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Misquoting Jesus

Misquoting Jesus

The Story Behind Who Changed the Bible and Why
par Bart D. Ehrman 2005 272 pages
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Points clés

1. Un parcours personnel : de la certitude fondamentaliste au doute textuel

Avant cela — depuis mon expérience de renaissance spirituelle au lycée, en passant par mes années fondamentalistes à Moody, jusqu’à mes jours évangéliques à Wheaton — ma foi reposait entièrement sur une conception certaine de la Bible comme parole de Dieu pleinement inspirée et infaillible.

Foi initiale. Bart Ehrman a grandi dans un milieu conservateur, devenant chrétien né de nouveau au lycée. Cela l’a conduit à l’Institut biblique Moody puis au Wheaton College, où il a appris et cru en l’inspiration verbale, plénière et l’inerrance de la Bible. Sa foi était profondément ancrée dans la vérité absolue de chaque mot des Écritures.

Rencontre des difficultés. Son attachement à l’inerrance biblique fut mis à l’épreuve lorsqu’il étudia le grec et la critique textuelle. Il comprit que si Dieu avait inspiré les mots mêmes, mais que nous ne possédions que des copies truffées d’erreurs, le concept d’inerrance des originaux, que nous ne détenons pas, devenait caduque. Ce constat déclencha son étude à vie des manuscrits du Nouveau Testament.

Changement de perspective. Un tournant survint au séminaire de Princeton lorsqu’un professeur suggéra que Marc avait pu commettre une erreur (Marc 2:26). Cela ouvrit la voie à la reconnaissance d’autres possibles erreurs et contradictions dans la Bible. Sa vision évolua, passant d’une Bible perçue comme un plan divin infaillible à un livre profondément humain, écrit par des auteurs humains avec leurs propres points de vue.

2. Le christianisme primitif fut une religion singulièrement centrée sur les livres

Le judaïsme se distinguait par son insistance sur ses traditions ancestrales, ses coutumes et ses lois, affirmant qu’elles avaient été consignées dans des livres sacrés, qui avaient donc le statut de « scripture » pour le peuple juif.

Racines juives. Contrairement à la plupart des religions polythéistes du monde gréco-romain, le judaïsme était une « religion du livre », centrée sur des textes sacrés comme la Torah. Le christianisme naquit de cette tradition, Jésus lui-même étant un enseignant juif qui interprétait les Écritures. Cet héritage fit du christianisme, dès ses débuts, une religion également tournée vers les livres.

Importance des écrits. Divers types d’écrits étaient essentiels pour les premières communautés chrétiennes :

  • Lettres (Paul, autres) circulaient pour l’enseignement et l’unité.
  • Évangiles retraçaient la vie et les enseignements de Jésus.
  • Actes racontaient les exploits des apôtres.
  • Apocalypses décrivaient la fin des temps.
  • Ordres ecclésiastiques régissaient la vie communautaire.
  • Apologies défendaient la foi face aux non-croyants.
  • Martyrologies relataient les persécutions.
  • Traités anti-hérétiques combattaient les croyances divergentes.

Lecture publique. Malgré un taux élevé d’analphabétisme, les livres étaient au cœur de la vie communautaire car ils étaient lus à haute voix lors des rassemblements. Ainsi, même ceux qui ne savaient pas lire pouvaient entendre et apprendre des textes, faisant des documents écrits un pilier de la foi et de la pratique des premiers chrétiens.

3. Le problème : nous ne possédons pas les écrits originaux

De plus, aucune de ces copies n’est totalement exacte, car les scribes qui les ont produites les ont modifiées, involontairement et/ou intentionnellement, à certains endroits.

Copies, pas originaux. Un défi fondamental pour comprendre le Nouveau Testament est que les écrits originaux (les autographes) n’ont pas survécu. Ce que nous avons sont des copies réalisées des années, souvent des siècles, plus tard. Cela signifie que nous ne détenons pas les mots exacts écrits par les auteurs originaux.

Altérations scribales. Le processus de copie manuelle a inévitablement introduit des modifications :

  • Erreurs accidentelles (lapsus, omissions visuelles).
  • Changements intentionnels (corrections, harmonisations, modifications théologiques).
    Tous les scribes, amateurs ou professionnels, ont apporté des modifications, si bien que chaque copie diffère de son modèle à un certain degré.

Perte des premières copies. Non seulement les originaux ont disparu, mais aussi les premières copies, ainsi que les copies de ces copies. Nos manuscrits les plus anciens sont éloignés des originaux de plusieurs siècles, ayant traversé de nombreuses couches de transcription, chacune introduisant de nouvelles variations.

4. Les premiers scribes étaient des amateurs, ce qui engendra de nombreuses erreurs

Il semble que les chrétiens qui copiaient les textes étaient ceux qui désiraient ces textes — c’est-à-dire qu’ils les copiaient pour leur usage personnel et/ou communautaire ou pour d’autres membres de leur communauté.

Copistes non professionnels. Durant les premiers siècles, les textes chrétiens étaient principalement copiés par des membres lettrés de la communauté, non par des scribes professionnels formés. Ces individus, bien que dévoués, étaient plus sujets aux erreurs que des professionnels, ce qui engendra des variations importantes dans les manuscrits anciens.

Preuves de plaintes. Très tôt, le problème fut remarqué. Le père de l’Église Origène déplorait les « grandes » différences entre manuscrits dues à la négligence ou à l’audace des scribes. Le critique païen Celse accusait aussi les chrétiens d’avoir modifié leurs textes « trois, quatre ou plusieurs fois ».

Modifications intentionnelles. Au-delà des erreurs accidentelles, les scribes changeaient délibérément les textes pour diverses raisons :

  • Corriger des erreurs factuelles perçues (ex. la citation d’Isaïe chez Marc).
  • Harmoniser des récits parallèles (ex. la prière du Seigneur chez Luc).
  • Adapter les textes à leur théologie (ex. insister sur la divinité de Jésus).
    Ces changements volontaires, parfois bien intentionnés, altéraient la formulation originale.

5. Le nombre considérable de manuscrits et de variantes est immense

Comme je l’ai indiqué plus tôt, il vaut mieux simplement considérer la question en termes comparatifs. Il y a plus de variantes dans nos manuscrits que de mots dans le Nouveau Testament.

Abondance de témoins. Comparé à d’autres textes anciens, le Nouveau Testament bénéficie d’un nombre extraordinaire de manuscrits conservés. Plus de 5 700 manuscrits grecs ont été recensés, allant de petits fragments à des Bibles complètes, datant du IIe au XVIe siècle.

Types de manuscrits :

  • Papyrus (IIe-VIIe siècles)
  • Majuscules (IVe-IXe siècles, grandes lettres sur parchemin)
  • Minuscules (à partir du IXe siècle, petites lettres sur parchemin)
  • Lectionnaires (lectures pour les offices)
    On compte aussi des milliers de manuscrits de traductions anciennes (Vulgate latine, syriaque, copte, etc.) et des citations dans les écrits des Pères de l’Église.

Variantes innombrables. Cette richesse manuscrite révèle un nombre stupéfiant de différences. Les estimations varient de 200 000 à plus de 400 000 variantes. Cela signifie que les variantes surpassent en nombre les mots mêmes du Nouveau Testament, soulignant la complexité de la détermination du texte original.

6. L’histoire du texte grec imprimé est imparfaite

C’est la forme textuelle inférieure du Textus Receptus qui a servi de base aux premières traductions anglaises, y compris la Bible du roi Jacques, et à d’autres éditions jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Révolution de l’imprimerie. L’invention de l’imprimerie permit la production en masse de textes identiques, mettant fin à l’ère des copies manuscrites uniques. La première Bible imprimée majeure fut la Vulgate latine. Il fallut du temps avant qu’un Nouveau Testament grec soit imprimé, car peu de savants occidentaux lisaient le grec.

L’édition hâtive d’Érasme. Le premier Nouveau Testament grec publié fut produit par Desiderius Érasme en 1516. Pressé de devancer un projet espagnol concurrent, il s’appuya sur une poignée de manuscrits médiévaux tardifs, parfois incomplets ou difficiles à lire. Pour l’Apocalypse, il traduisit même le latin en grec.

Le Textus Receptus. Les éditions d’Érasme devinrent la base des Nouveaux Testaments grecs imprimés pendant plus de 300 ans. Les imprimeurs reproduisirent ce texte en y apportant peu de modifications. Ce texte standardisé, appelé Textus Receptus (texte reçu), reposait sur des manuscrits tardifs, pas nécessairement fiables, et incluait des passages aujourd’hui reconnus comme non originaux (ex. la virgule johannique).

7. La recherche moderne a développé des méthodes pour reconstruire le texte

Ces diverses lectures existaient assurément auparavant dans plusieurs exemplaires ; le Dr Mill ne les a pas inventées, il les a seulement exposées à notre vue.

L’impact de Mill. L’édition de John Mill en 1707, recensant 30 000 variantes, choqua les savants et mit en lumière l’instabilité du texte. Cela stimula le développement de méthodes pour déterminer la formulation originale à partir de la masse des variantes. Richard Bentley soutint que les variantes étaient des données nécessaires à la reconstruction du texte.

Les avancées de Bengel. Johann Albrecht Bengel proposa des principes clés :

  • Lectio difficilior potior : la lecture la plus difficile est préférée (les scribes tendent à simplifier).
  • Regrouper les manuscrits en familles selon leurs lectures communes.
    Il reconnut que les manuscrits sont liés généalogiquement.

Westcott et Hort. L’édition et l’introduction de Brooke Foss Westcott et Fenton John Anthony Hort en 1881 révolutionnèrent le domaine. Ils classèrent systématiquement les manuscrits en familles (syrienne, occidentale, alexandrine, neutre) selon leurs accords textuels. Ils affirmèrent que le texte alexandrin/neutre, présent dans les plus anciens manuscrits (Sinaiticus, Vaticanus), préservait le mieux la formulation originale.

8. Des passages importants ont été modifiés, affectant le sens

Il est évidemment important de savoir si Jésus est dit avoir ressenti de la compassion ou de la colère en Marc 1:41 ; s’il était calme et posé ou en profonde détresse en Luc 22:43-44 ; et s’il est dit mourir par la grâce de Dieu ou « à part Dieu » en Hébreux 2:9.

Impact sur l’interprétation. Les variantes textuelles ne sont pas toujours de simples fautes d’orthographe. Certaines modifient profondément le sens d’un passage, voire d’un livre entier. Déterminer la lecture originale est crucial pour une interprétation fidèle.

Exemples de variantes significatives :

  • Marc 1:41 : Jésus a-t-il ressenti de la « compassion » ou s’est-il mis en « colère » face au lépreux ? Les manuscrits anciens et les parallèles chez Matthieu/Luc suggèrent « colère », révélant un aspect différent de Jésus.
  • Luc 22:43-44 : Le passage de la « sueur sanglante », décrivant l’agonie de Jésus, est absent des manuscrits anciens et contredit la représentation d’un Jésus calme et maître de lui face à la mort. Il semble être une addition postérieure.
  • Hébreux 2:9 : Jésus a-t-il goûté la mort « par la grâce de Dieu » ou « à part Dieu » ? La seconde lecture, peu attestée dans les manuscrits tardifs, est soutenue par des témoins anciens et correspond à la théologie de l’auteur sur la pleine souffrance humaine de Jésus.

Choix de traduction. De nombreuses traductions anglaises modernes, influencées par le Textus Receptus ou des traditions manuscrites ultérieures, reflètent des lectures que les chercheurs considèrent aujourd’hui comme non originales, offrant un message différent de celui voulu par les auteurs dans ces cas précis.

9. Les disputes théologiques ont motivé de nombreux changements textuels

Cela se produisait chaque fois que les scribes copiant les textes voulaient s’assurer que ceux-ci disaient ce qu’ils souhaitaient ; parfois, c’était à cause des controverses théologiques qui faisaient rage à leur époque.

Diversité du christianisme primitif. Les IIe et IIIe siècles virent une grande diversité théologique parmi les groupes se disant chrétiens (différentes conceptions de Dieu, de la nature du Christ, du salut). Le groupe qui devint la « proto-orthodoxie » l’emporta finalement, établissant des credo et le canon.

Controverses christologiques. Les débats sur la nature de Jésus (humain, divin, les deux ?) furent particulièrement influents :

  • Adoptionnistes : Jésus était humain, adopté par Dieu (ex. Ébionites).
  • Docètes : Jésus était divin, seulement semblait humain (ex. Marcion).
  • Séparationnistes : Jésus était deux êtres, Jésus humain et Christ divin (ex. gnostiques).

Modifications anti-adoptionnistes. Les scribes modifièrent les textes pour insister sur la divinité de Jésus ou sa naissance virginale (ex. Luc 2:33, 1 Timothée 3:16, variante « Dieu unique » en Jean 1:18).
Modifications anti-docétiques. Ils ajoutèrent des passages soulignant l’humanité réelle, la souffrance et le corps physique de Jésus (ex. sueur sanglante en Luc 22:43-44, récit de l’institution en Luc 22:19b-20, Pierre au tombeau en Luc 24:12).
Modifications anti-séparationnistes. Ils changèrent des textes pour contrer l’idée que le Christ aurait quitté Jésus (ex. Hébreux 2:9 « grâce de Dieu » vs « à part Dieu », Marc 15:34 « ils se moquaient de moi » vs « ils m’ont abandonné »).

10. Les conflits sociaux influencèrent aussi la transmission des textes

Ces controverses jouèrent également un rôle dans la transmission des textes des Écritures.

Conflits internes : le rôle des femmes. Des débats eurent lieu sur la place des femmes dans l’Église, malgré leur rôle important dans les premières communautés (collaboratrices de Paul, apôtres comme Junia). Des textes ultérieurs et des modifications scribales cherchèrent à limiter leur rôle public.

  • 1 Corinthiens 14:34-35 (« que les femmes se taisent ») est probablement une addition scribale, contredisant la permission donnée par Paul aux femmes de prier/prophétiser au chapitre 11.
  • Des changements minimisèrent la place des femmes (ex. Romains 16:7 Junia, Actes 17:4 femmes influentes, inversion d’Aquila et Priscille).

Conflits externes : les Juifs. Malgré les origines juives du christianisme, celui-ci devint rapidement distinct et souvent anti-juif. Les chrétiens affirmaient que les Juifs rejetaient leur Messie et interprétaient mal leurs Écritures.

  • Luc 23:34 (« Père, pardonne-leur ») fut probablement supprimé par des scribes qui croyaient que Dieu n’avait pas pardonné aux Juifs (comme en témoigne la destruction de Jérusalem).
  • Des modifications accentuèrent la culpabilité juive dans la mort de Jésus (ex. Matthieu 27:25 « Que son sang retombe sur nous », Matthieu 27:26 Pilate livrant Jésus « à eux »).

Conflits externes : les païens. Les chrétiens faisaient face à l’opposition des païens qui les voyaient comme antisociaux et trouvaient leurs croyances et leur fondateur ridicules. Les critiques païens se moquaient du statut humble et de la crucifixion de Jésus.

  • Marc 1:41 (« colère » changé en « compassion ») pourrait être un changement apologétique pour présenter Jésus comme divinement approprié (non sujet à une colère mesquine).
  • Marc 6:3 (« le charpentier ») fut modifié en « fils du charpentier » dans certains manuscrits, peut-être pour contrer la moquerie païenne sur le métier modeste de Jésus.

11. La critique textuelle révèle le visage humain des Écritures

La Bible commença à m’apparaître comme un livre très humain. Tout comme des scribes humains avaient copié et modifié les textes des Écritures, des auteurs humains avaient à l’origine écrit ces textes.

Au-delà de la recherche des originaux. La critique textuelle ne se limite pas à reconstruire le texte le plus ancien. Elle cherche aussi à comprendre comment et pourquoi les scribes ont modifié les textes. Ces altérations offrent un éclairage sur les croyances, les préoccupations et les contextes sociaux des copistes.

Les scribes comme interprètes. Les scribes n’étaient pas de simples copistes passifs ; ils participaient activement à la transmission, interprétant et modifiant souvent le texte selon leurs vues théologiques et les controverses de leur temps. Leurs changements reflètent la nature vivante et évolutive de la pensée chrétienne primitive.

Un livre humain. L’étude des variantes textuelles révèle la Bible comme un produit d’hommes et

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Avis

3.93 sur 5
Moyenne de 19.6K évaluations de Goodreads et Amazon.

Mal citer Jésus examine comment le Nouveau Testament a été modifié au fil du temps, à la fois par des erreurs de copie et des altérations volontaires. Ehrman présente des preuves convaincantes des variations textuelles et de leur influence sur la doctrine chrétienne. Si certains lecteurs trouvent cet ouvrage révélateur et saluent son approche érudite, d’autres estiment que ces découvertes sont déjà bien connues au sein du christianisme. Ce livre remet en question l’inerrance biblique et invite à une lecture critique des Écritures. Malgré une certaine répétition, nombreux sont ceux qui le considèrent comme une lecture incontournable pour quiconque s’intéresse à l’histoire biblique et à la critique textuelle.

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4.49
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À propos de l'auteur

Bart Denton Ehrman est un éminent spécialiste du Nouveau Testament et professeur à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Il se consacre principalement à la critique textuelle, à l’étude historique de Jésus et au christianisme primitif. Auteur de nombreux ouvrages, dont six ont figuré sur la liste des bestsellers du New York Times, il a également dirigé plusieurs manuels universitaires. Son travail porte sur l’analyse des origines et de l’évolution des textes et des croyances chrétiennes. Le parcours d’Ehrman, qui l’a mené d’un milieu fondamentaliste conservateur à une reconnaissance académique majeure dans les études bibliques, a profondément marqué sa manière d’aborder la recherche ainsi que son engagement public sur les questions religieuses.

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