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Losing Ourselves

Losing Ourselves

Learning to Live without a Self
par Jay L. Garfield 2022 224 pages
4.03
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Points clés

1. Le soi est une illusion, mais les personnes sont réelles

Être une personne, c'est jouer un rôle ; la personne que vous êtes est constituée par les multiples rôles que vous jouez, y compris les rôles familiaux, professionnels, dans les réseaux d'amis, et les rôles politiques.

Le soi est une illusion cognitive. Nous croyons instinctivement avoir un soi durable et indépendant qui est le sujet de nos expériences et l'agent de nos actions. Cependant, une enquête philosophique et scientifique minutieuse révèle que ce soi est une illusion. Il n'y a pas d'essence unifiée et immuable en notre cœur.

Les personnes sont réelles, mais construites conventionnellement. Bien que le soi soit illusoire, les personnes sont réelles dans un sens conventionnel. Une personne n'est pas une entité substantielle, mais plutôt un ensemble de processus physiques et mentaux qui se cohèrent en un continuum causalement connecté. Les personnes sont constituées par leurs rôles et relations dans des contextes sociaux.

L'illusion du soi implique de croire en :

  • Une essence unitaire et immuable
  • Un sujet/agent indépendant
  • Quelque chose qui se tient à l'écart de l'expérience
    Les personnes sont caractérisées par :
  • Des processus physiques et mentaux en constante évolution
  • L'interdépendance avec les autres et l'environnement
  • Une identité conventionnelle constituée par des rôles sociaux

2. Nous ne sommes pas des soi, mais des personnes interconnectées et socialement construites

Nous ne sommes pas des individus isolés qui choisissent de vivre ensemble ; nous sommes des animaux sociaux qui ne deviennent les individus que nous sommes que dans des contextes sociaux qui soutiennent notre épanouissement.

Nous sommes fondamentalement des êtres sociaux. Les humains sont une espèce ultrasociale, biologiquement programmée pour des interactions sociales complexes et l'utilisation du langage. Nos capacités cognitives et notre sens du soi se développent à travers les interactions avec les autres dès l'enfance.

Nos identités émergent par construction sociale. Les personnes spécifiques que nous devenons sont façonnées par les contextes sociaux, culturels et linguistiques dans lesquels nous nous développons. Nos préférences, objectifs et façons de penser sont profondément influencés par nos environnements sociaux. Même notre biologie est soumise à des pressions de sélection provenant de nos niches socialement construites.

Aspects clés de notre construction sociale :

  • Le langage façonne la pensée et la compréhension de soi
  • Les normes et pratiques culturelles modèlent le comportement et les valeurs
  • Les rôles sociaux définissent l'identité
  • Les récits collectifs donnent un sens à nos vies
    Les niveaux biologique, psychologique et social interagissent :
  • La biologie permet la socialité
  • Les structures sociales façonnent la psychologie
  • La psychologie influence l'évolution biologique

3. La personnalité émerge à travers les interactions de second ordre

Se comprendre en tant que personnes, c'est se comprendre comme membres de communautés de personnes, et donc reconnaître les autres comme des personnes également.

La conscience de soi se développe à travers les interactions. Dès l'enfance, notre sens du soi émerge à travers des interactions dyadiques avec les soignants. Nous prenons d'abord conscience de nous-mêmes en tant qu'objets de l'attention et des intentions des autres, avant de développer une conscience de soi explicite.

La subjectivité adulte est intrinsèquement intersubjective. Notre sens mature du soi et des autres est médié par le langage et les normes sociales. Nous nous comprenons nous-mêmes et les autres à travers un processus d'interprétation mutuelle régi par des conventions partagées. Nos identités en tant que personnes sont constituées par la participation à des pratiques linguistiques et sociales.

Étapes du développement de la conscience de soi :

  1. Interactions dyadiques nourrisson-soignant
  2. Reconnaissance des intentions et de l'attention des autres
  3. Acquisition du langage et internalisation des normes
  4. Compréhension de soi intersubjective adulte
    Aspects clés de la personnalité intersubjective :
  • Reconnaissance mutuelle en tant qu'adressants/adressés
  • Normes partagées permettant l'interprétation
  • Rôles et identités socialement constitués

4. L'absence de soi permet la spontanéité et une vie habile

Lorsqu'on se produit en virtuose, on est dans ce que les psychologues appellent un état de "flux". Dans un tel état, on ressent son action comme spontanée, non planifiée ou calculée ; son propre corps, ses états cognitifs et les objets autour de soi ne sont pas des objets de conscience réflexive, même si dans ces moments on est peut-être plus attentivement accordé au monde et à ses propres actions qu'à tout autre moment.

La conscience de soi entrave la performance experte. Lorsque nous sommes trop concentrés sur nous-mêmes en tant que sujets, cela interfère avec un engagement fluide et habile dans les tâches. Les novices bénéficient de l'auto-surveillance, mais les experts performent mieux lorsque la conscience de soi s'estompe et qu'ils deviennent pleinement immergés dans l'activité.

La conscience non-duelle permet l'action spontanée. Dans les états de flux ou de performance experte, le sens d'un soi distinct opérant sur des objets externes disparaît. Au lieu de cela, il y a une intégration non-duelle de l'agent, de l'action et de l'environnement. Cela permet un engagement plus fluide, réactif et efficace.

Caractéristiques des états experts/flux :

  • Absence de conscience de soi explicite
  • Intégration non-duelle du sujet et de l'objet
  • Accord accru à la tâche et à l'environnement
  • Réactivité fluide et spontanée
    Avantages de l'engagement sans soi :
  • Performance et compétence améliorées
  • Plus grand plaisir et sens
  • Réduction de l'anxiété et de la conscience de soi

5. L'illusion du soi déforme notre paysage moral

Lorsque nous voyons le monde de cette manière, l'intérêt moral suit la localisation par rapport à nous-mêmes. Nous nous accordons la première place non seulement en tant que ceux dont les intérêts sont jugés primordiaux, mais aussi en tant que ceux dont dépend la valeur morale de tout le monde.

La croyance en un soi favorise l'égocentrisme. Lorsque nous nous voyons comme des soi indépendants, cela favorise une perspective morale centrée sur soi. Nous avons tendance à prioriser nos propres intérêts et à voir la valeur morale des autres en fonction de leur relation avec nous.

L'égocentrisme sape le raisonnement moral impartial. Cette vision centrée sur soi entre en conflit avec des principes éthiques fondamentaux comme l'impartialité et la préoccupation universelle. Elle rend difficile la prise en compte des intérêts des autres comme étant aussi importants que les nôtres ou l'adoption d'un point de vue moral impartial.

Aspects problématiques de la moralité égocentrique :

  • Priorisation de l'intérêt personnel sur le bien impartial
  • Valorisation des autres en fonction de la relation avec soi
  • Difficulté à adopter une perspective morale impartiale
    Principes éthiques remis en question par l'égocentrisme :
  • Impartialité
  • Préoccupation universelle
  • Considération égale des intérêts
  • Objectivité dans le raisonnement moral

6. Abandonner le soi mène à la cultivation éthique

Se voir comme des personnes en interaction nous permet de considérer les causes et les raisons de notre propre comportement et de nos attitudes, ainsi que celles des autres, et nous encourage à résoudre les problèmes plutôt qu'à récriminer, à améliorer les situations plutôt qu'à punir, et à cultiver des attitudes qui rendent tout le monde plus efficace et heureux.

Reconnaître l'interdépendance favorise l'empathie. Lorsque nous nous comprenons comme des personnes interdépendantes plutôt que comme des soi indépendants, il devient plus facile d'éprouver de l'empathie pour les autres et de considérer leurs perspectives. Nous reconnaissons notre participation partagée dans des contextes sociaux.

L'absence de soi favorise des attitudes éthiques. L'éthique bouddhiste met l'accent sur la cultivation d'attitudes telles que l'amitié, le soin, la joie sympathique et l'impartialité. Ces attitudes surgissent naturellement lorsque nous abandonnons l'illusion d'un soi indépendant et reconnaissons notre interdépendance avec les autres.

Attitudes éthiques favorisées par l'absence de soi :

  1. Amitié : Souhaiter du bien pour le bien des autres
  2. Soin : Agir pour soulager la souffrance des autres
  3. Joie sympathique : Prendre plaisir au succès des autres
  4. Impartialité : Étendre une préoccupation égale à tous
    Avantages de la perspective éthique sans soi :
  • Empathie et compassion accrues
  • Réduction du blâme et de la punition
  • Concentration sur la résolution de problèmes et l'amélioration des situations
  • Préoccupation accrue pour l'épanouissement collectif

7. Nos vies ont du sens en tant que personnes sans soi dans un monde partagé

Se voir comme des personnes plutôt que comme des soi nous permet une compréhension plus riche et plus nuancée de qui nous sommes, de comment nous devenons qui nous sommes, et de l'importance de notre développement et de notre contexte social pour notre identité.

Le sens émerge à travers la participation sociale. Nos vies gagnent du sens non pas par la réalisation d'un soi indépendant, mais par notre participation à des pratiques sociales, des récits et des relations partagés. Nous trouvons un but en jouant nos rôles dans un drame humain collectif.

L'absence de soi permet un engagement plus complet avec la vie. Abandonner l'illusion du soi permet un engagement plus direct et spontané avec le monde et les autres. Nous pouvons habiter plus pleinement nos rôles et relations sans la surveillance constante de soi que l'illusion du soi promeut.

Sources de sens dans la personnalité sans soi :

  • Participation à des pratiques sociales partagées
  • Accomplissement des rôles et responsabilités sociaux
  • Contribution aux récits et projets collectifs
  • Engagement direct et spontané avec la vie
    Contrastes avec le sens centré sur soi :
  • Pas question de réalisation individuelle ou d'auto-réalisation
  • Sens trouvé dans l'interdépendance, pas l'indépendance
  • Accent sur la contribution et la participation, pas le gain personnel
  • Embrasser le changement et l'impermanence, pas l'identité fixe

Dernière mise à jour:

FAQ

What is Losing Ourselves: Learning to Live without a Self by Jay L. Garfield about?

  • Central Thesis: The book challenges the common belief in a permanent, independent self, arguing instead that we are "selfless persons" embedded in social and causal networks.
  • Philosophical Exploration: Garfield draws on Buddhist, Daoist, and Western philosophical traditions to examine the origins and implications of the self-illusion.
  • Practical and Ethical Focus: The book explores how understanding ourselves as persons rather than selves can transform our ethical lives, relationships, and sense of identity.
  • Metaphysical and Ethical Inquiry: It investigates both what we are (metaphysics) and how this impacts how we should live (ethics).

Why should I read Losing Ourselves by Jay L. Garfield?

  • Challenging Intuitions: The book invites readers to question deeply held assumptions about identity and selfhood, offering a fresh perspective on what it means to be a person.
  • Cross-Cultural Insights: Garfield’s synthesis of Buddhist, Daoist, and Western thought provides a rich, comparative philosophical dialogue.
  • Practical Relevance: The arguments have direct implications for ethical living, personal growth, and how we relate to others.
  • Accessible Philosophy: Garfield presents complex ideas in a clear, engaging manner, making profound philosophical debates accessible to a broad audience.

What are the key takeaways from Losing Ourselves by Jay L. Garfield?

  • Self as Illusion: The enduring, independent self is a cognitive and cultural illusion; we are instead socially constructed persons.
  • Ethical Transformation: Letting go of the self-illusion fosters compassion, humility, and more effective ethical engagement.
  • Narrative and Personhood: Our identities are shaped by narratives and social interactions, not by a fixed inner core.
  • Practical Benefits: Abandoning self-centeredness enhances performance, relationships, and overall well-being.

How does Jay L. Garfield define "self" and "person" in Losing Ourselves?

  • Self as Illusory Entity: The self is traditionally seen as a singular, enduring, independent subject, but Garfield argues this is a metaphysical fiction.
  • Person as Social Construct: A person is a complex, embodied, and socially embedded being, constituted by biological, psychological, and social factors.
  • Key Distinction: Confusing self with person leads to misunderstanding our nature; Garfield reserves "self" for the illusory entity and "person" for our real, constructed identity.
  • Role of Social Context: Personhood is enacted and sustained through social roles, narratives, and interactions.

What are the main philosophical influences in Losing Ourselves by Jay L. Garfield?

  • Buddhist Philosophy: Garfield draws heavily on Indian Buddhist thinkers, especially Candrakīrti, to argue against the existence of a permanent self.
  • Western Philosophy: He engages with David Hume’s bundle theory and critiques from Descartes and Kant regarding the necessity of a self.
  • Daoist Thought: The story of Butcher Ding illustrates nondual awareness and the dissolution of subject-object duality.
  • Comparative Approach: The book emphasizes the value of cross-cultural philosophical dialogue in understanding selfhood.

What are the Buddhist arguments against the existence of the self in Losing Ourselves?

  • Chariot Analogy: Like a chariot, a person is not identical to any part or the sum of parts, but is a conventional designation for a collection of processes.
  • Flame Analogy: Personal identity is like a flame passed from lamp to lamp—there is causal continuity but no enduring, unchanging self.
  • No-Self as Conventional Existence: The self is a construct dependent on social and cognitive practices, not an independent, permanent entity.
  • Ethical Implications: Recognizing no-self undercuts egoism and supports compassion and interdependence.

How does David Hume’s view on the self relate to Garfield’s argument in Losing Ourselves?

  • Bundle Theory: Hume argues that the self is just a bundle of perceptions and experiences, with no underlying subject.
  • No Coherent Idea of Self: Hume claims the notion of a self is incoherent, similar to a "round square."
  • Conventional Identity: Personal identity is a matter of convention and causal continuity, not a persisting self.
  • Alignment with Garfield: Garfield’s thesis closely parallels Hume’s skepticism about the metaphysical self.

What is the "illusion of the self" according to Jay L. Garfield in Losing Ourselves?

  • Four Ingredients: The self is thought to have priority, unity, subject-object duality, and agency, but these are cognitive illusions.
  • Transcendental Subject: The self is experienced as a subject outside the world, but this is a constructed illusion.
  • Neuroscientific Support: Modern neuroscience finds no central ego or unified self in the brain, only distributed processes.
  • Practical Consequences: The illusion fosters egoism and distorts ethical perception.

How does Losing Ourselves by Jay L. Garfield address the concept of agency and free will?

  • Illusion of Agent Causation: The belief in a self as a free, independent agent is a metaphysical and theological construct.
  • Embedded Agency: Agency is better understood as arising from persons embedded in causal and social networks.
  • Moral Implications: This view reduces unjustified pride and anger, and reframes responsibility in terms of causes and conditions.
  • Compassion and Understanding: Recognizing embedded agency encourages compassion and a more nuanced view of moral responsibility.

What is the significance of narrative and social interaction in personhood according to Losing Ourselves?

  • Narrative Construction: Persons are constituted through narratives that make sense of actions, intentions, and life arcs.
  • Social Embeddedness: Personhood arises and is sustained through recognition and interaction with others, starting in infancy.
  • Interpretative Identity: Our sense of self is shaped by ongoing social norms, language, and mutual interpretation.
  • Fluid, Non-fixed Identity: Recognizing the narrative and social basis of personhood prevents reification and supports a flexible identity.

What are the four divine states (brahmavihāras) and their ethical importance in Losing Ourselves by Jay L. Garfield?

  • Friendliness: Wishing well for others impartially, countering hostility and partial affection.
  • Care: Acting to alleviate suffering for its own sake, not out of pity or self-interest.
  • Sympathetic Joy: Taking pleasure in others’ success without envy or partiality.
  • Impartiality: Extending equal moral concern to all, embodying the abandonment of egocentricity.
  • Moral Ideal: Together, these states represent a selfless moral landscape that counters the distortions caused by the self illusion.

What are the practical benefits of abandoning the self illusion, according to Losing Ourselves by Jay L. Garfield?

  • Enhanced Performance: Letting go of self-consciousness enables fluid, expert action and spontaneous engagement (flow states).
  • Improved Ethics: Shedding the self illusion fosters compassion, reduces anger and blame, and encourages understanding of others as causally embedded persons.
  • Richer Identity: Embracing personhood grounded in social interaction and narrative allows for a meaningful, flexible life.
  • Flourishing Life: Garfield concludes that accepting selflessness is key to reclaiming our humanity and leading a flourishing life.

Avis

4.03 sur 5
Moyenne de 500+ évaluations de Goodreads et Amazon.

Se perdre reçoit des avis mitigés, avec des éloges pour ses explications claires des concepts bouddhistes et ses arguments philosophiques contre le soi. De nombreux lecteurs le trouvent stimulant et éclairant, notamment dans les premiers chapitres. Cependant, certains critiques remarquent que le livre devient moins captivant dans les sections ultérieures, avec un manque de conseils pratiques et des arguments philosophiques trop complexes. Alors que certains lecteurs apprécient l'approche de Garfield sur l'éthique et la notion de personne, d'autres trouvent que ces discussions manquent de profondeur ou de pertinence par rapport aux enjeux contemporains.

Your rating:
4.47
25 évaluations

À propos de l'auteur

Jay L. Garfield est un philosophe et érudit éminent spécialisé dans les études bouddhistes. Il occupe un poste de professeur invité à la Harvard Divinity School et a enseigné la philosophie dans de nombreuses universités. Garfield est reconnu pour son expertise en philosophie bouddhiste, en particulier le concept de vacuité et de non-soi. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la pensée bouddhiste et sa relation avec la philosophie occidentale. Le travail de Garfield cherche souvent à établir un pont entre les traditions philosophiques orientales et occidentales, rendant les idées bouddhistes complexes accessibles aux publics occidentaux. Son approche combine une analyse philosophique rigoureuse avec des perspectives issues des sciences cognitives et de la psychologie pour explorer la nature du soi et de la conscience.

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