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Points clés

1. Les accords et le formateur posent le cadre

Werner a établi certaines règles de base pour la formation que vous avez accepté de suivre.

Les règles de base comptent. La formation est commence par une application stricte des accords passés entre les participants, comme l’interdiction de parler, de porter une montre, ou de quitter la salle. Cette attention apparemment anodine aux règles sert à confronter immédiatement les stagiaires à leur tendance à ne pas respecter leurs engagements et à révéler le caractère mécanique de leur comportement. Le formateur et ses assistants adoptent une posture neutre, souvent provocante, afin de supprimer les politesses sociales et forcer les participants à faire face à leurs propres réactions.

Remettre en question les présupposés. Le formateur affirme son autorité en déclarant que la vie des stagiaires « ne fonctionne pas » et en les traitant d’« enfoirés », provoquant délibérément des réactions. Ce choc initial vise à briser les défenses intellectuelles et les systèmes de croyances des participants, que la formation considère comme des obstacles à une expérience pleine de la vie. Le formateur insiste sur le fait qu’il n’est pas là pour être aimé ou cru, mais pour faciliter une expérience.

Créer un espace. Les règles strictes et le style provocateur du formateur instaurent un environnement intense et contrôlé, conçu pour perturber les schémas habituels. En supprimant les conforts familiers (comme regarder l’heure, parler ou sortir) et en défiant l’image de soi, la formation cherche à créer un espace où les stagiaires peuvent observer leurs réactions automatiques et commencer à se percevoir autrement. Cela prépare le terrain pour l’appropriation des concepts et processus fondamentaux.

2. La résistance renforce la persistance

Si vous essayez de résister à quelque chose ou de le changer, cela devient plus solide.

La lutte renforce. Un principe fondamental introduit dès le début est que tenter de résister ou de modifier une expérience ou un sentiment ne fait que le renforcer. Cela s’applique aux émotions comme la colère ou la peur, aux sensations physiques telles que la tension ou les maux de tête, et même aux habitudes indésirables. L’effort de contrôle crée précisément ce que l’on cherche à éliminer.

L’acceptation dissout. L’alternative à la résistance est l’acceptation – simplement observer et être avec l’expérience sans jugement ni effort pour la changer. Cela ne signifie pas l’ignorer, ce qui constituerait une autre forme de résistance. En vivant pleinement une expérience, son emprise diminue et elle peut disparaître.

Une efficacité paradoxale. Ce concept est présenté comme un paradoxe : plus on essaie de se débarrasser de quelque chose, plus cela persiste ; plus on l’accepte, plus cela se dissout. Des exemples tirés de la formation, comme la disparition des maux de tête ou des nausées des stagiaires lorsqu’on leur demande simplement d’observer les sensations, illustrent ce principe contre-intuitif.

3. L’expérience est la réalité, non les croyances ou les pensées

À moins qu’une infime lueur de votre blocage, de la non-fonctionnalité de votre vie, ne vous atteigne, vous continuerez à vous cacher dans les mensonges que vous vivez, ces mensonges qui empêchent votre vie de fonctionner.

Vivre dans l’esprit. La formation soutient que les gens vivent principalement dans leur esprit, guidés par des systèmes de croyances, des théories et des conclusions formées il y a longtemps, plutôt que dans le domaine de l’expérience réelle. Ces constructions mentales filtrent et déforment la réalité, empêchant une véritable vitalité.

Croyances vs savoir. Les croyances sont présentées comme la forme la plus basse de connaissance, représentant l’incertitude. Le vrai savoir vient de l’expérience directe, qui dépasse les mots et les concepts. Les démonstrations du « comment marcher » ou « comment chanter » illustrent que ce que nous savons vraiment est souvent inexprimable, contrairement à nos croyances facilement articulées.

L’expérience est réelle. Alors que la société définit la « réalité » par la physicalité, la mesurabilité et le consensus (comme un bus ou un tableau noir), la formation postule que la réalité ultime est l’expérience propre à chacun. Le monde physique est une « irréalité » fondée sur un accord collectif, tandis que l’expérience individuelle, bien que non physique ni mesurable, est la véritable source de ce qui est réel pour une personne.

4. Vous êtes la seule source de votre expérience

Vous êtes chacun la seule source de votre propre expérience, et donc ENTIÈREMENT RESPONSABLE DE TOUT CE QUE VOUS EXPÉRIMENTEZ.

Au-delà de la cause à effet. La vision conventionnelle voit la vie comme une chaîne de cause à effet, où les individus sont souvent l’effet de forces extérieures (parents, patrons, circonstances). La formation remet en question cette analyse de « fausse cause », en affirmant que si des stimuli externes existent, l’expérience que l’on en fait est entièrement auto-créée.

Prendre la responsabilité. Accepter la responsabilité totale signifie reconnaître que votre expérience d’un vol à l’arraché, d’un patron désagréable ou même de la maladie d’un être cher est votre création. Il ne s’agit pas de blâme, mais de reconnaître son pouvoir en tant que créateur de son monde intérieur.

Abandonner les combines. Ce changement radical de perspective exige de renoncer aux « combines » – ces jeux que les gens pratiquent pour justifier leur comportement et éviter la responsabilité, souvent en blâmant autrui. En se voyant comme la source, le besoin de blâme disparaît, ouvrant de nouvelles possibilités.

5. L’esprit est une machine mécanique

L’esprit est un enchaînement linéaire d’enregistrements multisensoriels complets de moments successifs du présent.

Enregistrements du présent. L’esprit est défini comme un ensemble d’enregistrements complets et multisensoriels d’expériences passées, stockés de manière linéaire. Ces enregistrements comprennent tout ce qui a été perçu (vues, sons, odeurs, toucher, goût) ainsi que les pensées, sentiments et images de moments précis.

Fonction de survie. La fonction première de l’esprit est la survie – non seulement du corps physique, mais de tout ce avec quoi l’être s’identifie (ego, pays, croyances, possessions). Lorsque l’être s’identifie à l’esprit lui-même, la fonction de l’esprit devient sa propre survie, le poussant à chercher l’accord et à se prouver qu’il a raison.

Stimulus-réponse. L’esprit fonctionne mécaniquement selon un schéma stimulus-réponse, particulièrement dans les domaines jugés « nécessaires à la survie » (liés à des expériences passées « numéro un » impliquant douleur, menace et inconscience). Les perturbations présentes sont perçues comme des déclencheurs mécaniques de ces enregistrements traumatiques passés, opérant selon un principe d’identité illogique (A=B=C sauf parfois).

6. « Comprendre » c’est réaliser votre machinerie

L’illumination… c’est savoir que vous êtes une machine…

La blague cosmique. L’aboutissement de l’anatomie de l’esprit est la prise de conscience que sa vie est largement mécanique, guidée par les schémas stimulus-réponse de l’esprit orienté vers la survie. Cette réalisation, souvent accompagnée de rires ou d’un profond soulagement pour certains, est ce qu’on appelle « comprendre ».

L’acceptation est la clé. « Comprendre » ne signifie pas changer le fait que vous êtes une machine, mais le savoir et l’accepter. Cette acceptation dissout la lutte permanente pour faire semblant d’être autrement, que la formation identifie comme la source de beaucoup de souffrances et de « non-fonctionnalité ».

Rien à obtenir. Le formateur insiste sur le fait qu’il n’y a « rien à obtenir » car vous avez toujours été une machine. Le « comprendre » est simplement la prise de conscience et l’acceptation de cet état fondamental, menant à un sentiment de légèreté et de liberté face au fardeau de prétendre être autre chose.

7. Le choix est la seule liberté

Dans ce domaine, nous choisissons les choses parce que nous les choisissons.

Au-delà de la préférence. Alors que l’esprit mécanique fonctionne selon des préférences et des programmations passées (« j’ai choisi la vanille parce que j’aime la vanille »), la formation introduit le concept de choix comme un acte de volonté pure, indépendant des raisons ou préférences.

Cause, pas effet. Choisir parce que « j’ai choisi » place l’individu en tant que cause de ses actions, plutôt qu’effet de ses désirs, de son histoire ou de circonstances extérieures. C’est le domaine de la responsabilité de soi, où l’on ne se laisse pas simplement diriger par la machine, mais où l’on choisit de la faire fonctionner.

Choisir ce qui est. La liberté ne réside pas dans le contrôle de la machine ou le changement de la réalité, mais dans le choix d’accepter et d’être avec « ce qui est ». Cela inclut choisir ses sentiments, ses circonstances, et même sa machinerie. En choisissant ce qui arrive quand cela arrive, on s’aligne sur la réalité et on éprouve un sentiment de puissance et de facilité.

8. Les problèmes sont des illusions auto-créées

Vos systèmes de croyances corrects, intelligents et raisonnables sont directement liés à votre incapacité à obtenir du fromage.

Les croyances créent les problèmes. La formation affirme que les problèmes ne résident pas dans les circonstances extérieures, mais sont créés par les systèmes de croyances et la résistance à « ce qui est ». Le « mais » dans une phrase (« j’aime aller au cinéma mais j’ai des devoirs ») souligne comment des désirs contradictoires deviennent des problèmes uniquement lorsqu’ils sont envisagés sous l’angle de la résistance.

Résoudre crée plus. Tenter de « résoudre » les problèmes en se plaçant en position d’effet (blâmer les autres, essayer de changer la réalité extérieure) ne fait que créer de nouveaux problèmes, souvent plus grands. C’est comme ajouter des couches à un oignon au lieu de les enlever.

L’expérience dissout. En vivant pleinement le problème – en se connectant aux sensations corporelles, aux émotions et aux points de vue qui y sont associés – l’emprise du problème se dissout. Ce processus enlève les couches, révélant potentiellement des expériences plus fondamentales, souvent passées, qui étaient à l’origine du schéma.

9. La valeur est dans l’expérience, pas dans les concepts

La formation est certainement impossible à transmettre dans un livre.

Au-delà de la compréhension. La formation insiste à plusieurs reprises sur le fait que la compréhension intellectuelle et la croyance sont des obstacles à l’expérience réelle. Lire sur la formation, analyser ses concepts ou adhérer à sa philosophie n’est pas la même chose que de la vivre.

Ça marche. La validité des principes est présentée non pas comme une question de vérité ou de justesse, mais d’« efficacité ». Les concepts et processus ont de la valeur parce qu’ils produisent des résultats tangibles dans la vie des gens – une vitalité accrue, la disparition de symptômes physiques, l’amélioration des relations, et un sentiment de liberté.

Unique à chacun. L’expérience de la formation est unique pour chaque personne. Si la structure et les concepts sont constants, l’impact et la nature du « comprendre » varient largement. La valeur réside dans le parcours personnel de confrontation à ses propres schémas et dans les percées vécues, facilitées par l’environnement et les processus.

10. La vie est une montagne russe, maintenant vous êtes dans la voiture

La vie reste une montagne russe, mais maintenant vous êtes à l’intérieur de la voiture au lieu d’être toujours allongé sur les rails.

Les hauts et les bas persistent. La formation ne promet pas une vie sans défis, émotions négatives ou difficultés. La vie demeure une succession de hauts et de bas, comme une montagne russe.

Changement de perspective. La transformation réside dans la relation que l’on entretient avec ces expériences. Plutôt que d’être passivement écrasé par les hauts et les bas (allongé sur les rails), le diplômé les vit depuis un lieu de conscience et de responsabilité accrues (être dans la voiture).

Choisir la balade. Avec la prise de conscience d’être la source de sa propre expérience et la liberté de choisir, même les expériences négatives peuvent être acceptées et traversées autrement. Cela permet une plus grande vitalité et participation à la vie, quelles que soient les circonstances extérieures.

Dernière mise à jour:

Avis

4.01 sur 5
Moyenne de 364 évaluations de Goodreads et Amazon.

Le Livre d’est suscite des avis partagés, avec une note moyenne de 4,01 sur 5. Nombreux sont les lecteurs qui le jugent transformateur et riche en enseignements, en particulier ceux déjà familiers avec EST ou le Landmark Forum. L’ouvrage recrée avec intensité l’expérience immersive de la formation EST, offrant une réflexion profonde sur la responsabilité personnelle et la conscience de soi. Certains critiques le trouvent confus, proche d’un discours sectaire, voire potentiellement dangereux. D’autres apprécient son style hypnotique et sa profondeur philosophique, tandis que certains regrettent un manque de contenu substantiel. Dans l’ensemble, ce livre divise, mais il invite à la réflexion et résonne davantage auprès de ceux ayant vécu des programmes similaires.

Your rating:
4.35
6 évaluations

À propos de l'auteur

Luke Rhinehart, pseudonyme de George Cockcroft, était un écrivain et psychologue américain. Fils d’un ingénieur et fonctionnaire, il a obtenu des diplômes à Cornell et Columbia. Rhinehart enseignait des cours universitaires sur le zen et la littérature occidentale, sources d’inspiration de son œuvre la plus célèbre, The Dice Man. Publié en 1971, ce livre explore l’idée de vivre au gré des lancers de dés. Rhinehart a expérimenté ce mode de vie et fondé un centre dédié aux dés à New York. Par la suite, il a beaucoup voyagé, notamment lors d’un tour du monde à bord d’un trimaran ketch. Il a vécu dans divers lieux, dont un ancien centre soufi à New York. Il est décédé en 2020 à l’âge de 87 ans.

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