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The Big Three in Economics

The Big Three in Economics

Adam Smith, Karl Marx, and John Maynard Keynes
par Mark Skousen 2007 264 pages
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Points clés

1. La « liberté naturelle » d’Adam Smith a révolutionné l’économie

La Richesse des Nations fut le coup de tonnerre intellectuel qui retentit dans le monde entier.

Une nouvelle ère. Avant 1776, la pensée économique était dominée par le mercantilisme, qui privilégiait l’accumulation d’or et d’argent par des restrictions commerciales et le colonialisme. Adam Smith, philosophe écossais, bouscula cette vision avec son ouvrage La Richesse des Nations, prônant un système de « liberté naturelle » fondé sur les marchés libres, un gouvernement limité et la liberté économique individuelle.

  • Son travail marqua une rupture radicale avec le statu quo, affirmant que la richesse se crée par la production et l’échange, et non par la simple accumulation de métaux précieux.
  • Il soutenait que les individus poursuivant leur intérêt personnel dans un marché concurrentiel bénéficieraient involontairement à la société dans son ensemble, concept connu sous le nom de « main invisible ».
  • Cette nouvelle perspective promettait un monde d’abondance et de prospérité pour tous, et non uniquement pour les riches et puissants.

La division du travail. Smith souligna l’importance de la division du travail et de la spécialisation pour accroître la productivité. Il utilisa l’exemple d’une manufacture d’épingles pour montrer comment décomposer la production en tâches plus petites pouvait augmenter considérablement la production.

  • Il affirmait que l’élargissement des marchés grâce au libre-échange renforcerait encore la spécialisation et la division du travail.
  • Le modèle de Smith ne se limitait pas à l’efficacité économique ; il s’agissait aussi de liberté individuelle et du droit de poursuivre ses propres intérêts économiques.
  • Il considérait la liberté économique comme un droit humain fondamental, essentiel à la fois pour la prospérité matérielle et l’épanouissement personnel.

Un gouvernement limité. Smith prônait un rôle restreint pour le gouvernement dans l’économie, centré principalement sur la défense nationale, l’administration de la justice et la fourniture des infrastructures publiques essentielles. Farouche critique de l’intervention étatique, il estimait qu’elle conduisait souvent à l’inefficacité, à la corruption et à la suppression de l’initiative individuelle.

  • Il dénonçait les barrières commerciales, les monopoles et autres formes d’ingérence gouvernementale, arguant qu’ils freinaient la croissance économique et nuisaient aux consommateurs.
  • Sa vision était celle d’un système de marché autorégulé où chacun pouvait librement poursuivre ses intérêts économiques, aboutissant à une société harmonieuse et prospère.
  • Son œuvre posa les bases du capitalisme moderne et des principes de l’entreprise libre.

2. L’économie classique : de l’optimisme à la « science morose »

Cet homme capable mais entêté, David Ricardo, dévia le train de la science économique sur une mauvaise voie.

Le laissez-faire à la française. Après Smith, des économistes français tels que Jean-Baptiste Say et Frédéric Bastiat défendirent le libre-échange et un gouvernement limité, mettant en avant le rôle de l’entrepreneur et l’idée que « l’offre crée sa propre demande ».

  • La loi des marchés de Say affirmait que la production est la source de la consommation, et que l’épargne est bénéfique à la croissance économique.
  • Bastiat fut un ardent défenseur du libre-échange et un critique de l’intervention gouvernementale, qu’il jugeait souvent porteuse de conséquences négatives imprévues.
  • Ces économistes français s’appuyaient sur la vision optimiste de Smith, soulignant le potentiel d’un progrès économique illimité grâce aux marchés libres.

Malthus et Ricardo. Cependant, le modèle classique prit une tournure pessimiste avec Thomas Malthus et David Ricardo. Malthus soutenait que la croissance démographique dépasserait toujours les ressources de la Terre, conduisant à la pauvreté et à la misère.

  • Ricardo se concentra sur la répartition des richesses, affirmant que les salaires tendraient toujours vers un niveau de subsistance en raison des pressions démographiques.
  • Il développa également la théorie de la valeur travail, selon laquelle la valeur d’un bien est déterminée par la quantité de travail nécessaire à sa production.
  • Le modèle de Ricardo mettait en avant le conflit de classes entre ouvriers, propriétaires terriens et capitalistes, en opposition à « l’harmonie naturelle » des intérêts selon Smith.

John Stuart Mill. Économiste classique plus tardif, John Stuart Mill tenta de concilier le modèle classique avec la réforme sociale. S’il soutenait les marchés libres et la liberté individuelle, il remettait en question la justice de la propriété privée et la répartition des richesses.

  • Son œuvre reflétait les troubles sociaux croissants de la Révolution industrielle et l’essor des idées socialistes.
  • Il affirmait que les lois de la production étaient objectives, mais que celles de la distribution relevaient du choix humain, ouvrant la porte à l’intervention gouvernementale.
  • Le pessimisme de Malthus, Ricardo et Mill conduisit à qualifier l’économie de « science morose ».

3. La critique de Marx : le capitalisme comme système d’exploitation

Jenny ! Si nous pouvons unir nos âmes, alors avec mépris je jetterai mon gant au visage du monde, alors je traverserai les ruines en créateur !

Une vision révolutionnaire. Karl Marx, philosophe et économiste allemand, proposa une critique radicale du capitalisme, qu’il considérait comme intrinsèquement exploiteur et destiné à être renversé par une révolution socialiste.

  • Son Capital exposa un nouveau modèle économique fondé sur la théorie de la valeur travail et le concept de « plus-value », qu’il dénonçait comme injustement extorquée aux travailleurs par les capitalistes.
  • Il voyait le capitalisme comme un système de lutte des classes entre la bourgeoisie (propriétaires du capital) et le prolétariat (classe ouvrière).
  • Marx croyait que le capitalisme était fondamentalement instable et sujet à des crises, qui mèneraient inévitablement à sa chute.

Le matérialisme historique. Marx développa la théorie du « matérialisme historique », selon laquelle les forces économiques sont les moteurs principaux du changement historique. Il considérait l’histoire comme une succession de luttes de classes, chacune conduisant à un nouveau mode de production.

  • Il prédisait que le capitalisme serait remplacé par le socialisme, une société sans classes où les moyens de production appartiendraient à la communauté.
  • Le Manifeste communiste appelait à un renversement violent du système capitaliste et à l’instauration d’une dictature du prolétariat.
  • Ses idées inspirèrent des mouvements révolutionnaires dans le monde entier et marquèrent profondément le XXe siècle.

L’héritage de Marx. Si ses prédictions sur l’effondrement inévitable du capitalisme ne se sont pas réalisées, sa critique demeure influente dans la pensée sociale et politique.

  • Ses analyses de l’exploitation, de l’aliénation et de la lutte des classes résonnent encore chez ceux qui se sentent marginalisés par le système capitaliste.
  • Son œuvre a aussi contribué au développement de la sociologie, des sciences politiques et autres sciences sociales.
  • Malgré les échecs des régimes communistes, la critique marxiste du capitalisme reste une force intellectuelle majeure aujourd’hui.

4. La révolution marginaliste : valeur subjective et harmonie du marché

Le succès de la révolution marginaliste est intimement lié à la professionnalisation de l’économie dans le dernier quart du XIXe siècle.

Une nouvelle approche. La révolution marginaliste des années 1870 marqua un tournant majeur en déplaçant l’attention des théories objectives du coût de production vers des théories subjectives basées sur la demande des consommateurs et l’utilité marginale.

  • Carl Menger, William Stanley Jevons et Léon Walras développèrent indépendamment le concept d’utilité marginale, selon lequel la valeur d’un bien dépend de la satisfaction procurée par la dernière unité consommée.
  • Cette approche résolut le paradoxe diamant-eau, qui avait déconcerté les économistes classiques, en expliquant que la valeur est déterminée par la rareté et les préférences subjectives.
  • La révolution marginaliste mit l’accent sur le rôle du choix individuel et de la souveraineté du consommateur dans la formation des résultats du marché.

La rigueur mathématique. Les marginalistes introduisirent aussi des méthodes mathématiques en économie, la transformant en une discipline plus rigoureuse et scientifique.

  • Walras développa un modèle d’équilibre général, montrant comment les prix et quantités se déterminent dans un système de marché complexe.
  • Vilfredo Pareto introduisit le concept d’optimalité de Pareto, décrivant un état où les ressources sont allouées efficacement et où personne ne peut être mieux loti sans qu’un autre soit moins bien loti.
  • Ces outils mathématiques permirent une analyse plus précise et rigoureuse du comportement des marchés.

Le rejet de Marx. La révolution marginaliste affaiblit aussi la théorie de la valeur travail de Marx et sa théorie de la plus-value.

  • Eugen von Böhm-Bawerk, économiste autrichien, soutint que profits et intérêts ne résultaient pas d’une exploitation, mais récompensaient le temps et le risque liés à l’investissement en capital.
  • Il mit en avant le rôle de l’entrepreneur dans la création de nouveaux produits et procédés, ainsi que l’importance de l’épargne et de l’investissement pour la croissance économique.
  • La révolution marginaliste offrit un cadre théorique renouvelé pour comprendre le capitalisme, mettant l’accent sur le choix individuel, l’efficacité du marché et l’harmonie des intérêts.

5. L’économie keynésienne : l’intervention gouvernementale pour stabiliser le capitalisme

Keynes n’était pas socialiste — il vint sauver le capitalisme, non l’enterrer.

La Grande Dépression. La crise des années 1930 mit à mal la vision classique d’un marché autorégulateur et fit émerger l’économie keynésienne. John Maynard Keynes, économiste britannique, affirma que le capitalisme était intrinsèquement instable et sujet à des périodes de chômage élevé.

  • Il rejeta la loi de Say, soutenant que la demande pouvait être insuffisante pour assurer le plein emploi.
  • Keynes insista sur le rôle de la demande globale dans la détermination de la production nationale et de l’emploi.
  • Il défendit l’idée que l’intervention gouvernementale était nécessaire pour stabiliser l’économie et promouvoir le plein emploi.

La politique budgétaire. Keynes préconisa l’usage de la politique budgétaire — dépenses publiques et fiscalité — pour gérer la demande globale.

  • En période de récession, il recommandait d’augmenter les dépenses publiques et de réduire les impôts pour stimuler l’économie.
  • Il introduisit aussi le concept de multiplicateur, selon lequel une hausse des dépenses publiques a un effet amplifié sur le revenu national.
  • L’économie keynésienne devint le paradigme dominant en macroéconomie après la Seconde Guerre mondiale.

Un nouveau rôle pour l’État. L’économie keynésienne entraîna une expansion significative du rôle de l’État dans l’économie.

  • Les gouvernements utilisèrent la politique budgétaire pour gérer le cycle économique et favoriser le plein emploi.
  • L’État-providence se développa, offrant sécurité sociale, assurance chômage et autres formes d’aide sociale.
  • Keynes fut perçu comme un sauveur du capitalisme face à ses propres instabilités, et comme un promoteur d’une société plus juste et équitable.

6. Le monétarisme et la réaffirmation des principes classiques

L’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire.

Le défi monétariste. Dans les années 1960 et 1970, l’économie keynésienne fut contestée par les monétaristes, menés par Milton Friedman. Celui-ci soutint que la politique monétaire était plus puissante que la politique budgétaire pour influencer l’économie.

  • Il remit au goût du jour la théorie quantitative de la monnaie, selon laquelle les variations de la masse monétaire sont la cause principale de l’inflation.
  • Friedman affirma que l’intervention gouvernementale entraînait souvent des conséquences négatives imprévues, telles que l’inflation et l’instabilité économique.
  • Il prôna une politique monétaire stable, avec une croissance constante de la masse monétaire.

La courbe de Phillips. Friedman contesta aussi la vision keynésienne d’un compromis stable entre inflation et chômage, illustré par la courbe de Phillips.

  • Il soutint qu’à long terme, ce compromis n’existe pas, et que tenter de réduire le chômage en dessous du « taux naturel » ne conduit qu’à une inflation plus élevée.
  • Son travail expliqua la stagflation des années 1970, où inflation et chômage augmentèrent simultanément.
  • Ses idées remirent l’accent sur l’importance de la politique monétaire et la nécessité de la stabilité des prix.

Un retour au laissez-faire. Le défi monétariste conduisit à une réaffirmation des principes classiques, notamment l’importance des marchés libres, d’un gouvernement limité et d’une monnaie saine.

  • Les travaux de Friedman influencèrent profondément les politiques économiques, menant à la déréglementation, à des baisses d’impôts et à une priorité donnée à la stabilité monétaire.
  • La contre-révolution monétariste marqua un tournant, recentrant la pensée économique sur la liberté individuelle et l’efficacité des marchés.
  • Elle suscita aussi un scepticisme accru quant à la capacité de l’État à gérer efficacement l’économie.

7. Le débat persistant : marchés, État et chemin vers la prospérité

L’effort uniforme, constant et ininterrompu de chaque homme pour améliorer sa condition… est souvent assez puissant pour maintenir le progrès naturel des choses vers l’amélioration, malgré l’extravagance du gouvernement et les plus grandes erreurs de l’administration.

Le rôle de l’État. Le débat entre approches libérales et interventionnistes en économie perdure aujourd’hui.

  • Les économistes favorables au marché libre insistent sur l’importance de la liberté individuelle, de la concurrence et d’un gouvernement limité, qu’ils considèrent comme les clés de la croissance et de la prospérité.
  • Les interventionnistes estiment que l’État joue un rôle crucial pour stabiliser l’économie, promouvoir la justice sociale et corriger les défaillances du marché.
  • La question du rôle approprié de l’État dans l’économie reste un thème central de la pensée économique moderne.

Les limites des marchés. Les critiques du marché libre soulignent les problèmes d’inégalités, de dégradation environnementale et d’instabilité comme preuves que les marchés ne sont pas toujours efficaces ni justes.

  • Ils défendent l’intervention gouvernementale pour corriger ces défaillances et garantir une répartition plus équitable des fruits de la croissance.
  • Ils insistent aussi sur l’importance des filets sociaux et autres formes d’aide pour protéger les plus vulnérables.
  • Ce débat sur les limites du marché et la nécessité d’intervention étatique est complexe et sans fin.

L’importance des institutions. Les deux camps reconnaissent l’importance d’institutions solides, telles que l’État de droit, les droits de propriété et un système monétaire stable.

  • Ces institutions constituent le cadre indispensable à l’activité économique, garantissant à la fois efficacité du marché et justice sociale.
  • Le débat sur le rôle de l’État ne porte pas seulement sur l’efficacité économique, mais aussi sur le type de société que nous souhaitons bâtir.
  • Le défi consiste à trouver un équilibre entre liberté individuelle, efficacité du marché et responsabilité sociale.

8. L’héritage durable des trois grands

Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses manières ; ce qui importe, c’est de le transformer.

La vision pérenne d’Adam Smith. La vision d’Adam Smith d’une société libre et prospère continue d’inspirer économistes et décideurs. Son insistance sur la liberté individuelle, les marchés libres et un gouvernement limité demeure une force puissante dans la pensée économique contemporaine.

  • Son œuvre posa les fondations du capitalisme moderne et des principes de l’entreprise libre.
  • Sa notion de « main invisible » reste une métaphore puissante de l’autorégulation des marchés.
  • L’héritage de Smith rappelle l’importance de la liberté économique et le potentiel de progrès humain par l’échange volontaire.

La critique durable de Marx. La critique du capitalisme par Karl Marx, bien que perfectible, a profondément marqué la pensée sociale et politique. Son accent sur l’inégalité, l’exploitation et la lutte des classes résonne toujours chez ceux qui se sentent exclus par le système capitaliste.

  • Son œuvre a aussi nourri le développement de la sociologie, des sciences politiques et autres sciences sociales.
  • Son héritage souligne l’importance de la justice sociale et la nécessité de lutter contre la pauvreté et les inégalités.
  • Malgré les échecs des régimes communistes, la critique marxiste du capitalisme reste une force intellectuelle majeure aujourd’hui.

L’approche pragmatique de Keynes. L’approche pragmatique de John Maynard Keynes continue d’influencer les politiques économiques. Son insistance sur le rôle de l’État pour stabiliser l’économie et promouvoir le plein emploi demeure un pilier de la macroéconomie moderne.

  • Ses travaux ont permis une meilleure compréhension du cycle économique et de la gestion de la demande globale.
  • Son héritage rappelle la nécessité d’une intervention étatique pour corriger les défaillances du marché et assurer la stabilité économique.
  • Les idées de Keynes ont aussi contribué au développement de l’État-providence et à l’élargissement des filets sociaux.

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FAQ

What is The Big Three in Economics by Mark Skousen about?

  • Comprehensive economic history: The book traces the evolution of economic thought through the lives and ideas of Adam Smith, Karl Marx, and John Maynard Keynes, showing how their theories shaped capitalism, socialism, and macroeconomic policy.
  • Integration of theory and history: Skousen connects economic models to major historical events, such as the Industrial Revolution, the Great Depression, and the collapse of communism, illustrating the real-world impact of economic ideas.
  • Critical analysis: The book examines the strengths, weaknesses, and ongoing debates surrounding classical economics, Marxism, and Keynesianism, providing a balanced perspective on their legacies.

Why should I read The Big Three in Economics by Mark Skousen?

  • Foundational understanding: The book offers clear explanations of the core principles and critiques of Smith, Marx, and Keynes, essential for anyone interested in modern economic debates.
  • Contextual insight: Skousen situates economic theories within their historical, political, and social contexts, helping readers appreciate how ideas respond to and shape real-world events.
  • Balanced and accessible: The author presents complex theories in an accessible style, challenges simplistic left-right categorizations, and encourages critical thinking about the merits and limitations of each economist.

What are the key takeaways from The Big Three in Economics by Mark Skousen?

  • Enduring influence: The ideas of Smith, Marx, and Keynes continue to shape economic policy, debates on government intervention, and discussions about freedom and equality.
  • Evolution of economic thought: The book highlights how economic theories adapt to crises, technological change, and political upheaval, with each economist representing a major turning point.
  • Ongoing relevance: Contemporary issues like globalization, inequality, and financial regulation are still debated using the frameworks developed by these three thinkers.

What are the best quotes from The Big Three in Economics by Mark Skousen and what do they mean?

  • Adam Smith: “Little else is required to carry a state to the highest degree of opulence... but peace, easy taxes, and a tolerable administration of justice.” This underscores Smith’s belief in minimal government and the power of free markets.
  • John Maynard Keynes: “In the long run we are all dead.” This famous dictum highlights Keynes’s focus on short-term solutions to economic crises, rather than waiting for markets to self-correct.
  • Skousen’s perspective: The book often references the “totem pole” ranking of economists, emphasizing the importance of economic freedom and growth as criteria for evaluating their impact.

What are Adam Smith’s key contributions as described in The Big Three in Economics by Mark Skousen?

  • Natural liberty and free markets: Smith advocated for economic freedom, limited government, and the “invisible hand” of self-interest guiding markets toward prosperity.
  • Division of labor: He emphasized how specialization increases productivity and wealth, laying the foundation for classical economics.
  • Critique of mercantilism: Smith opposed trade barriers and monopolies, arguing that free trade and competition benefit society as a whole.

How does Mark Skousen explain the “invisible hand” concept in The Big Three in Economics?

  • Self-regulating markets: The “invisible hand” is Smith’s metaphor for how individuals pursuing their own interests unintentionally promote the public good through voluntary exchange and competition.
  • Moral and legal framework: Skousen notes that Smith’s invisible hand assumes a system of justice and ethics, ensuring that self-interest does not devolve into greed or fraud.
  • Enduring symbol: Although Smith used the phrase sparingly, it has become a central idea in economics, representing the efficiency and harmony of free markets.

What are Karl Marx’s main economic theories and their impact according to The Big Three in Economics by Mark Skousen?

  • Labor theory of value and exploitation: Marx argued that capitalists exploit workers by appropriating surplus value, leading to class conflict and instability.
  • Historical materialism: He believed that economic forces drive social change, predicting the eventual collapse of capitalism and the rise of socialism.
  • Legacy and limitations: While Marx’s predictions about capitalism’s demise did not materialize as he envisioned, his analysis of class struggle and inequality remains influential in political and social thought.

What are the main criticisms of Karl Marx’s economic theories in The Big Three in Economics by Mark Skousen?

  • Labor theory of value flaws: Mainstream economists reject Marx’s focus on labor as the sole source of value, emphasizing subjective utility and consumer demand instead.
  • Misunderstanding of capital and entrepreneurship: Marx undervalued the productive role of capitalists and entrepreneurs, who take risks and drive economic growth.
  • Failed predictions: Marx’s forecasts of capitalism’s collapse and worsening worker misery have not come true; instead, living standards have generally improved under capitalism.

How does The Big Three in Economics by Mark Skousen describe John Maynard Keynes’s role in economic thought?

  • Revolutionizing macroeconomics: Keynes argued that capitalism is inherently unstable and can suffer from prolonged unemployment due to insufficient aggregate demand.
  • Advocacy for government intervention: He promoted active fiscal policy, including deficit spending and public works, to stimulate demand during recessions.
  • Mixed legacy: While Keynes’s ideas helped address the Great Depression, they also led to debates over inflation, government debt, and the proper role of the state in the economy.

What is the Quantity Theory of Money and how is it treated in The Big Three in Economics by Mark Skousen?

  • Fisher’s equation of exchange: The theory links money supply, velocity, price level, and transactions, suggesting that changes in money supply directly affect prices.
  • Limitations and critiques: Skousen discusses how the theory failed to predict the Great Depression and how Austrian economists argued that monetary inflation distorts markets.
  • Friedman’s revival: Milton Friedman refined the theory, emphasizing that monetary policy is powerful and that inflation is primarily a monetary phenomenon.

How does Mark Skousen explain the Keynesian model of aggregate demand in The Big Three in Economics?

  • Aggregate demand components: Keynes’s model (Y = C + I + G) posits that consumption, investment, and government spending determine total output and employment.
  • Multiplier effect: Government spending can have a multiplied impact on income and jobs, justifying deficit spending during downturns.
  • Critiques: Skousen presents opposing views, noting that saving can fuel investment and growth, challenging Keynes’s assumption that saving is a drag on the economy.

How does The Big Three in Economics by Mark Skousen portray the resurgence of classical economics and free-market ideas?

  • Monetarist counterrevolution: Economists like Milton Friedman challenged Keynesianism by emphasizing the importance of monetary policy and market stability.
  • Collapse of socialism: The failures of central planning and the fall of the Soviet Union vindicated free-market principles and shifted development economics toward market-friendly policies.
  • Modern neoclassical economics: The book highlights the return to classical models, the critique of government failures, and the ongoing debate over the balance between intervention and liberty.

Avis

3.59 sur 5
Moyenne de 831 évaluations de Goodreads et Amazon.

Les avis des lecteurs sur Les Trois Grands en Économie sont partagés. Certains saluent cet ouvrage comme une synthèse instructive de l’histoire économique, tandis que d’autres reprochent à l’auteur un parti pris marqué en faveur du capitalisme de marché libre et une critique sévère à l’encontre de Marx et Keynes. Le livre est perçu comme accessible aux débutants, mais souffre d’un manque d’objectivité. Nombreux sont ceux qui relèvent la nette préférence de l’auteur pour les idées d’Adam Smith, ainsi que son traitement rigoureux de Marx. Si certains apprécient le contexte historique offert, d’autres estiment que l’ouvrage déforme les théories économiques opposées.

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4.17
71 évaluations

À propos de l'auteur

Mark Skousen est un économiste, conseiller financier et auteur reconnu, doté d’une vaste expérience tant dans le milieu académique que dans l’industrie financière. Professeur à l’université de Grantham, il a également enseigné à l’université Columbia. Skousen dirige la publication Forecasts & Strategies, une lettre d’information financière, et a signé de nombreux ouvrages consacrés à l’économie et à l’investissement. Par ailleurs, il est l’organisateur de FreedomFest, un rassemblement annuel dédié à la liberté et à la défense des valeurs libérales. Son travail met fréquemment en avant les principes de l’économie de marché libre, et il a été salué pour ses contributions remarquables dans les domaines de l’économie et de la finance. Marié, il est père de cinq enfants et grand-père de trois petits-enfants.

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