The Satanic Bible

1. Le satanisme : l’indulgence, pas l’abstinence

Satan incarne l’indulgence, non l’abstinence !

Refus du renoncement à soi. Le satanisme s’oppose fondamentalement à l’idée de renoncement à soi prônée par les religions traditionnelles. Il invite au contraire à embrasser ses désirs naturels et à rechercher la satisfaction personnelle. Cette philosophie défie directement les idéaux ascétiques qui ont longtemps dominé la pensée occidentale.

Concentration sur le présent. À la différence des religions qui promettent des récompenses dans l’au-delà, le satanisme insiste sur l’importance de vivre pleinement l’instant présent. Il encourage chacun à chercher le plaisir et l’épanouissement dans cette vie, sans attendre un hypothétique futur. C’est un appel à l’action, à prendre en main sa vie et à poursuivre ses désirs sans culpabilité ni honte.

Application concrète. Ce principe se traduit par une vie d’engagement actif dans le monde, où ses propres besoins et désirs ne sont pas réprimés mais célébrés. Il s’agit de faire des choix conscients menant à la satisfaction personnelle, en rejetant l’idée que la souffrance soit une vertu. Ce n’est pas une invitation à l’abandon irresponsable, mais à une quête délibérée et réfléchie d’une vie pleinement vécue.

2. Dieu est une création humaine ; adorez-vous vous-même

L’homme a toujours créé ses dieux, plutôt que ses dieux ne l’aient créé.

Création humaine des divinités. Le satanisme affirme que tous les dieux sont des constructions humaines, reflet de nos propres besoins et désirs. Cette vision remet en cause l’idée d’un créateur divin et place la responsabilité du sens et du but de la vie sur les épaules de chacun. C’est un appel à reconnaître son propre pouvoir et potentiel.

Auto-déification. Si les dieux sont faits par l’homme, pourquoi ne pas adorer le créateur, c’est-à-dire vous-même ? Ce concept encourage le respect de soi, l’autonomie et la reconnaissance de sa propre valeur intrinsèque. Il s’agit de prendre possession de sa vie sans dépendre de forces extérieures pour sa validation ou son orientation. Ce n’est pas de l’arrogance, mais une saine estime de soi.

Conséquences pratiques. Ce principe conduit à rejeter l’autorité extérieure et à privilégier l’autonomie personnelle. Il invite chacun à penser par soi-même, à faire ses propres choix et à vivre selon ses propres valeurs. C’est l’affirmation de son identité unique, sans se conformer aux attentes sociales ou aux dogmes religieux.

3. Embrassez les sept péchés capitaux

Satan représente tous les soi-disant péchés, car ils mènent tous à la gratification physique, mentale ou émotionnelle !

Réappropriation du « péché ». Le satanisme réinterprète les « sept péchés capitaux » traditionnels comme des désirs humains naturels conduisant à la satisfaction. C’est un défi direct au cadre moral chrétien qui considère ces désirs comme intrinsèquement mauvais. Il s’agit de reconnaître la valeur de l’expérience humaine.

Motivation et ambition. L’avarice et l’envie, souvent perçues négativement, sont reconsidérées comme des moteurs d’ambition et de développement personnel. Ce sont des désirs naturels qui poussent à se dépasser et à améliorer sa vie. Il ne s’agit pas d’une avidité débridée, mais d’un désir sain de progrès.

Instincts naturels. La luxure, la gourmandise et la colère sont reconnues comme des instincts humains naturels qu’il ne faut pas réprimer. Au contraire, ils doivent être compris et exprimés de manière à la fois épanouissante et responsable. C’est l’acceptation de toute la palette des émotions et expériences humaines.

4. L’enfer est ici et maintenant ; vivez pleinement

Ici et maintenant est notre jour de tourment ! Ici et maintenant est notre jour de joie ! Ici et maintenant est notre opportunité !

Rejet de l’au-delà. Le satanisme refuse de faire de l’au-delà une priorité, insistant plutôt sur l’importance de vivre pleinement le présent. C’est un appel à profiter au maximum de sa vie actuelle, sans attendre une récompense hypothétique future. Il s’agit d’embrasser l’instant présent.

Accepter joie et tourment. La vie est perçue comme un mélange de joie et de tourment, et les deux doivent être vécus pleinement. Cette perspective invite à accueillir toute l’expérience humaine, sans chercher à fuir la douleur ou la souffrance. C’est l’acceptation totale de la vie.

Responsabilité personnelle. Ce principe place la responsabilité du bonheur et de l’épanouissement sur chaque individu. Il encourage à prendre le contrôle de sa vie et à créer son propre sens et but. C’est être maître de son destin.

5. L’amour et la haine sont naturels ; ressentez-les tous deux

Le satanisme prône la bonté envers ceux qui la méritent, plutôt que l’amour gaspillé sur des ingrats !

Amour sélectif. Le satanisme défend une approche sélective de l’amour, insistant pour qu’il soit réservé à ceux qui le méritent. C’est un rejet de l’amour indiscriminé, perçu comme contre-nature et finalement nuisible. Il s’agit de valoriser les liens authentiques.

Accepter la haine. La haine est reconnue comme une émotion humaine naturelle qu’il ne faut pas réprimer. Elle doit s’exprimer envers ceux qui vous ont fait du tort, plutôt que d’être intériorisée ou mal dirigée. C’est reconnaître toute la gamme des émotions humaines.

Relations authentiques. Ce principe encourage à être honnête sur ses sentiments et à nouer des relations fondées sur le respect mutuel et l’affection sincère. Il s’agit de privilégier les liens vrais plutôt que forcés ou superficiels.

6. Le sexe est sacré ; explorez librement

Le satanisme accepte toute forme d’activité sexuelle qui satisfait correctement vos désirs individuels – qu’elle soit hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle, voire asexuelle, si vous le choisissez.

Liberté sexuelle. Le satanisme promeut la liberté sexuelle, encourageant l’exploration de toutes les formes d’expression sexuelle consenties et épanouissantes. C’est un défi direct aux normes sexuelles restrictives des religions traditionnelles. Il s’agit d’embrasser sa sexualité.

Rejet de la culpabilité. Le satanisme refuse l’idée que le sexe soit intrinsèquement péché ou honteux. Il le considère comme une part naturelle et saine de l’expérience humaine à savourer sans culpabilité ni répression. C’est se libérer de la honte sexuelle.

Choix individuel. Ce principe souligne l’importance du choix et de l’autonomie individuelle en matière sexuelle. Il encourage chacun à explorer ses désirs et à s’engager dans des relations sexuelles à la fois plaisantes et significatives. C’est prendre possession de sa sexualité.

7. Les vampires psychiques existent ; protégez-vous

Le satanisme prône la responsabilité envers les responsables, plutôt que la préoccupation pour les vampires psychiques.

Pompeurs d’énergie. Le satanisme reconnaît l’existence des « vampires psychiques », ces individus qui drainent l’énergie et la vitalité des autres. Ce concept souligne l’importance de se protéger de ceux qui cherchent à exploiter ou manipuler. Il s’agit de reconnaître les relations toxiques.

Responsabilité envers les responsables. Plutôt que de se focaliser sur ceux qui épuisent votre énergie, le satanisme insiste sur l’importance d’être responsable envers ceux qui méritent votre temps et votre attention. C’est prioriser les relations saines et poser des limites. Il s’agit de protéger votre énergie.

Préservation de soi. Ce principe encourage à être assertif et à se défendre contre ceux qui voudraient vous nuire ou vous exploiter. C’est reconnaître sa propre valeur et ne pas laisser les autres en profiter.

8. Le rituel est puissant ; utilisez-le avec sagesse

Le véritable magicien sait que les bibliothèques occultes regorgent de reliques fragiles d’esprits effrayés et de corps stériles, de journaux métaphysiques d’auto-tromperie et de manuels constipés de mysticisme oriental.

Libération émotionnelle. Le rituel satanique ne vise pas à apaiser des dieux ou démons, mais à canaliser et diriger l’énergie émotionnelle. C’est un outil d’expression de soi, d’empowerment personnel et de manifestation de sa volonté. Il s’agit d’utiliser ses émotions pour créer du changement.

Expression structurée. Le rituel offre un cadre pour exprimer des émotions intenses, telles que la luxure, la compassion ou la colère. Cela permet de canaliser ses sentiments de manière productive, plutôt que de les laisser devenir destructeurs ou accablants. C’est maîtriser ses émotions.

Magie personnalisée. Le rituel satanique ne consiste pas à suivre des règles rigides ou des formules, mais à créer une expérience personnalisée, significative et efficace pour chacun. Il s’agit d’adapter sa magie à ses propres besoins et désirs.

9. Le sacrifice humain est symbolique ; détruisez les méritants

Le seul moment où un sataniste pratiquerait un sacrifice humain serait pour servir un double but : libérer la colère du magicien en lançant une malédiction, et surtout éliminer un individu totalement odieux et méritant.

Destruction symbolique. Le sacrifice humain dans le satanisme n’est pas un meurtre littéral, mais la destruction symbolique de ceux qui vous ont fait du tort. C’est une manière de canaliser colère et ressentiment de façon contrôlée et significative. Il s’agit de reprendre son pouvoir.

Justice et vengeance. Ce principe souligne l’importance de la justice et de la vengeance, plutôt que de tendre l’autre joue. Il encourage à se défendre et à chercher réparation contre ceux qui vous ont blessé. C’est réparer les torts.

Action ciblée. L’objectif est de détruire ceux qui le méritent vraiment, sans nuire aux innocents ou aux animaux. Il s’agit de diriger sa colère vers ceux qui l’ont méritée, sans la laisser devenir indiscriminée.

10. La vie après la mort passe par l’accomplissement de l’ego

La vie est la grande indulgence – la mort, la grande abstinence. Alors, profitez pleinement de la vie – ICI ET MAINTENANT !

L’ego comme héritage. Le satanisme considère que la vie après la mort ne se joue pas dans un au-delà spirituel, mais dans l’héritage que l’on laisse. Il s’agit de vivre une vie pleine de sens et d’impact, pour que votre influence perdure après votre départ. C’est créer un impact durable.

Rejet du renoncement. L’accent est mis sur l’accomplissement de son ego dans cette vie, plutôt que sur son renoncement en espérant une récompense future. Il s’agit d’embrasser ses désirs et ambitions, sans les sacrifier pour un hypothétique avenir. C’est vivre pour soi.

Immortalité terrestre. Ce principe encourage à viser la grandeur et à laisser une trace durable dans le monde. Il s’agit de bâtir un héritage qui assurera la mémoire de votre existence, même après la disparition de votre corps physique.

11. Célébrez votre naissance ; c’est votre jour

La plus haute des fêtes dans la religion satanique est la date de sa propre naissance.

Célébration de soi. Le satanisme insiste sur l’importance de célébrer sa propre naissance comme la fête la plus importante de l’année. C’est un défi direct à la focalisation traditionnelle sur les fêtes religieuses et l’adoration de divinités extérieures. Il s’agit de valoriser sa propre existence.

Signification personnelle. Ce principe invite chacun à reconnaître sa propre valeur et à célébrer son identité unique. Il s’agit d’être fier de qui l’on est, sans dépendre d’une validation extérieure pour son estime de soi. C’est honorer sa propre vie.

Rejet de l’autorité extérieure. C’est un refus de l’idée que des figures religieuses ou historiques soient plus importantes que l’individu. Il s’agit de se placer au centre de son propre univers et de célébrer sa propre existence.

12. La messe noire est une parodie ; créez la vôtre

La messe noire n’est pas le rituel magique pratiqué par les satanistes. Le sataniste n’utiliserait la messe noire qu’en tant que forme de psychodrame.

Rejet du blasphème traditionnel. La messe noire traditionnelle, parodie de la messe catholique, est perçue comme dépassée et inefficace par les satanistes. Ils reconnaissent que la force du blasphème réside dans la remise en cause des normes actuelles, non des anciennes. Il s’agit d’être pertinent.

Psychodrame personnalisé. Le satanisme encourage la création de rituels personnalisés, significatifs et efficaces pour chacun. Il s’agit d’utiliser le rituel comme outil d’expression de soi et d’empowerment, plutôt que de suivre une formule imposée. C’est créer son propre sens.

Défi au statu quo. Ce principe invite à défier le statu quo et à inventer ses propres formes d’expression. Il s’agit d’être innovant et de ne pas se laisser enfermer par la tradition. C’est être une force de changement.

Dernière mise à jour: January 22, 2025