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Inverting the Pyramid

Inverting the Pyramid

The History of Football Tactics
par Jonathan Wilson 2008 374 pages
4.15
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Points clés

1. Du chaos populaire à la pyramide structurée

Avant même d’envisager des tactiques, il fallait d’abord un ensemble cohérent de règles.

L’anarchie du football primitif. Le football médiéval, violent et sans forme, était régulièrement interdit. Au XIXe siècle, les écoles publiques victoriennes, influencées par le « christianisme musclé », commencèrent à codifier des règles, voyant dans le sport un outil moral. Les premiers matchs étaient des concours chaotiques de dribbles, avec des joueurs souvent en retrait.

L’évolution des règles. La création de la Football Association en 1863 standardisa les règles, interdisant notamment la manipulation du ballon, tout en limitant initialement les passes en avant. Le changement de la règle du hors-jeu en 1866 (exigeant trois défenseurs devant l’attaquant) favorisait encore le dribble en Angleterre, tandis qu’en Écosse, avec une règle plus souple, se développa un jeu de passes (« combinaison »).

L’émergence de la pyramide. Le jeu de passes écossais, notamment pratiqué par Queen’s Park et diffusé par les Royal Engineers, influença progressivement l’Angleterre. Cela conduisit à un attaquant reculant, formant la disposition 2-3-5 (« la pyramide ») dans les années 1880, qui devint la norme mondiale jusqu’aux années 1920.

2. La divergence : valse danubienne contre tango sud-américain

Alors que la Grande-Bretagne, malgré l’acceptation des passes et la diffusion du 2-3-5, persistait dans la rudesse et la physicalité, d’autres développèrent des formes plus subtiles du jeu.

La diffusion mondiale du football. Le commerce et l’influence britanniques exportèrent le football à travers le monde, notamment en Amérique du Sud et en Europe centrale. L’adoption initiale consistait en une imitation du style britannique, mais les cultures locales adaptèrent rapidement le jeu.

L’adaptation culturelle. En Europe centrale (Autriche, Hongrie, Tchécoslovaquie), le football fut adopté par la classe ouvrière urbaine et les intellectuels, privilégiant un jeu de passes courtes et rapides (« école danubienne » ou « valse »), fortement influencé par des entraîneurs écossais comme Jimmy Hogan. La technique et la structure collective étaient mises en avant.

L’épanouissement de l’individualité. En Amérique du Sud (Argentine, Uruguay), surtout dans les quartiers populaires, le jeu évolua différemment. Libéré des idéaux britanniques, il célébrait la virtuosité individuelle, l’improvisation et l’expression personnelle (« le tango »). Le dribble et la créativité (« la nuestra », « criolla viveza ») prirent le pas, parfois au détriment de la structure collective.

3. La révolution du hors-jeu et la naissance du W-M

C’est ce qui, selon beaucoup, précipita le déclin et la montée de la négativité dans le football anglais.

Résoudre la sécheresse offensive. Dans les années 1920, des équipes comme Newcastle United maîtrisaient le piège du hors-jeu avec la règle des trois défenseurs, entraînant des matchs peu prolifiques. En 1925, la règle fut modifiée pour n’exiger que deux défenseurs devant l’attaquant, augmentant immédiatement le nombre de buts mais déséquilibrant le jeu.

La réponse de Chapman. Herbert Chapman, entraîneur de Huddersfield Town puis d’Arsenal, comprit la nécessité d’adapter la tactique. Il développa la formation W-M (3-2-2-3) en reculant le demi-centre en défense (« troisième défenseur ») et en faisant reculer les attaquants intérieurs pour relier le milieu et l’attaque.

L’apparition du stoppeur. Ce changement créa le rôle défensif du demi-centre, incarné par Herbie Roberts à Arsenal. Si cette approche réussit pour Arsenal, certains, comme Willy Meisl, l’accusèrent d’encourager la négativité et le jeu long en Angleterre, d’autres clubs copiant la forme sans l’intelligence offensive.

4. Cafés, fascisme et innovation défensive

La manière moderne de comprendre et de discuter le jeu fut inventée dans les cafés viennois.

Foyers intellectuels. Dans l’entre-deux-guerres à Vienne et Budapest, les cafés devinrent des lieux de débats intellectuels, notamment sur la tactique footballistique. Ce contexte favorisa une réflexion analytique, contrastant avec l’approche plus intuitive ailleurs.

L’équipe Wunderteam. L’« Wunderteam » autrichien de Hugo Meisl au début des années 1930, avec l’élégant Matthias Sindelar en avant-centre reculé, incarnait le style danubien – technique, fluide et offensif dans un cadre 2-3-5. Ils captivèrent l’Europe mais furent critiqués pour leur manque de « coup de poing » final.

Le pragmatisme de Pozzo. L’Italie de Vittorio Pozzo, influencée par la physicalité anglaise et la virtuosité sud-américaine (oriundi), développa le « metodo » (W-W ou 2-3-2-3). Sous le fascisme, le football italien privilégiait l’athlétisme et la combativité. Pozzo fut pionnier du marquage individuel et mena l’Italie à deux Coupes du Monde (1934, 1938), souvent par des moyens pragmatiques et parfois controversés.

5. Le désordre organisé soviétique et l’aube du pressing

Les journaux saluèrent le « désordre organisé », tandis que les adversaires cherchaient comment le contrer.

Adoption tardive, évolution rapide. Le football arriva tard en URSS mais évolua rapidement, libéré des traditions. Une tournée en 1937 d’une équipe basque révéla le retard tactique soviétique (encore largement en 2-3-5) face au W-M.

L’innovation d’Arkadiev. Boris Arkadiev, entraîneur du Dinamo Moscou, adopta le W-M mais chercha à y ajouter « l’âme russe » – fluidité et permutation des postes (« désordre organisé »). Ses joueurs erraient, déconcertant les marquages individuels. Il envisageait même de réduire encore le nombre d’attaquants.

Le pressing naissant. Les équipes d’Arkadiev montrèrent aussi des signes précoces de pressing – harceler haut pour récupérer le ballon. Cela exigeait une grande condition physique et une compréhension tactique, préparant les développements futurs. La tournée britannique du Dinamo en 1945 révéla leur énergie et leur jeu collectif (« passovotchka »).

6. La Hongrie dorée et l’avant-centre reculé

C’est grâce à la tactique que la Hongrie triompha.

Domination d’après-guerre. L’« Aranycsapat » hongrois du début des années 1950, dirigé par Gusztáv Sebes, s’appuyait sur les traditions danubiennes et les idées d’Arkadiev. L’innovation de Márton Bukovi, l’avant-centre reculé (Nándor Hidegkuti), créa des espaces et déstabilisa les défenses rigides du W-M.

Supériorité tactique. Le 6-3 infligé à l’Angleterre à Wembley en 1953 révéla la rigidité tactique anglaise. La position reculée de Hidegkuti neutralisa le demi-centre anglais, tandis que la fluidité des quatre attaquants et des milieux offensifs (Bozsik) submergea la défense.

Presque un 4-2-4. Le système de Sebes, avec deux arrières latéraux, un demi-centre profond (Lóránt), un demi-gauche reculé (Zakariás), un demi-droit offensif (Bozsik), un avant-centre reculé (Hidegkuti), deux attaquants intérieurs (Puskás, Kocsis) et deux ailiers (Czibor, Budai), frôlait le 4-2-4, privilégiant la possession et les contre-attaques rapides.

7. Le 4-2-4 brésilien et le traumatisme du Maracanazo

Ils subirent une défaite si stupéfiante lors de leur dernier match que Nélson Rodrigues la qualifia de « notre catastrophe, notre Hiroshima ».

Style brésilien naissant. Le football brésilien, influencé par la passe écossaise (« tabelinha ») mais enraciné dans la virtuosité individuelle (« jeitinho », « malandro »), privilégiait l’attaque et l’expression personnelle au détriment de la structure défensive dans ses premières décennies.

Réveil tactique. Des entraîneurs européens comme Dori Kürschner introduisirent le W-M, mais il heurta l’éthique locale. La formation « diagonale » de Flávio Costa (un W-M flexible) offrit un compromis, mais les faiblesses défensives persistaient.

Le traumatisme de 1950. Favori écrasant jouant à domicile, le Brésil perdit la finale du groupe final 2-1 face à l’Uruguay. L’approche pragmatique et défensive uruguayenne (variante du metodo de Pozzo avec un libéro) et l’exploitation des espaces derrière le latéral offensif brésilien révélèrent leur naïveté tactique, provoquant un traumatisme national (« Maracanazo »). Cette défaite incita à une meilleure organisation défensive.

8. Le pragmatisme anglais et les « merveilles sans ailiers »

C’était, dit-on, « comme des chevaux de trait jouant contre des chevaux de course ».

Réflexion post-Hongrie. La défaite 6-3 face à la Hongrie força l’Angleterre à reconnaître son retard tactique. Si certains prônaient un retour au 2-3-5, d’autres, comme Arthur Rowe à Tottenham et Alf Ramsey à Ipswich, expérimentèrent des approches plus fluides, basées sur la possession et des latéraux offensifs.

L’évolution de Ramsey. Alf Ramsey, initialement adepte du 4-2-4, fut influencé par l’approche pragmatique et défensive argentine en 1964. Il développa la formation « Wingless Wonders » (4-1-3-2/4-3-3), privilégiant une base défensive solide (Stiles en ancre) et des milieux polyvalents (Ball, Peters, Charlton) capables d’attaquer et défendre.

Le triomphe de 1966. La victoire anglaise en Coupe du Monde 1966, obtenue avec ce système, fut un triomphe du pragmatisme et de l’organisation sur la virtuosité. La planification méticuleuse de Ramsey et son adaptation aux adversaires, notamment la neutralisation des meneurs de jeu (Stiles sur Onega, Ball sur Marzolini), furent décisives, même si le style fut critiqué par certains esthètes.

9. Le football total et la science de l’espace

On pense souvent qu’il fut développé aux Pays-Bas, mais c’est parce qu’en Europe occidentale on n’a pas vu le Dynamo de Maslov.

Contrôle de l’espace. L’Ajax de Rinus Michels et le Dynamo Kiev de Valeriy Lobanovskyi développèrent indépendamment des systèmes basés sur le contrôle de l’espace : agrandir le terrain en possession et le réduire hors possession. Cela exigeait une grande condition physique et une compréhension tactique.

Pressing et permutation. Les deux équipes mirent en place un pressing agressif pour récupérer le ballon haut sur le terrain. Surtout, elles encouragèrent la permutation des postes, avec des joueurs capables d’endosser plusieurs rôles. Ce « football total » (Ajax) ou « universalisme » (Dynamo) les rendait difficiles à marquer et à anticiper.

Approche scientifique. Lobanovskyi, influencé par la cybernétique, appliqua des méthodes scientifiques au football, utilisant l’analyse de données et la modélisation physiologique pour optimiser entraînement et tactique. Il considérait le football comme un système dynamique, privilégiant l’action collective et la compréhension positionnelle sur la virtuosité individuelle, une philosophie dominante dans le football soviétique.

10. Le catenaccio : la chaîne du cynisme et du succès

Aucun système tactique n’est aussi célèbre que le catenaccio.

Origines suisses. Le système « verrou » de Karl Rappan en Suisse (défense à quatre avec un libéro) fut une première forme d’organisation défensive visant à compenser des limites physiques.

Adaptation italienne. Gipo Viani et Nereo Rocco popularisèrent le catenaccio en Italie, d’abord comme « le droit des faibles » – une manière pour les petites équipes de contrarier les plus fortes en restant basses et en contre-attaquant avec un libéro derrière la défense.

Le Grande Inter de Herrera. Helenio Herrera perfectionna le catenaccio à l’Inter dans les années 1960. Son système comprenait un libéro, des hommes à la marque et des latéraux offensifs (Facchetti) ainsi que des milieux (Suárez), visant des contre-attaques rapides et verticales. Malgré son succès (deux Coupes d’Europe), il fut critiqué pour sa négativité, son cynisme et son jeu parfois rugueux, culminant avec la défaite face au Celtic en finale de Coupe d’Europe 1967.

11. L’anti-fútbol et le débat persistant sur le meneur de jeu

L’ère de la « nuestra » prit fin avec la défaite 6-1 de l’Argentine face à la Tchécoslovaquie à Helsingborg le 15 juin 1958.

Fin d’une époque. L’humiliante défaite argentine en Coupe du Monde 1958 brisa le mythe de la « nuestra » et de son accent sur la virtuosité individuelle au détriment de la discipline tactique. Cela provoqua un retour de bâton et un virage vers un style plus pragmatique, défensif et physique (« anti-fútbol »).

L’Estudiantes de Zubeldía. Osvaldo Zubeldía et son Estudiantes de la Plata à la fin des années 1960 incarnèrent cette nouvelle approche. Ils combinèrent pressing et ligne de hors-jeu haute (peut-être influencés par Maslov) avec une préparation physique intense et une guerre psychologique (« viveza »). Leur succès (titres de Libertadores, Coupe intercontinentale) fut entaché de critiques pour leurs méthodes brutales et cyniques.

La place du meneur de jeu. Le débat entre « anti-fútbol » (Bilardo) et la résurgence romantique de la « nuestra » (Menotti) tourna autour du rôle du meneur de jeu (« enganche »). Si Menotti défendait l’art, Bilardo privilégiait le système et la victoire. Le football moderne peine encore à intégrer des meneurs traditionnels, peu impliqués défensivement, dans des systèmes de plus en plus structurés et exigeants physiquement.

12. Le monde qui tourne : le retour de l’attaque dans le football moderne

Et pourtant, à l’aube du nouveau millénaire, le football était aussi offensif qu’il ne l’avait été depuis vingt ans.

Les mutations post-catenaccio. Le déclin du catenaccio strict et l’essor du football total et du pressing entraînèrent de nouvelles formations (4-4-2, 4-3-3, 3-5-2). Si les premiers résultats favorisèrent parfois la rigidité défensive (Euro 92, Coupe du Monde 94), le jeu continua d’évoluer.

Le retour de l’attaque. Des changements de règles (retour au gardien, tacle par derrière) et une réaction contre la négativité favorisèrent une tendance plus offensive dès l’Euro 2000. Les équipes trouvèrent des moyens d’intégrer plusieurs joueurs créatifs et de ressusciter le rôle de l’ailier.

La flexibilité moderne. Les systèmes actuels, comme le 4-3-3 flexible ou des variantes du 4-4-2, mettent l’accent sur la souplesse tactique et les joueurs polyvalents. Si les meneurs traditionnels (« enganche ») qui ne pressent pas ou ne défendent pas peinent face aux défenses organisées (notamment les doubles pivots), de nouveaux types de milieux créatifs (Modrić) allient art, discipline tactique et abattage, assurant que la beauté conserve sa place dans le système.

Dernière mise à jour:

Avis

4.15 sur 5
Moyenne de 12k+ évaluations de Goodreads et Amazon.

Inverser la pyramide est une histoire complète des tactiques footballistiques qui recueille pour la plupart des avis favorables. Les lecteurs saluent l’érudition de Wilson et la richesse de ses recherches, jugeant l’ouvrage à la fois instructif et éclairant. Beaucoup apprécient l’alliance subtile entre l’analyse tactique et le contexte culturel et historique. Certains reprochent cependant un style parfois dense et un excès de détails, notamment dans les chapitres ultérieurs. Ce livre s’adresse avant tout aux passionnés sérieux de football, car il peut se révéler ardu pour un lectorat plus occasionnel. Dans l’ensemble, il est considéré comme une référence incontournable pour comprendre l’évolution des tactiques dans le football.

Your rating:
4.58
13 évaluations

À propos de l'auteur

Jonathan Wilson est un journaliste sportif britannique reconnu et un auteur apprécié pour ses analyses éclairées du football. Il collabore régulièrement avec plusieurs publications de renom, telles que le Guardian, l’Independent et Sports Illustrated. Wilson intervient également en tant que chroniqueur régulier dans le célèbre podcast Football Weekly du Guardian. Son expertise en tactiques et en histoire du football transparaît clairement dans ses écrits, notamment dans son ouvrage Inverting the Pyramid. Son style d’écriture allie recherches approfondies et narration captivante, rendant accessibles des concepts tactiques souvent complexes. Sa capacité à situer l’évolution du football dans des contextes culturels et historiques plus larges lui a valu la réputation d’être l’un des commentateurs les plus réfléchis et érudits du sport.

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