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Points clés

1. La prière mentale est une grâce, non une technique

Sainte Jeanne-Françoise de Chantal disait : « La meilleure méthode de prière est de n’en pas avoir, car la prière ne s’obtient pas par artifice » — ce que nous appellerions aujourd’hui une technique — « mais par la grâce. »

Don divin. La véritable prière contemplative est avant tout un don de Dieu, non une compétence acquise par l’effort humain ni un ensemble de procédures, comme le yoga chrétien. Cette distinction essentielle signifie que progresser dans la prière ne consiste pas à maîtriser des techniques, mais à apprendre à recevoir ce don gratuit de Dieu. Elle nous libère de l’idée fausse selon laquelle seuls certains « privilégiés » peuvent prier profondément ; l’appel à l’union avec Dieu est universel.

Au-delà de l’effort humain. Notre mentalité moderne tend à réduire tout, y compris la vie spirituelle, à une technique manipulable. Pourtant, la prière chrétienne se distingue car tout son édifice repose sur l’initiative et la grâce de Dieu. Si l’effort humain a sa place dans la préparation du cœur, la transformation ultime et l’approfondissement de la prière viennent du don gratuit de Dieu.

Concentrez-vous sur la disposition. Puisque la prière est une grâce, il convient de parler moins de méthodes que des attitudes intérieures nécessaires pour recevoir ce don. Notre tâche première est de cultiver ces dispositions — foi, confiance, humilité — et de laisser Dieu faire le reste. Ainsi, l’attention se déplace de notre performance vers la miséricorde infinie de Dieu agissant en nous.

2. La foi et la confiance sont le socle de la prière

Quoi que nous ressentions ou non, quelle que soit la préparation que nous ayons faite ou pas, notre état intérieur, Dieu est là, avec nous, nous regardant et nous aimant.

Croire en sa présence. La disposition la plus fondamentale pour la prière mentale est une foi inébranlable. Cela signifie croire de tout cœur que Dieu est présent, qu’il nous regarde activement et nous aime, même quand nous ne ressentons rien ou percevons son absence. Sa présence ne dépend ni de nos sentiments ni de nos mérites, mais de sa promesse d’être avec ceux qui le cherchent.

Appel universel. Il faut croire fermement que chacun, quelle que soit sa sagesse, son ignorance, sa justice ou sa fragilité, est appelé à une vie authentique de prière et d’union avec Dieu. Puisque Dieu appelle, il donnera toutes les grâces nécessaires pour persévérer et transformer notre prière en une communion profonde. Douter de cet appel universel va à l’encontre de l’Évangile.

Confiance en la fécondité. Ayez une foi absolue dans les richesses infinies qui découlent d’une vie de prière. Elle transforme, sanctifie, guérit et approfondit notre amour pour Dieu et le prochain. Même lorsque la prière semble stérile ou que les fruits sont invisibles, ne vous découragez pas. Dieu tiendra sa promesse : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. »

3. La fidélité et la persévérance sont primordiales

Ce qui importe, ce n’est pas que notre prière mentale soit belle, efficace ou riche en pensées et sentiments profonds, mais qu’elle soit fidèle et persévérante.

La constance plutôt que la qualité. L’objectif principal de la prière doit être la fidélité, non la qualité perçue ou la richesse émotionnelle. Une prière courte, pauvre, aride ou distraite, offerte fidèlement chaque jour, est infiniment plus fructueuse pour le progrès spirituel que des séances occasionnelles, ardentes ou longues. Cet engagement constant est la première bataille à gagner.

L’opposition du démon. Le démon cherche activement à empêcher notre fidélité à la prière mentale, sachant qu’une personne engagée lui échappe en définitive. Il emploiera diverses ruses pour nous décourager, rendant la persévérance un combat permanent. Prendre conscience de cette guerre spirituelle renforce notre détermination à rester fidèles, coûte que coûte.

L’amour exige la fidélité. La prière mentale est avant tout un exercice d’amour envers Dieu, et le véritable amour est inséparable de la fidélité. Comme nous honorons nos rendez-vous avec ceux que nous aimons, nous devons respecter notre engagement à passer du temps avec Dieu. Cette fidélité inébranlable est la porte étroite qui ouvre le Royaume des Cieux, menant au vrai bonheur et à l’eau vive.

4. La pureté d’intention et l’humilité transforment la prière

Sainte Thérèse d’Avila affirme que « tout l’édifice de la prière repose sur l’humilité » — la conviction que par nous-mêmes nous ne pouvons rien faire, et que c’est Dieu seul qui peut produire le bien dans nos âmes.

Prier pour plaire à Dieu. La pureté d’intention signifie prier non pour notre satisfaction personnelle, mais uniquement pour plaire à Dieu. Ceux qui cherchent leur propre gratification abandonneront vite la prière lorsqu’elle devient difficile ou sèche. L’amour véritable cherche la joie de l’aimé, faisant de la dévotion désintéressée le fondement de la persévérance.

Accepter la pauvreté. L’humilité est l’acceptation paisible de notre pauvreté radicale, nous conduisant à placer toute notre confiance en Dieu. La prière mentale révèle inévitablement nos faiblesses, distractions et défauts, ce qui peut être inconfortable. Pourtant, accueillir joyeusement cette nudité et ce néant est la source de toutes les richesses spirituelles, car « Heureux les pauvres en esprit ».

Confiance dans la purification. On ne s’attend pas à atteindre dès le départ une pureté parfaite d’intention ni une liberté totale du péché. Nous sommes appelés à y aspirer et à faire confiance à Dieu pour nous purifier à travers les épreuves et les sécheresses. Le découragement, souvent une forme subtile d’orgueil, est le pire ennemi. Humilité et confiance vont toujours de pair, permettant à Dieu d’opérer des merveilles dans nos âmes.

5. Un temps dédié à la prière est indispensable

Sans la prière mentale, nous ne pouvons recevoir toute l’aide de Dieu nécessaire pour être transformés et sanctifiés en profondeur.

Essentiel à la sainteté. Tous les saints témoignent qu’il n’y a pas de progrès spirituel ni de sainteté profonde sans prière contemplative. Même les conversions puissantes ou la réception fréquente des sacrements auront un effet limité si elles ne s’enracinent pas dans une vie de prière constante. Sans elle, notre vie chrétienne stagnera, privée de la purification profonde et de la paix intérieure que seule la communion intime avec Dieu peut offrir.

Prioriser Dieu. L’excuse courante « Je n’ai pas le temps » masque souvent un problème de priorités mal placées. Nous trouvons toujours du temps pour ce qui compte vraiment. Comme nous prenons le temps de manger, nous devons prendre le temps pour Dieu. Consacrer un quart d’heure à la prière, par exemple, sera rendu centuple dans la qualité et la fécondité du reste de notre temps.

Un temps donné, non volé. Le temps offert à Dieu n’est jamais volé aux autres ; au contraire, il accroît notre capacité à les aimer et à leur être présents. La prière fait de nous de meilleures personnes — plus attentives, délicates, désintéressées et compatissantes. Comme le disait saint Jean de la Croix, un acte d’amour pur en prière profite à l’Église plus que mille œuvres extérieures faites sans elle.

6. L’action et l’amour de Dieu priment dans la prière

En prière, ce qui compte, ce n’est pas de penser beaucoup, mais d’aimer beaucoup.

L’œuvre de Dieu en nous. L’aspect le plus crucial de la prière mentale n’est pas ce que nous faisons activement, mais ce que Dieu accomplit en nous. Même si nous avons l’impression de ne rien faire, Dieu agit constamment dans les profondeurs de notre âme. Notre tâche essentielle est simplement de nous placer en sa présence et d’y demeurer, laissant sa présence vivifiante, guérissante et sanctifiante opérer.

L’amour est roi. Quand les pensées, sentiments ou méditations font défaut, l’amour demeure. Nous pouvons toujours offrir notre pauvreté au Seigneur dans une confiance paisible, faisant ainsi une prière magnifique. Notre premier acte d’amour est de nous laisser aimer par Dieu, croyant en son affection inconditionnelle pour nous, tels que nous sommes. Cette réception fondamentale de son amour empêche que notre relation avec Lui soit déformée par l’égocentrisme.

Visez la simplicité. La vraie prière tend vers la simplicité, devenant finalement un acte unique et simple d’amour, au-delà des mots et des pensées. Si la prière initiale implique réflexions et considérations, le but est d’atteindre un état où le cœur est simplement présent à Dieu. La valeur de la prière ne se mesure pas à la quantité de nos pensées, mais à sa proximité avec cet acte pur et simple d’amour.

7. Rencontrez Dieu par l’humanité de Jésus et au plus profond de votre cœur

L’humanité de Jésus est le sacrement primordial par lequel la Divinité se rend accessible aux hommes.

Jésus, le médiateur. Pour communier avec Dieu, il faut l’approcher par l’humanité de Jésus-Christ, unique médiateur. Son humanité visible et physique est la condescendance de Dieu, nous permettant d’atteindre les réalités divines d’une manière humaine. Contempler sa vie, ses paroles et ses actes, de la conception à l’ascension, nous plonge dans une communion profonde avec le mystère insondable de Dieu.

Mystères vivants. Les mystères de la vie de Jésus, bien qu’historiquement passés, restent des réalités vivantes et vivifiantes pour ceux qui les contemplent dans la foi. Ils sont présents dans leur vertu et l’amour avec lequel ils ont été accomplis. Cela signifie que nous pouvons les vivre non comme des événements lointains, mais comme des sources actives de grâce, nous permettant de récolter des fruits présents et éternels.

Dieu en nous. Au-delà des formes extérieures de la présence de Dieu (création, Eucharistie, Parole), il y a son séjour profond au plus intime de notre cœur. Par la foi, nous savons que Dieu habite notre être le plus profond. La prière mentale nous invite à entrer dans ce « minuscule palais de l’âme », cette « cellule intérieure », pour rencontrer Jésus qui est « plus intime à nous que nous-mêmes ». Ce chemin intérieur, bien qu’il révèle d’abord notre misère, conduit finalement à l’eau vive la plus pure.

8. La prière évolue de l’esprit au cœur

La nouvelle étape est une forme de prière où l’action de Dieu prédomine progressivement, tandis que l’âme se laisse agir plutôt que d’agir, en gardant une attitude de simplicité, d’abandon et d’attention aimante et paisible envers Dieu.

De l’actif au passif. Le chemin spirituel implique souvent une transformation fondamentale où la prière cesse d’être principalement « active » (méditation, raisonnement, répétition vocale) pour devenir plus « passive ». Cette transition, don particulier de Dieu, se manifeste par une incapacité à mobiliser l’esprit comme avant, souvent accompagnée d’un sentiment de sécheresse.

Accueillir la sécheresse. Quand la méditation devient difficile ou impossible, et que l’on se sent porté à simplement demeurer en présence de Dieu sans rien faire ni penser de particulier, c’est souvent un signe que l’Esprit Saint conduit vers une forme plus profonde et plus passive de prière. Cette « appauvrissement » est en réalité un enrichissement profond, car il permet à Dieu d’agir plus intensément dans l’âme.

Au-delà des concepts. Dieu dépasse infiniment toute image, concept ou sentiment. Si la prière active peut être bonne, la véritable union à Dieu en son essence se réalise par la foi animée par l’amour, qui exige un détachement des images sensorielles et du plaisir intellectuel. Dans cette prière plus simple et plus profonde, Dieu se communique secrètement et substantiellement, même si c’est imperceptiblement, par une « infusion secrète, paisible et aimante ».

9. La « blessure d’amour » approfondit la prière

Ce n’est qu’à travers une telle blessure que la prière peut vraiment descendre dans le cœur et s’y loger.

Percé par l’amour. Pour que la prière descende véritablement dans le cœur et devienne une communion intime et profonde, le cœur doit être « percé » par l’amour de Dieu, blessé d’une soif ardente pour l’Aimé. Cette blessure, qu’elle s’exprime par le désir, le repentir ou l’agonie de son absence, signifie que Dieu nous a touchés si profondément que nous ne pouvons plus vivre sans Lui.

La guérison paradoxale de Dieu. Alors que nous cherchons la guérison de nos fautes et de notre amertume, Dieu cherche souvent à nous « blesser » plus profondément par son amour. Cette blessure paradoxale est sa méthode pour notre vraie guérison, nous rendant plus pauvres en esprit mais nous unissant plus intimement à Lui. Elle assure notre dépendance constante à son égard, nous liant autant par notre misère que par nos vertus.

Garder la blessure ouverte. La prière mentale consiste finalement à garder cette blessure d’amour ouverte, empêchant qu’elle ne se referme par la routine ou la paresse. Quand la ferveur diminue, il faut éveiller activement notre cœur par de bonnes pensées et résolutions, s’efforçant de puiser l’eau jusqu’à ce que Dieu envoie la pluie. Quand l’amour coule, il suffit de se laisser porter par son flot, gardant le cœur éveillé et attentif à la présence de Dieu.

10. La prière vous intègre au cœur de l’Église

Un acte d’amour pur profite à l’Église plus que toutes les bonnes œuvres du monde.

Lien invisible. Il existe un lien profond, souvent invisible, entre la prière personnelle intime et la vie ainsi que la mission de l’Église. La contemplation n’isole pas, mais intègre davantage l’âme au mystère de l’Église et à la Communion des Saints. Ce lien repose sur l’amour, car l’amour qui unit Dieu et l’âme est le même qui constitue la réalité la plus profonde de l’Église.

Amour pour l’Église. Des saints comme Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux illustrent cette vérité. Thérèse fonda ses Carmels pour répondre aux besoins de l’Église, profondément touchée par la Réforme protestante et le grand nombre de païens. Thérèse de Lisieux, bien que cloîtrée, devint patronne des missions, réalisant que sa vocation était d’être « l’amour au cœur de l’Église », convaincue que l’amour pur en prière soulève le monde.

Partager le cœur du Christ. Dans la prière mentale, Dieu communique son désir que tous soient sauvés, faisant que nos cœurs s’identifient au Cœur de Jésus. Nous commençons à partager son amour pour son Épouse, l’Église, et sa soif pour toute l’humanité. Cette identification au Christ, nourrie par la prière, est la seule vraie manière de comprendre l’identité de l’Église comme Épouse du Christ.

11. Les aspects pratiques soutiennent, sans définir, la prière

En réalité, on peut pratiquer la prière mentale à tout moment, en tout lieu, et dans une grande variété de postures physiques, dans la sainte liberté des enfants de Dieu.

Approche flexible. Bien que la prière mentale puisse se pratiquer partout et dans diverses postures, il est utile d’établir certaines conditions extérieures favorisant la recollection et l’attention. Ces aspects pratiques sont des aides, non des règles rigides, à adapter selon les circonstances, la santé et l’état spirituel de chacun.

Temps et lieu. Il est conseillé de choisir un moment où l’esprit est frais et les interruptions rares, par exemple après l’Eucharistie. La prière mentale doit devenir une habitude quotidienne, un rythme vital comme la respiration, avec une durée minimale d’au moins quinze minutes, idéalement une heure. Créer un coin de prière dédié ou utiliser une chapelle peut aussi favoriser un environnement propice.

Corps et esprit. La posture physique doit être assez confortable pour permettre le calme et une respiration aisée, sans être trop relâchée pour éviter la paresse. Utiliser le corps (« frère âne ») par le genou à terre, la prosternation ou le chapelet peut aider la concentration quand l’esprit peine. Ces aides extérieures servent l’esprit, nous aidant à revenir en présence de Dieu quand la prière devient difficile.

12. Accueillez les difficultés comme des chemins vers une grâce plus profonde

Non seulement elles sont inévitables, mais elles nous sont réellement bénéfiques. Elles purifient notre amour pour Dieu et fortifient notre foi.

Inévitables et bénéfiques. Les difficultés en prière — sécheresse, dégoût, distractions — ne sont pas des signes d’échec, mais des réalités normales, inévitables et finalement profitables. Elles purifient notre amour pour Dieu, renforcent notre foi et font partie de la pédagogie divine pour nous sanctifier. Il faut les recevoir comme des grâces, non comme des motifs d’inquiétude ou de découragement.

Les distractions sont normales. Les distractions comptent parmi les défis les plus fréquents. Quand les pensées s’égarent, la réponse doit être douce et paisible : ramener simplement l’esprit à Dieu. Une séance de prière qui ne consisterait qu’en ce combat pour

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Avis

4.60 sur 5
Moyenne de 2.6K évaluations de Goodreads et Amazon.

Le Temps pour Dieu de Jacques Philippe recueille des avis extrêmement positifs, les lecteurs saluant ses éclairages sur la prière mentale et la croissance spirituelle. Nombre d’entre eux le décrivent comme un ouvrage court mais puissant, riche en conseils pratiques et en sagesse puisée auprès de grands maîtres spirituels. Ils apprécient particulièrement l’accent mis par Philippe sur la simplicité, la persévérance et l’importance d’instaurer une vie de prière régulière. Ce livre est souvent recommandé à ceux qui souhaitent approfondir leur relation avec Dieu. Plusieurs lecteurs confient leur intention de le relire régulièrement, y trouvant une ressource précieuse pour leur cheminement spirituel.

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À propos de l'auteur

Jacques Philippe est né en 1947 en Lorraine, en France. Après des études de mathématiques et une expérience en recherche scientifique, il a rejoint la Communauté des Béatitudes en 1976. Il a passé du temps à Jérusalem et à Nazareth pour étudier l’hébreu ainsi que les racines juives du christianisme. Par la suite, Jacques Philippe a approfondi ses connaissances en théologie et en droit canonique à Rome, devenant directeur spirituel et participant à la formation des prêtres. Auteur de cinq ouvrages consacrés à la spiritualité, il a ainsi consolidé les thèmes abordés lors de ses retraites. Aujourd’hui, il se consacre principalement à la direction spirituelle, à la prédication de retraites et au développement de la Communauté en Asie et en Océanie. Son travail se distingue par une approche pratique de la spiritualité, centrée sur l’importance de la prière.

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