciel et de la terre : Sa résurrection corporelle valida sa messianité, établissant son autorité, un message que Paul proclama subversivement face à la prétention de César à la seigneurie.

La résurrection indéniable. L’émergence du christianisme comme mouvement messianique est pratiquement inexplicable sans la résurrection réelle de Jésus. Cette nouveauté bouleversante, loin d’être un simple symbole vague, poussa les premiers disciples aux confins du monde, proclamant Jésus comme le Seigneur ressuscité à qui revient l’allégeance ultime.

3. Le chemin du bonheur : les enseignements radicaux de Jésus sur l’amour et le détachement

La loi que le nouveau Moïse propose est un mode de vie qui promet, tout simplement, de nous rendre heureux.

Liberté par la discipline. Les enseignements de Jésus, notamment le Sermon sur la Montagne, offrent une nouvelle loi conçue pour nous rendre heureux, non pour nous restreindre. La vraie liberté n’est pas un simple choix, mais la formation du désir à atteindre sans effort le bien, à l’image d’un musicien ou d’un athlète maître de son art grâce à une pratique disciplinée. La joie est la conséquence de ce désir bien ordonné.

Les Béatitudes : le détachement pour la joie. Les Béatitudes révèlent que le bonheur naît du détachement des idoles mondaines (richesse, plaisir, pouvoir, honneur) et de l’attachement à Dieu :

  • Positives : Les miséricordieux (reçoivent miséricorde), les cœurs purs (voient Dieu), les affamés de justice (sont rassasiés), les artisans de paix (enfants de Dieu).
  • Négatives (détachement) : Les pauvres en esprit (non attachés aux biens matériels), les affligés (non dépendants des bonnes sensations), les doux (non attachés au pouvoir terrestre), les persécutés (non attachés à l’honneur).
    Le Christ crucifié incarne parfaitement ces attitudes, méprisant les attachements mondains tout en aimant la volonté du Père, devenant l’icône de la béatitude et de la liberté.

Non-violence et amour radical. L’enseignement de Jésus sur la non-violence (« tendre l’autre joue ») propose une troisième voie au-delà du combat ou de la fuite, empêchant la contre-violence et renvoyant l’injustice à l’agresseur. Cet amour radical (agapè), qui veut activement le bien de l’autre en tant qu’autre, dépasse la simple réciprocité, aspirant à aimer comme Dieu aime, même ses ennemis. La parabole du fils prodigue illustre l’amour surabondant et non calculateur de Dieu, nous invitant à entrer dans une boucle de grâce où donner ce qui est reçu mène à la fête.

4. Le Dieu ineffable : l’Être même, à la fois transcendant et immanent

« Je suis celui qui suis » (Ex 3,14).

Au-delà des concepts humains. Le nom de Dieu, « Je suis celui qui suis », signifie qu’Il n’est pas un être parmi d’autres, mais « l’être même » (ipsum esse), l’acte pur d’existence. Il ne peut être défini ni limité par les concepts humains, demeurant essentiellement mystérieux. Cela empêche l’idolâtrie, qui réduirait Dieu à un objet créé que l’on pourrait contrôler.

Connaissance indirecte par la création. Si le « visage » de Dieu ne peut être vu directement, son « dos » se devine à travers ses créatures et leurs effets. L’argument de Thomas d’Aquin fondé sur la contingence observe que la nature éphémère de toute chose créée pointe vers une réalité « nécessaire » — Dieu — qui existe par sa propre essence. Joseph Ratzinger ajoute que l’intelligibilité intrinsèque de l’univers témoigne d’une Intelligence suprême qui l’a pensé à l’existence, montrant une profonde compatibilité entre foi et science.

Transcendance et immanence radicales. Dieu est à la fois radicalement transcendant (au-delà de tout objet et catégorie mondaine) et radicalement immanent (s’insinuant dans chaque aspect de l’existence finie). Il est « plus proche de moi que je ne le suis de moi-même et plus haut que tout ce que je pourrais imaginer ». Cette manière unique d’être signifie que nous ne pouvons ni le saisir ni nous cacher de Lui, mais devons nous abandonner à Lui dans l’amour.

Le problème du mal et la Croix. L’existence du mal est le défi le plus sérieux à la croyance en un Dieu aimant. Le mal est une privation du bien, non une création divine. Dieu permet le mal pour faire surgir un bien plus grand, principe illustré dans le livre de Job, où la souffrance s’inscrit dans la providence infiniment subtile de Dieu à travers l’espace et le temps. Pour les chrétiens, la « résolution » ultime du mal est Dieu lui-même sur la croix de Jésus-Christ, où l’amour divin transfigure même la mort en espérance.

5. Marie : Mère de Dieu et prototype de l’Église

Dire que Marie est Mère de Dieu, c’est insister sur la densité de l’affirmation que Dieu s’est vraiment fait homme, l’un de nous, os de nos os et chair de notre chair.

Renversement d’Ève, réception de la grâce. Le « fiat » de Marie à l’Annonciation — « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole » — renverse la désobéissance avide d’Ève. Marie, « pleine de grâce », profondément disposée à recevoir les dons, devient la nouvelle Ève, mère de tous ceux qui renaissent par la réceptivité à la vie divine. Sa liberté, abandonnée à Dieu, devient la matrice de toute mission ecclésiale.

Accomplissement d’Israël. Marie est la synthèse d’Israël, récapitulant ses grandes figures et ses espoirs. Elle est fille d’Abraham, vraie Arche d’Alliance, nouveau Temple et siège de la Sagesse. À Cana, sa demande de vin symbolise le désir prophétique d’Israël pour la grâce de Dieu, et son ordre « Faites tout ce qu’il vous dira » résume les maîtres et prophètes d’Israël.

Théotokos et Assomption. Le concile d’Éphèse (431) proclama Marie Théotokos (Mère de Dieu), affirmant la pleine divinité de Jésus en déclarant que Marie est mère de Jésus, qui est Dieu. Cela glorifie Marie non comme déesse, mais comme celle qui eut le privilège de faire entrer Dieu dans le monde. Le dogme de l’Assomption (Marie élevée corps et âme au ciel) signifie son salut complet et devient un signe d’espérance pour notre propre résurrection corporelle, entrant dans un « système dimensionnel supérieur » appelé ciel.

Mission et impact continus. En tant que Mère de l’Église, Marie continue d’attirer les hommes vers son Fils, souvent par une intercession discrète, parfois par des apparitions remarquables comme Lourdes et Guadalupe. Notre-Dame de Guadalupe, apparaissant en mestiza, apporta une nouvelle naissance au Mexique, mettant fin au sacrifice humain en proclamant le Dieu-homme qui conquit la violence par l’amour non-violent. Son influence mena à la conversion de neuf millions de Mexicains en dix ans.

6. L’Église : Corps mystique du Christ, une, sainte, catholique et apostolique

À propos de Jésus-Christ et de l’Église, je sais une chose : ils ne font qu’un, et il ne faut pas compliquer les choses.

Un sacrement de Jésus. L’Église n’est pas une simple organisation humaine, mais un sacrement de Jésus, participant à son être et à sa vie. Comme le suggère la métaphore de Paul, elle est le corps mystique du Christ, un organisme où la souffrance d’un membre est celle du Christ lui-même. C’est pourquoi les actes de charité envers les « plus petits frères » sont faits pour le Christ en personne.

Appelée hors du monde. L’Église est ekklesia — « appelée hors de » ce « monde » (réseau d’institutions et de pratiques favorisant division, péché et « soif de domination »). Elle est un lieu de sécurité, comme l’arche de Noé, préservant l’ordre divin dans le chaos. Cette distinction n’est pas pour l’isolement, mais pour la transformation, car l’Église est appelée à « déborder dans le monde et le refaire », comme l’a montré l’impact de Jean-Paul II en Pologne.

Une, Sainte, Catholique, Apostolique. L’Église est :

  • Une : Parce que son fondateur, Jésus, est un, et Dieu est un. L’unité est favorisée par les croyances, la liturgie, les sacrements, la charité et la structure partagée, permettant la diversité dans une tension harmonieuse.
  • Sainte : Parce que le Christ est saint, et l’Église son épouse sans tache, malgré ses membres pécheurs. Comme Augustin l’a soutenu contre les donatistes, la grâce du Christ agit même par des instruments indignes.
  • Catholique : Signifiant « selon le tout », possédant tous les dons que le Christ veut pour son peuple (Écriture, sacrements, tradition, etc.) et ayant une dynamique universelle pour évangéliser tous les peuples. Elle assimile les « rayons de lumière » ou « graines de la Parole » d’autres cultures et religions.
  • Apostolique : Fondée sur les douze apôtres qui connurent intimement Jésus, leur foi transmise par la succession apostolique. Cela garantit la préservation de la foi originelle, le Pape, successeur de Pierre, exerçant un rôle infaillible d’arbitre en matière de foi et de morale, non pour étouffer, mais pour enrichir la vie de l’Église.

7. La liturgie : source et sommet de la vie chrétienne, où Dieu se rend présent

L’activité la plus inutile qui soit est la célébration de la liturgie, ce qui revient à dire qu’elle est la chose la plus importante que nous puissions faire.

Acte suprême de louange. La liturgie est l’activité la plus importante parce qu’elle est « inutile » au sens aristotélicien — accomplie pour elle-même, reposant en Dieu et l’honorant. C’est une forme accomplie de jeu, ordonnant justement la personnalité par l’abandon total à Dieu, encadrant l’Écriture depuis le sacerdoce d’Adam jusqu’à la liturgie céleste de l’Apocalypse.

Rencontre avec le Christ. La messe est une rencontre intense avec Jésus-Christ, reflétant l’interaction humaine : conversation et repas.

  • Liturgie de la Parole : Nous nous rassemblons, chantons, faisons le signe de croix (appartenance à la Trinité), confessons nos péchés (prise de conscience de notre imperfection), chantons le Gloria (rendant gloire à Dieu pour la paix). Puis nous écoutons la Parole de Dieu (la foi vient de l’écoute) et entendons l’homélie (le prédicateur exprime la pensée du Christ), professons notre foi dans le Credo et prions les uns pour les autres.
  • Liturgie de l’Eucharistie : Nous offrons le pain et le vin (représentant toute la création) à Dieu, qui, par la prière eucharistique et le prêtre agissant in persona Christi, sont transformés.

La Présence réelle. La foi de l’Église affirme que par la puissance des paroles de Jésus (« Ceci est mon corps », « Ceci est la coupe de mon sang »), le pain et le vin sont « réellement, véritablement et substantiellement » transformés en Corps et Sang du Christ. Cette « transsubstantiation » signifie que la réalité profonde change, même si les apparences demeurent. Comme le révèle Jean 6, Jésus intensifia son enseignement sur le fait de manger sa chair et boire son sang, provoquant un grand départ, mais la confession de Pierre affirma cette vérité.

Communion et mission. Après avoir reçu le Christ en communion, les fidèles sont bénis et envoyés. La formule de renvoi, « Allez dans la paix du Christ », signifie que le peuple, désormais formé et nourri par le Christ, est dispersé comme une semence dans le monde pour le transformer. « Personne ne vient au Christ et ne repart de la même manière qu’il est venu ! »

8. Les saints : des vies transfigurées reflétant la sainteté diverse de Dieu

Les saints sont ceux qui ont laissé Jésus les transfigurer profondément de l’intérieur.

Coopérer avec la grâce. Les saints sont des personnes qui ont laissé Jésus « monter dans leur barque », c’est-à-dire qu’ils coopèrent avec la grâce divine, qui élève et sublime leur humanité sans la détruire. Ils deviennent pleinement humains, comme Dieu l’a voulu, reflétant sa perfection à la manière de prismes qui décomposent la lumière blanche en couleurs diverses. L’Église a besoin de cette variété pour représenter la bonté infinie de Dieu.

Quatre femmes exemplaires :

  • Katharine Drexel (Justice transfigurée) : Née dans une immense richesse, elle consacra toute sa fortune à fonder écoles et missions pour les Amérindiens et Afro-Américains. Son don dépassa la justice pour devenir un amour surabondant, un « aller au large » qui produisit des résultats miraculeux.
  • Thérèse de Lisieux (Prudence transfigurée) : Cette carmélite cloîtrée cultiva « la petite voie » — un chemin d’enfance spirituelle et de gestes simples accomplis par grand amour. Sa sainteté fut une prudence transfigurée, discernant la juste exigence de l’amour à chaque instant, culminant dans sa vocation d’être « l’amour au cœur de l’Église ».
  • Édith Stein (Courage évangélique) : Philosophe juive brillante convertie au catholic

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Avis

4.50 sur 5
Moyenne de 4.1K évaluations de Goodreads et Amazon.

Le catholicisme : un voyage au cœur de la foi est salué pour son exploration à la fois accessible et profonde des croyances catholiques. Les lecteurs apprécient le style d’écriture vivant de Barron, le contexte historique qu’il offre ainsi que sa capacité à rendre compréhensibles des concepts théologiques complexes. Nombre d’entre eux trouvent cet ouvrage à la fois instructif et inspirant, soulignant son intérêt tant pour les catholiques que pour les non-catholiques. Si quelques critiques portent sur certains arguments ou interprétations, la majorité recommande ce livre comme une excellente introduction au catholicisme, mettant en avant la beauté de sa prose et la richesse de son traitement des doctrines essentielles.

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15 évaluations

À propos de l'auteur

Robert Emmet Barron est un théologien catholique éminent, auteur reconnu et personnalité médiatique influente. Évêque et ancien professeur, il a consacré sa vie à l’évangélisation et à l’éducation. Barron est surtout célèbre pour avoir créé la série documentaire CATHOLICISM et fondé Word On Fire, un ministère médiatique d’envergure mondiale. Auteur de nombreux ouvrages, il donne régulièrement des conférences et entretient une présence dynamique sur Internet via YouTube, des podcasts et les réseaux sociaux. Son travail vise à présenter les enseignements catholiques de manière accessible et captivante, tout en abordant les enjeux culturels contemporains sous un angle théologique. Son influence dépasse largement les cercles catholiques, faisant de lui une voix respectée dans le débat religieux.

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