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What Every Christian Needs to Know About the Qur'an

What Every Christian Needs to Know About the Qur'an

par James R. White 2013 320 pages
4.35
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Points clés

1. Comprendre le Coran est essentiel pour un engagement chrétien authentique auprès des musulmans.

L’engagement chrétien envers l’islam sera une question déterminante du XXIe siècle.

Connaître leurs croyances. Les chrétiens sont appelés à partager l’Évangile avec tous, y compris avec plus d’un milliard de musulmans dans le monde. Un témoignage efficace exige de comprendre ce que les musulmans croient, en particulier à propos de leur texte sacré, le Coran. Ignorer ou déformer leur foi est non seulement un manque de respect, mais aussi un obstacle à un dialogue sincère.

Combler le fossé terminologique. La richesse littéraire et la terminologie spécifique de l’islam peuvent dérouter les non-initiés. S’appuyer sur des ressources qui expliquent les croyances islamiques depuis une perspective chrétienne, tout en encourageant la lecture directe du Coran, permet de réduire cet écart. Cette préparation offre aux chrétiens les moyens de répondre avec précision et honnêteté aux affirmations islamiques.

Se préparer au dialogue. De nombreux musulmans souhaitent discuter de leur foi, et les chrétiens doivent être prêts à engager un dialogue ouvert et franc. La connaissance du Coran constitue une base solide pour ces échanges, permettant aux chrétiens de partager l’Évangile porteur de vie avec respect et efficacité.

2. Le Coran présente une vision spécifique, souvent mal comprise, du rôle et des expériences de Muhammad.

Les musulmans n’attribuent à Muhammad qu’un rôle passif de récepteur du texte coranique, pourtant il est légitime pour le reste de l’humanité de considérer son importance — sa vie, son expérience, sa compréhension — comme un contexte approprié pour le livre sacré de l’islam.

Le contexte de la vie de Muhammad. Les révélations coraniques sont intimement liées aux événements historiques de la vie de Muhammad, depuis ses premières années à La Mecque jusqu’à ses activités politiques et militaires à Médine. Comprendre ce contexte, incluant la Hijra, les batailles et ses relations personnelles, offre une perspective cruciale sur le contenu et l’évolution du Coran.

Incidents controversés. Les sources islamiques anciennes, bien que respectées, rapportent aussi des épisodes qui suscitent des interrogations chez les non-musulmans et même certains musulmans contemporains. Parmi eux :

  • La peur initiale de Muhammad d’une possession démoniaque après sa première révélation.
  • L’épisode des « versets sataniques », où des sources anciennes suggèrent une révélation accommodant des divinités païennes, plus tard attribuée à Satan.
  • L’histoire de Zaynab bint Jash, où une révélation permit à Muhammad d’épouser l’ex-femme divorcée de son fils adoptif, modifiant ainsi les coutumes sociales.

Prophète et homme d’État. Contrairement à Jésus, le rôle de Muhammad évolua d’un prophète persécuté à un puissant chef politique et militaire. Ce changement influença la nature des révélations coraniques ultérieures, qui abordèrent de plus en plus des questions de loi, de gouvernance et de guerre, en nette opposition aux enseignements du Christ.

3. Le Tawhid (monothéisme unitaire) est le cœur de l’islam, en opposition fondamentale avec la Trinité chrétienne.

Le Tawhid, cette glorieuse vérité monothéiste, le cœur de la foi islamique, est pour le musulman ce que la Trinité est pour le chrétien : la pierre de touche, l’intransigeance, la définition même.

L’unicité absolue. Le Tawhid affirme l’unicité absolue et indivisible d’Allah, définissant le culte et la croyance islamiques. La Shahada, confession centrale de l’islam, commence par « Il n’y a de dieu digne d’adoration qu’Allah », soulignant ce point unique. Toute déviation est considérée comme du shirk, le péché impardonnable d’association.

Racines monothéistes communes. Islam, judaïsme et christianisme revendiquent tous des racines abrahamiques et affirment la foi en un Dieu unique. Le Coran affirme que tous les prophètes, y compris Moïse et Jésus, furent envoyés avec le même message : « Il n’y a pas de dieu en dehors de Moi, adorez-Moi ! » Cela conduit les musulmans à considérer des figures comme Abraham et Jésus comme musulmans au sens de soumis à Dieu.

Compréhensions distinctes de Dieu. Bien que monothéistes, ces deux religions diffèrent fondamentalement dans leur conception de Dieu. Le tawhid islamique est strictement unitaire, tandis que le christianisme est trinitaire, croyant en un seul Dieu en trois personnes co-égales : Père, Fils et Saint-Esprit. Cette différence est une source majeure de conflit et de malentendus.

4. Le Coran méconnaît et déforme profondément la doctrine chrétienne de la Trinité.

La représentation coranique de la Trinité comme « trois dieux » composés d’Allah, Marie et Jésus est un pur mensonge qui soulève de sérieuses questions pour le musulman honnête souhaitant croire que le Coran est véridique en tout, puisque son auteur est Allah.

« Ne dites pas trois. » Le Coran s’adresse directement aux croyances chrétiennes sur Dieu, notamment dans les sourates 4 et 5, en ordonnant « ne dites pas trois ». Il associe ce « trois » au polythéisme, affirmant aussitôt « Allah est un Dieu unique ». Cela montre que l’auteur du Coran percevait la foi chrétienne comme une forme de trithéisme (trois dieux distincts).

Triade mal identifiée. Les premiers commentateurs islamiques, interprétant la condamnation coranique du « trois », identifièrent souvent la Trinité chrétienne à Allah, Marie et Jésus. Cela apparaît clairement dans des passages comme la sourate 5:116, où Allah demande à Jésus s’il a dit aux gens de prendre Lui et sa mère pour « deux dieux en dehors d’Allah ». Cette interprétation révèle une profonde méconnaissance de la théologie chrétienne.

Manque de connaissance précise. Les arguments coraniques contre la Trinité ciblent systématiquement une version déformée de la doctrine, associant souvent la filiation divine à des idées païennes d’un dieu masculin ayant une épouse et une descendance. Cela suggère que l’auteur ne disposait pas d’une connaissance directe et exacte des croyances chrétiennes, pourtant bien établies plusieurs siècles avant l’apparition du Coran.

5. La représentation coranique de Jésus diffère profondément du récit biblique, niant sa nature divine et sa crucifixion.

Tel fut Jésus, fils de Marie ; une vérité sur laquelle ils disputent vainement.

Prophète, non Fils de Dieu. Le Coran présente systématiquement Jésus (Isa ibn Mariam) comme un prophète vénéré et messager d’Allah, né d’une vierge et capable de miracles, mais nie explicitement sa filiation divine et sa divinité. Il est placé dans la lignée des prophètes tels que Moïse et Abraham, transmettant le même message central de monothéisme.

Récits ahistoriques. Le Coran contient des histoires sur Jésus absentes de la Bible mais présentes dans des sources légendaires ultérieures, souvent influencées par le gnosticisme. Par exemple :

  • Jésus parlant dès le berceau (sourate 19:29-33).
  • Jésus créant des oiseaux en argile et leur donnant vie (sourate 3:49).
    Ces récits, bien qu’acceptés comme révélations divines en islam, manquent de fondement historique et semblent empruntés à des mythes préexistants.

Négation de la croix. La différence la plus marquante est la négation coranique de la crucifixion de Jésus, notamment dans la sourate 4:157 : « Ils ne l’ont ni tué ni crucifié, mais cela leur a été apparu ainsi. » Ce verset unique, sans appui historique et en contradiction avec d’autres passages coraniques suggérant la mort de Jésus, fonde le rejet islamique de l’événement central du christianisme.

6. Le salut en islam repose sur la pesée des œuvres et la miséricorde arbitraire d’Allah, non sur l’expiation du Christ.

Ceux dont la balance sera lourde seront les heureux.

Le Jour du Jugement. Le Coran insiste sur un redoutable Jour du Jugement où les actes de chacun seront pesés. Le succès dépendra d’une balance favorable, conduisant au Paradis, tandis qu’une balance légère entraînera le châtiment éternel dans le Feu. Cette responsabilité individuelle est au cœur de la doctrine.

Miséricorde et décret. Si le Coran mentionne fréquemment la miséricorde et le pardon d’Allah, ceux-ci reposent souvent sur la volonté arbitraire d’Allah (qadar), sans lien avec un acte spécifique d’expiation. La littérature hadith renforce cette idée, relatant des cas où des individus se voient pardonner d’énormes dettes de péchés grâce à un seul bon acte ou à un décret divin antérieur à leur naissance.

Rejet de l’expiation substitutionnelle. L’islam refuse le concept chrétien d’expiation substitutionnelle, où la mort du Christ paie la dette des péchés de l’humanité. Le Coran affirme « nul ne portera le fardeau d’un autre ». Cependant, certains hadith évoquent une forme de substitution où les péchés des musulmans seraient transférés aux juifs ou chrétiens en enfer, notion profondément problématique pour la justice divine selon la foi chrétienne.

7. Le Coran ordonne aux chrétiens de juger selon l’Évangile, impliquant son existence et son autorité à l’époque de Muhammad.

Que les gens de l’Évangile jugent selon ce qu’Allah y a révélé.

Ordre de juger. La sourate 5:47 ordonne explicitement aux « gens de l’Évangile » (les chrétiens) de « juger selon ce qu’Allah y a révélé ». Cela implique que l’Évangile, en tant que révélation divine contenant « guidance et lumière », existait et était accessible aux chrétiens à l’époque de Muhammad.

Implication historique. Cet ordre coranique est crucial car nous possédons des manuscrits du Nouveau Testament, antérieurs de plusieurs siècles à Muhammad. Ces textes montrent que l’Évangile existait sous une forme conforme à la foi chrétienne actuelle, incluant les enseignements sur la divinité du Christ, sa crucifixion et sa résurrection.

Un dilemme pour les musulmans. Si le Coran est vrai et commande aux chrétiens de juger selon l’Évangile, et que l’Évangile disponible à l’époque (et aujourd’hui) contredit les affirmations coraniques sur Jésus et Muhammad, un conflit fondamental surgit. Le musulman doit alors concilier l’affirmation coranique de l’autorité de l’Évangile avec son contenu contradictoire.

8. Les prétendues prophéties bibliques concernant Muhammad manquent de fondement textuel et historique.

Le texte le plus cité ne remplit pas les conditions nécessaires.

Affirmation coranique. Le Coran affirme que la Torah et l’Évangile contiennent des descriptions et prophéties de Muhammad. La sourate 7:157 évoque « le Prophète illettré, qu’ils trouvent décrit dans leur Torah et leur Évangile », et la sourate 61:6 cite Jésus annonçant « un messager qui viendra après moi, nommé Ahmad ».

Absence de preuves bibliques. Les musulmans se réfèrent souvent à des passages comme Deutéronome 18:18 (un prophète semblable à Moïse) et Jean 14-16 (l’Aide/Paraclet) pour justifier ces prophéties. Pourtant, une analyse rigoureuse révèle :

  • Deutéronome 18 parle d’un prophète issu du peuple d’Israël, non d’un Arabe.
  • Jean 14-16 identifie clairement l’Aide comme le Saint-Esprit, non un prophète humain, avec des caractéristiques propres à l’Esprit.

Mauvaise interprétation et lectures eiségetiques. Nombre de ces affirmations reposent sur des interprétations erronées, des spéculations linguistiques (comme associer « Ahmad » au « Paraclet » ou « Muhammad » à un mot hébreu du Cantique des Cantiques) et des lectures imposées aux textes, étrangères à l’intention des auteurs et à la compréhension des premiers lecteurs. Aucune preuve historique ne suggère que juifs ou chrétiens attendaient un prophète venu d’Arabie avant l’islam.

9. Le Coran intègre des légendes et traditions préexistantes, et non une révélation purement divine.

Pourtant, il existe une quantité considérable d’informations solides, vérifiables et équilibrées indiquant qu’au minimum Muhammad connaissait certaines « légendes des anciens » qui se retrouvent ensuite dans le texte coranique.

Accusations de « légendes ». Le Coran lui-même rapporte que les opposants de Muhammad l’accusaient de ne transmettre que des « légendes des anciens ». Si le Coran condamne ces accusations, l’analyse externe révèle des parallèles frappants entre les récits coraniques et des matériaux légendaires juifs et chrétiens antérieurs.

Exemples de récits empruntés :

  • L’histoire de Jésus parlant dès le berceau, présente dans l’Évangile arabe de l’enfance du Ve/VIe siècle.
  • Le récit de Jésus créant des oiseaux en argile, issu de l’Évangile de l’enfance de Thomas du IIe siècle.
  • Le récit de Dieu suspendant le mont Sinaï au-dessus des Israélites, tiré du Talmud babylonien.
  • L’histoire de Caïn apprenant d’un corbeau à enterrer son frère, issue du Midrash juif.

Absence de distinction critique. Le Coran mêle ces récits légendaires à des narrations issues des Écritures hébraïques et chrétiennes sans les différencier. Cela suggère que l’auteur ne distinguait pas entre faits historiques bibliques et ajouts mythologiques ultérieurs, un schéma cohérent avec une transmission orale plutôt qu’un accès direct aux textes sacrés.

10. La transmission textuelle du Coran a impliqué une collecte, une révision et une destruction humaines de variantes, contrairement à la diffusion non contrôlée du Nouveau Testament.

’Uthman envoya dans chaque province musulmane un exemplaire de ce qu’ils avaient copié, et ordonna que tous les autres matériaux coraniques, qu’ils soient manuscrits fragmentaires ou copies entières, soient brûlés.

État fragmentaire initial. Selon des sources islamiques anciennes comme Sahih Al-Bukhari, le Coran ne fut pas compilé en un volume unique du vivant de Muhammad. Il existait surtout dans la mémoire de certains (les Qurra) et sur des fragments écrits dispersés. La crainte de perdre des parties après des batailles conduisit à la première collecte sous Abu Bakr.

La recension d’Uthman. Environ 18 ans après la mort de Muhammad, le calife ’Uthman ordonna la standardisation du Coran par un comité dirigé par Zaid bin Thabit. Cette initiative visait à résoudre les divergences croissantes dans la récitation et le texte parmi les musulmans de l’empire en expansion, menaçant l’unité.

Standardisation contrôlée. Le comité d’Uthman produisit plusieurs copies officielles et ordonna la destruction (par le feu ou l’ébullition) de tous les autres matériaux coraniques, qu’ils soient fragmentaires ou complets. Cette démarche assura une transmission contrôlée, uniformisant le texte mais éliminant les variantes, rendant difficile la vérification de la version uthmanienne par rapport à des formes antérieures.

11. Un examen honnête révèle que les affirmations du Coran sur le christianisme reposent souvent sur des malentendus et des erreurs historiques.

Lorsque nous obéissons à l’ordre de la sourate 5:47 et mettons à l’épreuve les prétentions de Muhammad à la lumière de l’Évangile, de l’histoire, de la cohérence et de la vérité, nous constatons que lui et le Coran échouent à ces tests.

Représentations inexactes. La description coranique des croyances chrétiennes fondamentales, telles que la Trinité (présentée comme trois dieux incluant Marie) et la filiation de Jésus (biologique), est manifestement erronée et fondée sur une méconnaissance. Le refus de la crucifixion contredit des preuves historiques accablantes.

Contradictions et incohérences. Le Coran contient des contradictions internes, avec des récits parallèles divergents d’un même événement et des affirmations contradictoires sur la mort de Jésus. Sa prétendue prophétie de Muhammad dans la Bible n’est pas confirmée par les textes bibliques eux-mêmes.

Absence de fondement historique. Le Coran intègre des matériaux légendaires présentés comme faits historiques et témoigne d’un manque de connaissance directe et précise des Écritures qu’il prétend confirmer. Son histoire de collecte et de standardisation, impliquant des choix humains et la destruction de variantes, contraste avec la transmission non contrôlée et plurielle du Nouveau Testament.

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Avis

4.35 sur 5
Moyenne de 941 évaluations de Goodreads et Amazon.

Ce que tout chrétien doit savoir sur le Coran est salué comme un ouvrage bien documenté, équilibré et instructif sur l’islam et le Coran, vu à travers une perspective chrétienne. Les lecteurs apprécient l’approche érudite de White, son traitement impartial des sources islamiques ainsi que ses explications claires de sujets complexes. Le livre est loué pour son analyse approfondie des affirmations coraniques, sa critique textuelle et ses comparaisons avec la doctrine chrétienne. Si certains ont trouvé certains passages denses ou techniques, la majorité des critiques le considère comme une ressource précieuse pour les chrétiens désireux de comprendre l’islam et d’engager un dialogue respectueux avec les musulmans.

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4.65
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À propos de l'auteur

James R. White est un théologien chrétien, apologiste et directeur des ministères Alpha et Omega. Auteur de plus de vingt-quatre ouvrages portant sur divers sujets théologiques, il s’est fait connaître par ses débats publics avec des défenseurs d’autres religions ainsi que des critiques du christianisme. Enseignant le grec et la théologie systématique, il exerce également en tant qu’ancien à l’église baptiste réformée de Phoenix. Son expertise en islam et dans l’étude du Coran se manifeste à travers ses débats dans des mosquées à travers le monde, ainsi que par son approche rigoureuse et érudite de l’analyse des textes islamiques. Fort de ses connaissances en théologie, en langues et en apologétique, James R. White offre une perspective chrétienne approfondie sur le Coran et les croyances islamiques.

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