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The Buffettology Workbook

The Buffettology Workbook

par Mary Buffett 2001 192 pages
4.02
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Points clés

1. Exploiter le court-termisme du marché : l’atout de Warren

Warren réussit mieux que quiconque parce qu’il a découvert ce que peu de gens comprennent : environ 95 % des acteurs et institutions du marché boursier sont, selon lui, « motivés par le court terme ».

Tirer parti de la folie ambiante. Le succès inégalé de Warren Buffett repose sur sa capacité à exploiter le court-termisme du marché boursier. Tandis que la majorité des investisseurs courent après des profits rapides, réagissant aux nouvelles et tendances éphémères, Buffett se concentre sur la valeur économique à long terme des entreprises. Cela lui permet d’acheter d’excellentes sociétés à prix réduit lorsque les autres paniquent et vendent.

Le phénomène des mauvaises nouvelles. La tendance du marché à sur-réagir aux mauvaises nouvelles crée des opportunités d’achat pour Buffett. Il sait que les revers à court terme occultent souvent le potentiel à long terme des entreprises fondamentalement solides. En patientant lors de ces ventes irrationnelles, il acquiert des actifs précieux à prix cassés.

La valeur à long terme. La stratégie de Buffett ne consiste pas à jouer la bourse, mais à comprendre les entreprises. Il recherche des sociétés aux fondamentaux économiques prévisibles sur le long terme, ce qui lui permet d’investir en toute confiance lorsque le marché les sous-évalue à cause de difficultés temporaires. Cette approche exige discipline, patience et une connaissance approfondie des fondamentaux.

2. Les monopoles consommateurs : le moteur de la richesse de Buffett

Warren a fait toute sa fortune en investissant dans des monopoles consommateurs.

Le Graal. Les monopoles consommateurs sont la pierre angulaire de la philosophie d’investissement de Warren Buffett. Ce sont des entreprises qui possèdent un produit, un service ou une marque unique, créant un avantage concurrentiel fort, leur permettant d’agir comme un monopole. Cet avantage se traduit par un pouvoir de fixation des prix, des marges élevées et des bénéfices constants.

L’analogie du pont à péage. Buffett utilise souvent l’image du pont à péage pour expliquer les monopoles consommateurs. Si les consommateurs veulent un produit ou service particulier, ils doivent passer par cette entreprise, payant le « péage » sous forme de prix plus élevés. Cela donne à ces sociétés la liberté de fixer des tarifs supérieurs et de générer des profits supérieurs.

Exemples de monopoles consommateurs. Coca-Cola, Gillette et American Express sont des exemples classiques. Ces entreprises ont bâti des marques et des produits que les consommateurs exigent, leur conférant un avantage significatif face à la concurrence. Buffett privilégie ce type d’entreprises car elles ont la puissance économique pour traverser les tempêtes et assurer une croissance durable.

3. Les entreprises de matières premières : des investissements à éviter

Du point de vue de l’investissement, Buffett évite les entreprises de type matières premières.

Une concurrence axée sur les prix. Ces entreprises vendent des produits ou services génériques où le prix est le facteur principal dans la décision des consommateurs. Cette concurrence acharnée sur les prix entraîne des marges faibles et rend difficile la génération de rendements substantiels pour les actionnaires. On pense notamment aux compagnies aériennes, producteurs d’acier ou de matières premières alimentaires.

Le producteur à bas coût l’emporte. Dans ces secteurs, le producteur le plus efficient en coûts gagne généralement. Cela nécessite des investissements constants dans l’amélioration des processus, ce qui grève les bénéfices et limite la capacité à innover ou à acquérir. Ce cycle de compétition et de réinvestissement complique la création de valeur à long terme.

Dépendance à la qualité du management. Ces entreprises dépendent fortement de la compétence et de l’intelligence de leur direction pour être rentables. Pourtant, même les meilleurs dirigeants peinent à surmonter les défis inhérents à ces industries. Buffett les évite car elles manquent des caractéristiques économiques propices à la création durable de richesse.

4. Identifier un monopole consommateur : questions clés

Si l’entreprise versait en dividendes l’intégralité de sa valeur nette, réduisant ses capitaux propres à zéro, resterait-il encore une valeur pour cette société ?

L’éclairage de Bloomberg. La thèse de Lawrence Bloomberg a mis en lumière la valeur d’investissement du goodwill consommateur, que Buffett assimile à un monopole consommateur. Bloomberg a montré que les entreprises dotées d’un fort goodwill affichent des rendements sur capitaux propres plus élevés, une croissance des bénéfices supérieure et une meilleure performance boursière.

Le test conceptuel de Warren. Buffett se pose deux questions pour détecter un monopole consommateur :

  • Si l’entreprise distribuait tout son patrimoine en dividendes, aurait-elle encore de la valeur ?
  • Avec des milliards et l’accès aux meilleurs dirigeants, pourrait-il rivaliser avec cette entreprise ?

Le test du dommage. La véritable épreuve de force d’un monopole consommateur est la capacité d’un concurrent à lui nuire, même sans souci de rentabilité. Pourriez-vous concurrencer The Wall Street Journal ou Coca-Cola, même avec des ressources illimitées ? Si la réponse est non, l’entreprise possède probablement un monopole consommateur solide.

5. Où trouver les monopoles consommateurs : le pont à péage

Warren utilise souvent l’analogie du pont à péage pour illustrer le concept de monopole consommateur.

L’effet pont à péage. Buffett décrit les monopoles consommateurs comme des ponts à péage : pour accéder à un produit ou service, le consommateur doit « payer le péage » à l’entreprise. Il distingue quatre types d’entreprises-ponts à péage :

  • Produits à usage rapide avec attrait de marque (ex. rasoirs Gillette)
  • Entreprises de communication fournissant des services répétitifs (ex. agences de publicité)
  • Services consommateurs répétitifs (ex. lutte antiparasitaire)
  • Magasins de détail avec quasi-monopole régional (ex. Nebraska Furniture Mart)

L’attrait de la marque. Les commerçants doivent proposer des produits de marque que les consommateurs réclament. Cela confère aux fabricants une puissance tarifaire et des marges supérieures. L’essentiel est de trouver des produits consommés rapidement, assurant des passages fréquents sur le « pont à péage ».

Services indispensables. Les entreprises offrant des services consommateurs répétitifs, comme la lutte antiparasitaire ou la préparation fiscale, jouent aussi ce rôle. Ces services sont constamment nécessaires, demandent peu d’investissement en capital et ne sont pas soumis à l’obsolescence produit.

6. Les mauvaises nouvelles sont une bonne nouvelle : opportunités d’achat

Contrairement à la majorité du marché, Warren adore acheter quand les mauvaises nouvelles tombent.

Exploiter les sur-réactions du marché. Buffett prospère grâce aux opportunités créées par la sur-réaction du marché aux mauvaises nouvelles. Il identifie quatre grandes catégories de situations défavorables :

  • Corrections et paniques boursières
  • Récessions sectorielles
  • Calamités propres à une entreprise
  • Changements structurels

La tempête parfaite. La situation d’achat idéale survient lorsqu’une panique boursière s’ajoute à de mauvaises nouvelles spécifiques à une société. Cela crée une double décote, permettant à Buffett d’acquérir des actifs précieux à des prix extrêmement attractifs.

Se concentrer sur la reprise. L’essentiel est de repérer les entreprises ayant la force économique de surmonter la difficulté. Buffett cible les monopoles consommateurs temporairement sous-évalués à cause de problèmes solvables. Il évite les sociétés aux défauts fondamentaux ou évoluant dans des secteurs en déclin durable.

7. La prévisibilité des bénéfices : le premier filtre

Warren a constaté que sans une certaine prévisibilité des bénéfices futurs, il est impossible de savoir si l’entreprise survivra aux mauvaises nouvelles à l’origine de l’opportunité d’achat.

La constance des bénéfices. Avant toute analyse financière, Buffett évalue la prévisibilité des bénéfices. Il privilégie les entreprises affichant une croissance forte et régulière, signe d’un modèle économique stable et prévisible. Des bénéfices erratiques ou volatils constituent un signal d’alarme.

Les situations de bénéfices. Buffett distingue quatre types de situations :

  • Croissance forte et régulière (idéal)
  • Très erratique (à éviter)
  • Forte avec un revers récent (opportunité potentielle)
  • Forte avec une perte récente (opportunité potentielle)

Analyser les revers. Lorsqu’une entreprise solide subit un revers, Buffett en cherche la cause. Il veut savoir si le problème est temporaire et réparable ou s’il révèle des faiblesses profondes. Un problème ponctuel et solvable peut offrir une excellente opportunité d’achat.

8. Le taux de rendement initial : le prix payé compte

La règle de Warren est simple : il faut payer le prix le plus bas possible, car c’est lui qui déterminera votre taux de rendement composé et votre richesse future.

La perspective business. Buffett investit avec une « perspective d’entreprise », considérant les bénéfices comme les siens au prorata de sa participation. Cela lui permet de calculer le taux de rendement initial attendu selon le prix d’achat.

Le prix détermine le rendement. Le prix payé influence directement le taux de rendement. Un prix bas génère un taux initial élevé, un prix élevé un taux faible. Buffett cherche donc à payer le moins possible pour maximiser ses rendements.

L’analogie action/obligation. Buffett voit l’action comme une « action/obligation », où le bénéfice par action représente le rendement de l’obligation. Plus le bénéfice est élevé par rapport au prix, meilleur est le rendement. Cette vision souligne l’importance d’acheter des entreprises sous-évaluées avec un fort pouvoir bénéficiaire.

9. Le rachat d’actions : augmenter sa participation sans investir davantage

Quand une entreprise rachète ses propres actions, elle réduit le nombre d’actions en circulation, augmentant ainsi la part de Warren sans qu’il ait à investir un centime de plus.

Réduire la taille du gâteau. Buffett apprécie les rachats d’actions car ils augmentent sa part dans l’entreprise sans qu’il ait à injecter de nouveaux fonds. En diminuant le nombre d’actions, la valeur de chaque action restante augmente.

Avantages fiscaux. Les rachats offrent aussi des avantages fiscaux par rapport aux dividendes. Ces derniers sont soumis à l’impôt sur le revenu, tandis que les rachats permettent de différer la fiscalité, favorisant la croissance de l’investissement.

Exemple du Washington Post. L’investissement de Buffett dans The Washington Post illustre bien les bénéfices des rachats. Le programme de rachat a considérablement accru la participation de Berkshire Hathaway, augmentant la valeur de son investissement.

10. Mesurer la compétence du management : l’utilisation des bénéfices non distribués

Warren estime que si une entreprise peut réinvestir ses bénéfices non distribués à un taux supérieur à la moyenne, il vaut mieux les conserver dans l’entreprise.

Les bénéfices non distribués. Un élément clé de l’analyse de Buffett est la capacité du management à utiliser efficacement les bénéfices non distribués. Il recherche des sociétés capables de réinvestir à des taux supérieurs à la moyenne, créant un effet de capitalisation propice à la croissance à long terme.

L’allocation du capital. Buffett considère que le management ne doit conserver les bénéfices que s’il peut générer un rendement supérieur à ce que les actionnaires obtiendraient par eux-mêmes. Faute de compétence en allocation, il vaut mieux distribuer les bénéfices sous forme de dividendes ou de rachats d’actions.

Gillette vs General Motors. Buffett illustre l’importance de l’allocation avec l’exemple de Gillette et General Motors. Gillette, grâce à son monopole consommateur et son management compétent, a su générer de forts rendements sur les bénéfices non distribués, tandis que General Motors peinait à créer de la valeur malgré des bénéfices conservés importants.

Dernière mise à jour:

Avis

4.02 sur 5
Moyenne de 100+ évaluations de Goodreads et Amazon.

The Buffettology Workbook suscite des avis partagés, avec une note moyenne de 4,02 sur 5. Les lecteurs apprécient son approche pratique, ses explications claires et ses études de cas dédiées à l’investissement axé sur la valeur. Certains le trouvent éclairant et accessible, tandis que d’autres soulignent une certaine complexité pour les novices. Les critiques relèvent des limites dans les méthodes d’investissement proposées ainsi que des exemples parfois dépassés. Ce livre s’adresse principalement à ceux qui souhaitent s’engager dans un investissement actif et maîtriser l’analyse des états financiers, mais il peut ne pas convenir aux débutants ni à ceux qui privilégient des stratégies d’investissement passives.

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4.49
17 évaluations

À propos de l'auteur

Mary Buffett est une auteure, conférencière et entrepreneure de renom. Elle a écrit sept ouvrages à succès, dont Buffettology, coécrit avec David Clark. Buffett intervient régulièrement sur les principales chaînes d’information financière et s’exprime lors d’événements prestigieux à travers le monde. Sa carrière éclectique comprend le conseil auprès d’entreprises du Fortune 500, une expérience dans l’industrie musicale ainsi que l’enseignement des affaires et de la finance dans des universités californiennes. Son expertise en finance et en investissement fait d’elle une oratrice et auteure très sollicitée. Elle a collaboré avec des personnalités telles que Laura Bush et Colin Powell lors de séminaires de motivation. Mère de trois enfants, Buffett vit en Californie et poursuit activement ses engagements dans divers domaines professionnels et militants.

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